Azael
* Elle le faisait exprès où ... ?
Il n'y comprenait rien. Syan avait du voir ces images perverses qui lui avaient traversé l'esprit, pourquoi agissait elle comme si de rien n'était ? Et même pire, en continuant de manger avec tant de sensualité ? Etait elle véritabement inconsciente ou le cherchait elle ... ? L'érudit n'y comprenait plus rien. L'égyptienne avait un comportement tout à fait ... normal, et c'était incompréhensible. Avec ce que le souverain avait cru voir d'elle, connaître d'elle, la jeune princesse aurait du se voir offusquée de telles images, ou ... gênée au moins, mais là ... rien. Azael aurait pensé à une grenouille en train de bouffer une mouche qu'elle aurait pas été plus réactive. Pourtant ... Le démon était presque certain que le comportement de sa reine n'était ni volontaire, ni prémédité. Il devait en vérité s'agir d'une ... innocence, encore ? Alors dans ce cas il était encore plus dans la merde. Si Syan n'avait pas la moindre idée de ce à quoi fantasmait son mari, il risquait fort bien de devoir si prendre avec encore davantage de pincette que si elle jouait sa bourgeoise prude. Au moins là aurait elle comprit les désirs enfouis de son roi. Là ... la léopard n'y comprenait pas un mot, et elle ne semblait même pas avoir conscience de son innocence.
Bordel .. Ca l'excitait encore plus. L'idée que ce bout de femme courageuse et décidé soit complétement démunie face à ce sujet avait le curieux don de le faire bander, et s'en était d'autant plus gênant qu'elle pourrait très mal le prendre. Qu'elle cesse de .. Putain. Encore ses doigts. Pourquoi les lécher ainsi ... ? Qu'avait il fait pour mériter cela ... ?!
Finalement, le souverain ne put se retenir et se pencha vers elle. Son visage près de son oreille, il lui conseilla de cesser sinon quoi il pourrait vraiment mal réagir. Sa voix trahissait un désir puissant qu'il s'efforçait de cacher et tout son être le poussait à se coller davantage à cette femme si sensuelle. Si seulement il pouvait ... *

- Arrêtes ça Syan ... Ce n'est pas un jeu .. Tu pourrais vraiment le regretter ..

* Il ne s'agissait pas d'une menace mauvaise, lourde de colère, mais plutôt prononcé d'une vix étrangement rauque, signe de l'état de l'érudit, assez instable. Cette menace aurait pu en exciter plus d'une, surtout dit de façon si sérieuse, mais ce n'était encore une fois pas le but recherché ici. *

Eliezer
* La vrekener n'avait à peine comprit la moitié de ce que racontait ce démon. Lamborghini ? Salope ? De Vinci ? Notaire ? C'était quoi tous ces trucs ? Jamais entendu parler, et cela la plongeait dans une certaine incompréhension. Eliezer détestait ce sentiment d'être tout à fait à côté de la plaque. Ne rien saisir d'une situation lui était insupportable, et mlgré toute sa curiosité et les connaissances acquises, la prisonnière n'avait jamais entendu ce genre de chose. Etait ce dangereux ? Malgré la question de la créature, l'homme semblait se douter de ce qu'elle était alors même qu'on lui avait défendu de se dévoiler, alors que faire ?
Sceptique, la jeune femme fronça davantage les sourcils, l'homme n'était pas vraiment à côté de la plaque, mais ses arguments étaient mauvais. Elle ne comptait cependant pas se laisser démolir, l'adolescente comptait bien garder son calme, analyser correctement la situation et garder la tête froide, sinon quoi cela pourrait mal tourner.*

- Tu viens de me prouver que tu en sais déjà assez sur moi non ? Alors pourquoi devrais-je m'expliquer davantage ? De nous deux, tu es le seul dont aucune information n'ai filtré. Saches cependant que tu te méprises sur différents points. Cette robe m'a sans doute été mise avant que l'on ne m'attache, elle ne vient pas de mon pays et je suis loin de porter ce genre de vêtements d'ordinaire. Et ensuite, tout le monde parle ainsi. Rien ne prouve finalement que tu aies raison. Mais je t'écoutes, dis moi tes soupçons. Que sais tu sur moi et sur mon peuple ?

* Une question qui lui importait finalement beaucoup, ainsi aurait elle une meilleure idée des connaissances de cet homme, et de ce que sa race avait laissé involontairement s'échapper. Et pour revenir au titre de noblesse ... Il avait raison sur l'idée, mais c'était pas hasard, ses arguments ne tenaient pas le coup. La robe était une robe appartenant aux démons - puisque l'on avait craint qu'elle en fasse partie - et ainsi était assez luxueuse, le souverain aurait du reconnaître le tissu non ? *

Syan
* Ce n'était pas le but recherché, certes, mais il y était tout de même parvenu.
Syan, comme le pensait le jeune roi, n'était pas du genre à jouer la comédie parce qu'elle ne le pouvait pas, elle ne savait pas ce que c'était de mentir, elle était nature, sauvage, et vraie. Incapable de retenir ou de dissimuler les réactions de son corps, Syan avait frémit de manière assez violente lorsque le souverain lui avait murmuré ces quelques mots à l'oreille. Elle avait, semblait-il, compris, elle avait cessé, mais elle se mordillait désormais la lèvre inférieure, et toujours d'une sensualité clairement naturelle, ses doigts auparavant entre ses lèvres désormais sur sa propre gorge.
Ce qu'elle ressentait, elle était incapable de l'expliquer mais elle soupçonnait son mari de provoquer ces réactions en chaîne chez elle. La boule dans la gorge, qui vous fait déglutir difficilement et qui est soit signe de tristesse, soit signe d'un stress ou d'une appréhension, les papillons dans le ventre, la chaleur de tout son être. Elle se sentait terriblement connectée à lui, et vraiment vulnérable, ce qui l'effrayait le plus. Davantage que tout cela, Syan éprouvait de l'excitation et de la curiosité, elle voulait apprendre à se connaître et à le connaître lui. Les images qu'elle avait vu ne l'avait pas dérangé, il semblait même que c'était tout le contraire. Elle désirait "grandir" et voulait tester toutes ces choses qu'elle ignorait, et elle savait qu'il pourrait l'aider.
Un besoin animal, une chose que l'on explique pas, mais qui vient comme ça, que l'on prend, qui peut nous attirer des tas de problèmes ou tous les résoudre. En l'espace d'un instant, alors que les lèvres du roi étaient toujours vers son oreille, -et alors qu'elle sentait son souffle chaud lui brûler le lobe- les siennes se retrouvèrent contre sa mâchoire, à la naissance du cou et de l'oreille, et sa langue vint titiller sa peau, humide. Elle ne savait pas quel effet cela avait, mais elle allait sans doute rapidement le découvrir. *


Venzel
* Non, Venzel ne prêtait pas d'attention aux affaires qui n'étaient pas les siennes, alors reconnaître un vulgaire morceau de tissu...
Tout ça pour dire que, faux arguments ou non, il en revenait toujours à la même conclusion, elle était noble -et il avait raison-, elle faisait sa mégère "j'te dirai rien balek", et elle se la pétait grave avec son petit accent hautain. Que n'aurait il pas donné pour fesser ce joli petit cul qui devait sans doute être des plus ravissant, et la faire taire ? Son idée tordue, il se la gardait dans un coin tordu de son cerveau tordu, il la ressortirait plus tard.
Elle ne pourrait donc pas faire pression sur lui, le manipuler encore moins, Venzel était le connard qui se servait des femmes pour son bon plaisir et à des desseins personnels, pas l'inverse. En plus elle ne semblait pas très futée.

- Alors très chère, tu devrais t'expliquer davantage parce, a) je ne m'en cache pas, je suis le roi ici bas, sur Terre, et quand je dis le roi, je parle pas seulement du roi des beaux gosses, mais le roi tout court, ok ? le roi qui gouverne, le roi à qui on obéit, le roi qu'on satisfait, parce que ouais, j'suis plutôt un gros fils de pute d'enfant gâté capricieux qui a toujours ce qu'il veut, ça non plus j'm'en cache pas. b) je l'exige, c) c'est mieux pour toi si tu veux pas que je t'arrache tes jolie petites ailes, parce que d) c'est mon passe temps favoris et que e) personne ne viendra te chercher. Je pourrais continuer longtemps là dessus, mais en plu d'être un gros salopard arrogant, je suis aussi vachement flemmard.

Il jouait avec elle ? Il se décrivait, d'accord, mais il ne répondait pas à la plus importante des questions, que savait il sur elle et sur sa race ? Il aurait fallut être -le roi des- un imbécile-s- pour avouer à son "ennemi" ce que l'on savait ou non sur lui. *

Azael
* Si le souverain n'avait pas été si tendu, il en aurait sursauté. Il s'agissait de la première marque d'affection de l'égyptienne si proche de la frontière entre amour et désir que le démon en était sur le cul. Inconsciemment, le roi s'était mit à la penser prude, bercé par cette image de la femme innocente qu'elle ne cessait de lui renvoyer et jamais il n'aurait imaginé que la panthère n'ai pu être si entreprenante. Mais il s'agissait d'une agréable surprise et une part de lui était prête à en profiter, saisir cette chance qu'elle lui offrait. Il n'y avait rien de calculateur là dedans, de méchant, de profiteur, il ne s'agissait que du désir d'un homme pour une femme, de plus en plus fort, et de plus en plus gênant. Azael n'avait pas besoin de beaucoup avec cette adolescente pour bander comme un âne et il se mettait à soupçonner, depuis le début de cette entrevue, que la métamorphose en avait conscience et qu'elle en jouait. ne lui avait il pas demander de cesser ces gestes si sensuels, sinon quoi il pourrait perdre le contrôle ? Si, et son baiser était presque une preuve que c'était finalement ce qu'elle désirait au fond d'elle. Loin de lui déplaire, cette idée le dérangeait toujours, car peu importait ce que l'érudit pouvait dire ou faire, Syan lui aparaissait toujours comme une enfant, une orpheline qu'il avait prit sous son aile. La seule qu'il ai désiré protégé, aimer, soutenir, combler. Lui qui avait eu, durant une période, la ténébreuse réputation de mangeur d'enfants - non pas qu'il les mangeait mais plutôt qu'il n'hésitait pas soit à les tuer, soit à les utiliser pour quelques expériences de son passé - était désormais le protecteur, c'était à ne rien y comprendre.
Loin de penser à de tels souvenirs, toute l'attention d'Azael s'était de nouveau concentrée sur la mariée contre lui, qui découvrait le plaisir de lécher la peau d'un homme pour le désir plutôt que pour préparer une morsure. Un geste horriblement agréable qui ne cessait de lui envoyer de petites décharges électriques jusque son sexe de plus en plus dur.
Lorsque finalement le démon grogna, il fit tout l'effort de contrôler sa voix et ses désirs pour la mettre en garde. Le souverain était habitué à avoir tout ce qu'il désirait, jamais il n'avait fait preuve de tant de retenue pour des motivations si humaines, il n'allait pas tenir longtemps. Sa patience pouvait être infinie pour les sciences. Pour le sexe, loin de là. *

- Syan ... je ne le dirai pas 3 fois ...

* Comment cette femme aurait pu comprendre ce qu'il disait s'il n'arrivait même pas à mettre des sentiments dans ce qu'il disait ? Elle n'y comprenait pas un mot, mais en plus sa voix ne trahissait que son plaisir, la léopard ne devait rien comprendre. Un peu comme ces chats que l'on dispute entre deux baisers. *


Eliezer
* Pour tout avouer ... La vrekener n'avait que 18 ans, un âge horriblement jeune dans cette royauté immortelle. Le plus jeune de ses frères était son aîné de plusieurs siècles, et le plus âgé de près d'un millénaire. Ce peuple neutre et puissant était certes peu développé, mais il était terriblement vieux et peu de naissances ne venaient renouveler le peuple de plus en plus âgé. A peine une poignée de ces céleste devait avoir moins d'un siècle, et encore moins n'avaient pas franchis la barre des 20 ans. Eliezer ne dénombrait qu'une dizaine d'enfants sur tout le territoire, et aussi peu d'adolescent. Population vieille, l'apprentissage ne se faisait que lentement, petit à petit car du temps, ils en disposaient d'une très grande quantité et aucun vrekener n'était très pressé de passer le flambeau à une génération plus jeune. Aussi était il compréhensible que la princesse soit si peu ... mature, si l'on pouvait dire. Son rôle dans la société ne serait sans doute que moindre car elle ne serait que figurante jusqu'à ce que ses deux frères aient perdu la vie - ce qui n'arriverait sans doute jamais - et même si l'on prévoyait de lui enseigner un jour à gourverner, elle n'était pour le moment qu'une simple enfant dont l'existance était semblable à celle d'un papillon pour ces créatures éternelles. Qu'elle soit noble ou paysanne, la jeune femme ne connaissait rien. Elle n'avait toujours été qu'une observatrice solitaire des mondes éloignés, et aujourd'hui elle ne pouvait qu'essayer d'imiter sa mère pour ne pas se ridiculiser. Eliezer n'était pas de ces femmes pleurnicharde, mais elle ne savait rien, et c'était ce qui la pénalisait, aussi essayait elle simplement de faire bonne figure en cherchant une maturité qu'elle n'avait jamais eu le temps d'assimiler. Son seul avantage ? Elle n'était pas stupide et elle apprenait très vite, elle espérait ainsi se familiariser assez vite avec ce monde qui l'intéressait tant par le passé mais qui lui était toujours aussi inconnu pour partir de cet endroit sans trop de dégât, car mine de rien, elle ne savait pas du tout quel comportement avoir.

Lorsque le roi démon lui répondit, l'adolescente pencha légérement la tête sur le côté. Sa répartie aurait du être plus rapide car elle trahissait déjà son inexpérience à chercher la signification de tous ces termes, mais elle ne pouvait s'empêcher de se questionner. Que savait elle de ce monde ? Qu'il était dangereux, en guerre, que l'eau présente dans les mers et océans lui était horriblement agréable, qu'elle devait toujours se cacher et que ... Une grande partie de la population était terrorisée à l'idée de la domination de plus en plus importante des démons. Ah ... Elle tenait le rapprochement. Cet homme était roi, faisait il parti du trio qui s'était décidé d'asservir toute la planète ou était il indépendant ? On disant que ces frères étaient des infernaux, peut-être que si elle arrivait à savoir si il était démon ... Car oui, Eliezer était si jeune qu'elle n'avait jamais rien rencontré d'autre que des vrekeners et des humains, hormis ce jour où on l'avait surprise et attaquée. La jeune femme espérait cependant ne pas être tombé sur le représentant de cet espèce car elle avait entendu dire qu'ils étaient foncièrement mauvais, et l'homme, comme pour confirmer ses craintes, avait fait la propre éloge de son fond. En fait, elle la sentait très mal cette histoire ... Et pourtant, elle n'était pas décidée à tout avouer. Eliezer avait toujours été courageuse, la plus surprenante des vrekeners et la plus curieuse, ce ne serait pas son genre de se soumettre gentiment sans avoir défendu sa cause. Ca risquait d'etre du suicide, mais bon, elle était trop butée pour accepter de tout dévoiler sur sa race sans avoir de compensation.
Lorsque de nouveau son visage se referma, comme sous le coup d'une colère qui la prenait, l'adolescente serra le poing sur la chaine qui retenait ses poignets et défia de nouveau le roi du regard. *

- Tu n'es pas mon roi. Je ne dépends pas de ton gouvernement, je n'ai pas à répondre de tes règles. Tu l'as dit toi même, je suis noble. Pourquoi est-ce que je me soumettrais à toi alors que j'ai le même statut que toi ? Et d'ailleurs, pourquoi est ce que en sachant cela tu ne me libères pas ? Je n'ai aucune raison de rester ici, aucune d'accepter ce traitement, rien qui justifie que je sois attachée. Libères moi ou parles de toi, et peut-être que j'en dirait plus. Je n'ai pas à l'ouvrir à un parfait inconnu sans savoir à quoi ces informations pourraient lui servir, d'autant plus que tu sembles déjà en connaître plusieurs que tu refuses de m'avouer.

* " Je n'ai pas à l'ouvrir ". Ce genre de tournure de phrase aurait été punit chez elle - comme l'avait été plusieurs fois la vulgarité dont elle faisait soit disant de plus en plus preuve pour une vrekener - mais visiblement Eliezer était incapable de s'exprimer de façon " normale " très longtemps. Les mauvaises habitudes revient, et prendre un comportement si étranger était difficilement réalisable sur le long terme à son âge. Sa couverture ne tiendrait pas longtemps. *

Syan
* Oh non, la jeune femme n'y faisait pas du tout exprès, rien n'avait été prémédité et elle ne savait pas non plus pourquoi elle avait léchée la peau de son roi. Elle ne se comprenait pas elle même, elle ou son propre corps d'ailleurs, tout était nouveau, le désir, le plaisir, sur lesquels elle ne savait pas mettre de mots. C'était comme désirer quelque chose fortement, mais là, tout était plus fort et elle avait l'impression d'être la cible des sentiments et des émotions du souverain. Ca n'avait pas que de mauvais côtés, elle avait plus chaud, elle aurait voulu se coller tout contre lui pour elle ne savait quelle raison, et elle mourrait d'envie de se dévêtir, sauf qu'elle ne le ferait pas dans la mesure où la fête n'était pas terminée et que la robe de mariée en elle même devait être gardée le plus longtemps possible, ou il lui semblait.
Son père n'avait pas décidé de la marier à un roi en la gardant ignorante du sexe, des plaisirs et des simples désirs pour rien, les démons étaient plutôt friands des vierges exotiques innocentes, ou même des vierges innocentes tout court, Azael ne devait pas faire exception à la règle, mais le roi d'Egypte jamais n'aurait pu imaginer que sa fille et le seigneur Easus aient put être programmés à être des âmes soeurs, que le roi puisse tomber amoureux de sa conne de fille, progéniture inutile.
Lorsqu'elle l'entendit prononcer d'une voix rauque ces quelques mots, Syan eu d'un coup encore plus chaud, sa poitrine se souleva et elle souffla une sorte de soupir gémissant doux sous l'effet d'une certaine onde de plaisir ayant à l'instant parcouru son tout petit corps (#c'estunegaminesalepédophile). Si elle lui faisait de l'effet, il était loin de se douter de celui qu'il lui faisait. L'inconvénient c'était qu'elle ne pouvait pas s'arrêter de vouloir tout faire pour le toucher, son corps l'appelait, il l'invitait, et son propre corps faisait de même, il devait forcément avoir remarqués ses tétons douloureusement tendus au travers du tissu qui en épousait parfaitement les formes. *


Venzel

- Un gouvernement ? T'as pas l'air très au courant, mais soit. Je suis ton roi du moment que tu es sur MES terres, et là, t'es dans mon château, t'as pas vraiment le choix. D'autant que, qui que tu sois, de quelque noblesse à laquelle tu puisses appartenir, je serai toujours supérieur à toi, dans tous les cas, tous les domaines. Je ne sais pas qui tu es, qui tu sers, si tu es une espèce de princesse qui se la joue vulgaire ou une bonne qui se la donne, mais crois moi, ne t'attends pas trop à ce que les gens d'ici te respectent parce que tu sembles appartenir à une soi-disante pseudo royauté. Ton royaume dans les airs ? Il m'appartient lui aussi.

Azael
* Lorsqu'elle recommença, le souverain se sentit perdre la tête. Tant pis pour elle, elle l'avait voulu, elle allait payer.
Sentant sa petite langue rapeuse - et dieu savait qu'il les aimait ainsi - titiller l'épiderme brulant de sa gorge, l'érudit fronça les sourcils et ne chercha cette fois ci pas à se contrôler. Tout en grognant une menace qu'il ne cessait de lui répéter, Azael la repoussa d'un geste brusque et vint la plaquer au sol, ses deux mains de chaque côté de son crâne. Tombée ainsi, l'égyptienne avait instinctivement écarquillé les yeux, ses lèvres entrouvertes sous la surprise. C'était encore pire désormais, dans cette position. Syan avait l'air encore plus innocente qu'avant, mais ça l'excitait toujours plus. Bordel, qu'est ce qu'il avait envie de faire gémir cette petite créature de plaisir, voir ses traits tendus alors qu'elle perdait le contrôle de toutes ses sensations, sentir tout son corps fragile se contracter lorsqu'il la ferait jouir. Ils se connaissaient à peine mais elle le rendait déjà fou.
Positionné au dessus d'elle, le roi s'était donc mit à grogner, les sourcils clairement froncés, devenu fou devant de telles tentations. Mais elle le faisait exprès où quoi ?! Les dents serrées, l'érudit la rappela à l'ordre une dernière fois mais ce sans jamais être capable de terminer sa phrase, hypnotisé devant le mouvement de sa langue glissant sur sa lèvre inférieur pour l'humidifier. Toujours si sensuelle .... BORDEL !! *

- Syan ... !

* Son ton avait encore prit d'un octave et son corps tremblait toujours. Azael faisait de visibles efforts pour ne pas lui sauter dessus mais c'était de plus en plus difficile. Alors finalement, incapable de se retenir, il enfouit son visage dans son cou pour jouer de ses lèvres, ses canines et sa langue sur la peau halée de la léopard, sa propre main chercha à caresser son sein gonflé par le désir par dessous le vêtements tandis que l'autre s'efforçait de rester immobile, de maintenir un tant soit peu de contrôle. Il risquait bien de l'effrayer, mais c'était trop tard, il la désirait trop, tellement. *

Eliezer
* La vrekener n'arrivait décidement pas à perdre cette expression sévère, à mi chemin entre la colère et l'incompréhension. L'inconnu savait visiblement d'où elle venait et s'en était beaucoup trop. Peut-être ne s'agissait il que d'un hasard étant donné que peu de volatiles vivaient sous terre, mais cette information, comme toute autre concernant sa race était capitale. Cependant, la jeune femme ne releva cette fois pas, se jurant de protéger ses connaissances et essaya plutôt d'en apprendre plus sur l'endroit où elle était, ce château, cette royauté. Elle avançait déjà. *

- Pourquoi ? Parce que les gens d'ici ne respectent que toi ? Je ne sais pas ce qu'il se passe ici, mais rien qu'à t'entendre, je sais bien que c'est loin d'être le cas. Je serai prête à parier que bon nombre de tes fidèles sujets n'hésiterait pas à te poignarder dès qu'ils en auraient l'occasion, que ce soit de face ou dans ton dos. Quitte à respecter quelqu'un, je suis sûre qu'il s'agit davantage d'un de tes opposants que toi. Peu d'hommes seraient assez fou pour suivre un enfant aussi narcissique que supérieur que toi, encore moins lorsqu'il parait si mauvais. Aucun respect, juste de l'animosité malvenue, un égocentrisme impressionnant et une impassibilité surprenante. Alors au final, je me demande qui de toi ou de moins aura le plus de succès.

* Ses déductions étaient bonnes, mais seulement concernant le souverain. Comment aurait elle pu savoir que les hommes auquel songeait Venzel n'étaient autres que des démons aussi mauvais que lui ? Et puis jamais elle n'aurait imaginé l'ampleur des crimes qui se déroulaient ici, ce qu'elle imaginait était bien loin de la réalité. Ainsi peut-être Eliezer comprendrait qu'il lui ferait mieux de ne pas défier le roi. *

Syan
* Alors Syan n'était pas une fille normale. Elle était peut-être folle au fond ?
Non, elle ne savait pas ce qu'elle faisait, elle ne savait pas ce qu'était exciter un homme, parce qu'elle ne savait vraiment rien du sexe en lui même. Elle n'avait pas conscience que de se lécher la lèvre était hypnotique, elle ne savait pas que lécher la peau d'un homme le rendrait fou, elle n'avait même pas conscience de sa propre sensualité. Combien de femmes auraient put tuer pour posséder un tel pouvoir innocent sur la gent masculine ? Que n'auraient-elles pas fait ?
Alors oui, la désormais reine avait été assez surprise de se retrouver si vite sur le dos, ou de s'être retrouvée sur le dos tout court d'ailleurs. De tels contacts étaient-ils permis ? Pourquoi se posait-elle la question, elle était mariée à un roi, les soucis de décence en sa présence, toutes ces questions, elle n'avait plus à se les poser, et puis elle ne s'était jusqu'à maintenant jamais bien conduite en sa présence, pas une fois, puisqu'elle avait d'abord tenté de le tuer.
Lorsqu'il plongea son visage dans son cou et qu'il vint lécher sa peau douce, Syan se cambra et gémit doucement. Voilà, maintenant elle avait vraiment besoin de se débarrasser de cette foutue robe de mariée.
Le plaisir qui irradiait dans tout son corps était surprenant et tout à fait nouveau, elle désirait l'homme au dessus d'elle d'une telle ardeur qu'elle aurait presque pu s'en méfier.
C'était comme si, tout d'un coup, elle venait de répondre au plus grand mystère de toute son existence : quel était ce manque qui la bouffait de l'intérieur depuis tant d'années ? Ce manque, il était maintenant tout à fait comblé, par lui, un homme, improbable.
Elle ne pouvait toujours pas mettre de mot sur tout ce qui se passait, sur ce qu'elle voulait, là, tout de suite, mais elle savait qu'il serait capable de la contenter rien qu'avec ses mains, et elle eu l'irrépressible envie de pousser sa patte plus loin, jusqu'à son entrejambe pour qu'il aille l'y soulager. Tout ça n'avait aucun sens. *


Venzel

- T'es bien mal informée, mes fidèles ? Nan, même le plus ambitieux d'entre eux n'oserait pas s'opposer à ses rois, parce que j't'ai pas dis, on est trois, c'est déjà largement plus marrant. Ensuite, je ne veux le respect de personne, je m'en tape royalement, j'exige l'obéissance et la soumission, ce que tout le monde a l'air d'avoir compris, hormis peut-etre quelques bandes de cons réfugiés ici et là sur la surface de MA planète. Qu'est ce que tu cherches à faire ? Me soutirer des informations, au fond, rien n'est un mystère, ce que je te raconte, tous le savent, et si tu es là pour faire le bien, rassure toi, tu ne partiras pas d'ici, jamais, ou pas entière, parce que les gentils, on les aimes pas trop tu vois, et qu'on prend un certain plaisir malsain à en faire des cobayes. Oh, et puisque t'as pas l'air au courant ; Personne ne viendra t'aider ici, crois moi ou non, personne, tout simplement parce que je l'ai décidé ainsi, parce que personne ne désobéira à mes ordres sous peine d'être gelé à vif, et que tous mes sujets sont comme moi, soit d'immondes bâtards qui adorent faire souffrir ceux qu'ils jugent inférieurs. Tu es originaire d'un race pratiquant la neutralité, qui visiblement n'est ni vraiment instruite, ni vraiment avancée en matière de technologie, tu sembles arriérée mais tu joues les madames je-sais-tout. Tu n'as aucun pouvoir ici, que ce soit celui d'être détachée, ou même celui d'ordonner d'être conduite aux toilettes, tu devras faire comme je le dirai, et si je dois briser tes jolies petites ailes, te les arracher pour faire en sorte que ma nouvelle petite chienne ne s'envole pas trop loin de son nouveau maître, je le ferai.

Il eut un sourire machiavélique, voilà, Venzel venait de prendre sa décision. Il avait besoin de se changer les idées et elle semblait toute disposer à répondre à ses attentes, à le satisfaire. Il allait bien s'amuser à la briser, à casser son caractère et à la soumettre. Il en avait déjà l'eau à la bouche. Par où allait-il commencer ? Lui arracher l'aile droite peut-être, pour lui donner un avant goût. *

Azael
* Le suzerain n'était pas certain de savoir ce à quoi pensait l'égyptienne, ni même ce qu'elle ressentait. Le gémissement qu'elle avait émit l'avait fait frissonner jusqu'au plus profond de son être, mais il craignait de se tromper. Le désir qu'il éprouvait était tellement fort qu'il se demandait s'il s'agissait seulement du sien où si de nouveaux leurs émotions étaient reliées, se mélangeant pour influencer son comportement. Dans tous les cas, Azael aurait du se persuader que sa reine était aussi impatiente que lui mais sa soudaine empathie le faisait toujours hésiter. Peut-être que ce qu'il ressentait était assez puissant pour submerger l'esprit de son âme soeur et que ses réactions n'étaient dûes qu'aux besoins du roi et non des désirs profond de la princesse ? Peut-être réagissait telle ainsi parce qu'elle ressentait tous les sentiments de son mari et qu'ainsi son libre arbitre avait disparu ? Tout était possible, mais à vrai dire .... La raison du roi avait déjà laissé place au désir de luxure, et il était loin d'avoir les idées assez claires pour réagir en conséquences de ce raisonnement. Non, encore une fois, le démon lui avait déjà laissé ses chances d'empêcher cela, elle devait maintenant en subir les conséquences. Et puis de toute façon elle semblait aimer ce qu'il faisait.
Azael, le visage toujours enfouit dans le creux de son cou c'était remit à lécher sa peau. Il y avait déjà laissé une marque violacée après l'avoir aspirée et il comptait bien lui en laisser un paquet d'autre. Pendant ce temps, sa main droite était parvenue à détendre le corsage de sa robe et à se glisser sous le tissu pour titiller de l'index son téton durcit. En vérité, le monarque n'avait pas envie de se presser. Il aurait certes très bien pu lui relever sa robe et s'enfouir en elle, mais cela aurait été trop rapide. Il voulait prendre son temps, s'assurer qu'elle était assez prête, pas ... la prendre comme une traînée. *

Eliezer
- Ta nouvelle petite chienne ? Je ne crois pas non.

*Eliezer n'avait jamais vraiment été ce genre de femme soumise. Même élevée dans cette optique, elle n'avait jamais réussit à suivre les ordres. Gamine désobéissante et rebelle, l'adolescente était sans doute la seule de son espèce à être aussi réfractaire au moindre réglement, et ce n'était pas un seigneur démoniaque qui pourrait la transformer. Eliezer était unique en son genre et une part d'elle était fière d'être aussi différentes des autres vrekeners, elle ne deviendrait jamais une femme soumise et silencieuse, prête à satisfaire tous les désirs pervers d'un homme qui s'autoproclamait roi du monde. Hors de question.
Cependant, ses menaces l'effrayait toujours. La céleste était à l'instant incapable de bouger. Les liens qui la retenaient au lit semblaient plutôt serrés et ses ailes blessées restaient inertes, incapables du moindre mouvement. De ce fait, leur poids alourdissait la prisonnière qui ne pourrait sans doute pas se redresser tant qu'elle n'aurait pas reprit des forces. Vulnérable, Eliezer savait qu'elle ne pourrait se défendre face à aucune attaque physique et là résidait sa plus grande inquiétude. Le démon face à elle venait par deux fois de la menacer de lui arracher ses ailes, et plus elle s'y opposait, plus elle craignait qu'il ne le mette à exécution. Ces deux appendices faisaient partie d'elle, comme ses bras ou ses jambes. Les lui arracher reviendrait à l'amputer d'un membre, l'handicaper sérieusement et contrairement aux anges, elle doutait qu'elles puissent repousser un jour. Non, c'était hors de question, on ne toucherait jamais à ses bijoux, elle y tenait plus que tout. *

- Tu dois avoir suffisamment de femmes à tes pieds pour faire d'elles tes soumises, tu n'as pas besoin de me rajouter à ta collection. Et saches que ton arguments des '' gentils '' ne fonctionne pas. Je ne peux pas me prononcer pour toute ma race, mais moi je n'ai rien à faire dans vos histoires, et je ne veux pas y être mêlée non plus. Je ne suis pas concernée par ce monde.

* Alors ne me punie pas pour quelque chose que je n'ai pas fait. Mes ailes sont déjà brisées, tu ne pourrais pas faire autre chose que les arracher si tu voulais t'en prendre à elles et je le refuse, je n'ai rien fait pour le mériter.

A vrai dire, malgré le ton assuré que prenait la princesse, la vrekener était terrorisée. Elle étouffait dans cette pièce close, attachée et blessée. Elle était faible, ne s'était pas nourrie depuis des lustres et elle devait se confronter à un homme aussi étrange qu'inconnu mais visiblement mauvais et vil, suzerain d'un royaume de créatures aussi dangereuses que lui. Elle était menacée, en danger, et elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle devait faire, quel comportement avoir. Eliezer était trop jeune pour avoir reçu une éducation aussi poussée que les autres personnalités royales et vivre dans un pays neutre où le crime avait disparu n'avait en rien aidé à la préparer à ce genre de problème. La vrekener était perdue et elle commençait à s'inquiéter de ce sentiment de panique qui menacait de lui faire perdre tous ses moyens. Pour une fois, elle aurait peut-être du écouter son frère et rester à Cyel. *

Je réponds là plus tard, j'viens de perdre tout le peu d'inspiration que j'avais, adieu Uu


Namour : JE SAIS CARREMENT PAS XDDDD Il pourrait faire les deux, j'pense que dans tous les cas elle serait toujours en colère contre lui, c'est une grosse bipolaire maintenant xx (comme les 99% de mes persos, mais au moins là j'peux justifier éé)
Pour Seven j'avais carrément zappé, en effet, j'suis désolée >< J'y rep dès que je sais quoi rep xx (Ici idem)

ET OUI C EST LES VACANCES !!!!!!!!!!!!!!!!! (c'est cool mais c'est pas cool)

Heu ... Ouai mais nan, tu retrouves ton inspi là --' J'ai vu la notif j'me suis mise à sourire comme une conne en mode : kékelleamit kékelleamit ?? Et au final j'ai vu ça, alors t'as intêret de trouver sinon j'te tape --'

Huuuuuuum, c'est donc un putain de choix difficile ! DD8 BORDEL PAUVRE CORVINOU !! Bon, alors il va aller niquer des innocents, histoire de se défouler avant, et ensuite il va aller la chercher et essayer de la comprendre *pauvre gars il y arrivera jamais ;-;* Et ouais c'est clair que là, y à une bonne raison à ce qu'elle soit comme ça ! o/
Si j'avais t'oublies encore, j'te le rappellerais t'inquiète pas ! Uu' *grosse forceuse*

ALLELUIAAA  ( pourquoi c'est pas cool ? :c )

EDIT SO SAD : MAIDEN VA FAIRE SA COLO VIOLETTE DEMAIN NAOOOOOOON PK ELLE FAIT CA ?!!!!!! J'aimais trop ses cheveux blancs, bordel, j'vais être triste :'(((((( *jodie découvre les joies du bbcode*

Baaaaaaaaaaaaaaaaah, il a cas faire les deux, on avisera après xp
Ok éé

Parce que vu que je change de lycée j'verrai plus me potes d'ici, et j'me suis mise à chialer comme une grosse conne vendredi à l'arrivée des bus... Donc d'un côté, cool les vacs, d'un autre... ouais bof



Syan

Dans tous les cas, de toute manière, tout c'était passé très vite. Leur union, leur lien, les tentatives de meurtre, le désir, l'amour, et bientôt le plaisir. La reine avait totalement possession de son libre arbitre et même s'il l'influençait dans la mesure où la caresser comme il le faisait lui donnait envie d'aller plus loin mais surtout de se laisser faire, elle ne le faisait au final que parce qu'elle n'en avait pas décidé autrement. Elle n'y connaissait rien, certes, mais elle savait très bien que ce genre de choses devait se partager et pratiquer à deux -au moins- pour être parfait. Elle laissa échapper un gémissement surprit lorsque le jeune roi glissa son index sur la pointe durcie de son sein douloureux et qu'une décharge comme électrique traversa tout son corps pour aller se piquer sur son clitoris. Qu'est ce que c'était que ça !?
Contrairement à beaucoup d'adolescentes ou de femmes, Syan n'avait jamais même essayé quoi que ce soit seule, elle n'avait jamais rencontré le plaisir, pas même par accident -et quand je dis qu'elle y connait rien c'est rien. Dans une certaine mesure, tout ça pouvait l'effrayer, au moins un peu, parce que c'était inconnu -et elle était loin de se douter de tous les chantages qui pouvaient venir à s'effectuer grâce au sexe, de la torture et du reste- toutefois la curiosité restait maîtresse et ordonnait à la petite égyptienne de se laisser guider.
Comme d'un réflexe, Syan glissa sa main gauche sur la nuque de son époux puis la seconde sur son épaule et gémit une seconde fois alors qu'il mordait sa peau, parfois plus férocement que d'autre, il semblait avoir envie de la mordre profondément, comme pour lui laisser une marque, c'était une sensation enivrante et agréable, jouissive. *


Venzel

Pourquoi était elle là d'ailleurs, que faisait elle sur Terre si ce n'était pas ni pour se mêler de la vie des mortels, ni de celle des démons ? Qu'était elle venue chercher et qu'avait elle attendu une fois ici ? Cette bonne femme était un véritable mystère tout entier qui ne demandait qu'à être éclairci, dans tous les cas Venzel serait prêt à chercher les réponses à ses questions, et s'il devait fouiller plus.. profondément disons, il le ferait.
Il se retint de lever les yeux au ciel, elle n'était même pas convaincante avec son faux air assuré et son ton méprisable, elle avait peur et il le sentait terriblement bien, ça l'excitait même affreusement.

- Si tout ce qui se passe sur Terre ne t'intéresse pas, qu'y es tu venue faire ? Tu peux répondre à mes questions ou esquiver et faire la fille forte, mais à ta place je choisirais plutôt la première option.

Azael
* C'était exactement le désir qu'il ressentait. Un peu comme ces métamorphes qui éprouvaient l'irréprescible besoin de marquer leur compagne, montrer ainsi leur possession par une sorte de revendication physique visible de tous. Azael, à cet instant, ressentait exactement le même besoin : plonger ses crocs à la base de son cou pour la mordre si fort que tous sauraient qu'elle lui appartenait.
Une partie de lui cependant le retenait, l'en empêchait ce qui le retint de planter ses canines dans sa peau. Le suzerain se contenta simplement des taquineries qu'il faisait depuis qu'il l'avait renversé sur le dos et se mit à davantage de caresses. Il n'y avait pourtant plus la moindre sensualité dans ses gestes. L'érudit ne faisait rien pour exciter sa reine et lorsqu'il s'abaissa pour prendre son sein entre ses lèvres, ce fut pour le lécher ou l'aspirer d'une façon presque bestiale, d'un part pressé d'être soulagé, de l'autre incapable de retenir sa partie démoniaque de s'y prendre avec force. il s'agissait pourtant peut-être d'une mauvaise idée lorsque l'on savait que la léopard n'avait jamais eu le moindre rapport avec qui que ce soit, elle risquait fort d'être traumatisé.
Là encore, une partie de lui n'en avait rien à foutre, il avait besoin d'en finir, de la prendre enfin, de se soulager. Les démons étaient vraiment égoïstes.
Sans se soucier de l'avis de la princesse, le souverain se mit à jouer de ses dents sur son téton tandis que sa main libre venait caresser son ventre par dessus le tissu. Fichu robe de mariée, il allait mettre des heures à réussir à la lui enlever, et il ne fallait même pas compter sur la force pour qu'il s'en débarasse plus vite sinon quoi ils ne pourraient jamais retourner à la fête, qu'ils se devaient d'assister jusque la fin. Songeant à cela, le roi se mit à grogner de mécontentement et releva la tête, a demi raisonné, mais pas très content. Sa seule solution ? Qu'ils ne repartent pas d'ici. Aussi posa t il finalement les yeux sur le visage de sa femme pour la questionner, la voix toujours rauque, sans se souvenir qu'elle ne le comprenait pas. Son esprit parlerait pour lui dans tous les cas. *

- Tu veux retourner à la fête après ?


Eliezer
* L'entendre émettre ce conseil la fit serrer les dents, cette menace à peine voilée n'inaugurait rien qui vaille mais elle hésitait à se dévoiler. Pourtant ... Cette information n'avait rien d'important non ? Elle pouvait bien l'expliquer, elle n'avait rien à cacher sur sa venue sur terre. Pourtant, Eliezer restait perplexe, que ferait il de cette information ? Finirait il par la relâcher en comprenant qu'elle ne leur voulait rien de mal ? Elle pouvait toujours tenter le coup ..
Finalement, la vrekener soupira et chercha à se redresser un peu pour détendre ses bras endoloris. Peine perdue, elle du se contenter de cette position allongée pour parler, ce qui commençait à devenir franchement insupportable, et reposa les yeux sur le souverain aux cheveux bleus. *

- Ce n'est pas que ça ne m'intérèsse pas ... Si je suis venue, c'est par curiosité justement, pour en apprendre plus sur les humains. Pas pour me battre ou m'impliquer dans des guerres que je ne soupçonnais même pas, je voulais juste savoir comment vous viviez. Vous êtes terriblement différents de nous, je voulais en savoir plus sur vos moeurs et traditions, c'es tout. Normalement je n'avais même pas l'autorisation de venir sur terre en fait .. Et dis toi que je ne savais pas que j'allais tomber sur toi et ton gouvernement, tous les autres endroits où j'ai été étaient beaucoup plus ... sympathiques et acceuillants.

* Eliezer finit par froncer les sourcils, elle recommençait déjà à parler comme les hommes, une forme de langage qu'on lui avait proscrit sur Cyel car presque .. impolie, mais qu'elle n'avait pu s'empêcher d'adopter à force de voyages.
Et oui, comprenez dans ses paroles qu'elle pense le souverain comme étant humain. *

Syan

Être innocente ou ignorante des choses du sexe ne faisait cependant pas d'elle une fille fragile, et à en croire ce qu'il pensait, il ne voyait pas en elle la fille forte et capable d'attenter à la vie d'un roi qu'elle était. Elle n'était pas faible, elle n'avait pas peur, il ne risquait pas de la traumatiser. Elle avait déjà prouvé par plusieurs fois qu'elle osait donner son avis et qu'elle n'agissait que lorsqu'elle l'avait décidé, elle n'obéissait jamais à la volonté d'un autre, elle ne risquait assurément rien avec lui, parce qu'elle n'hésiterait pas à grogner s'il venait à lui faire mal, elle passerait au dessus de lui si l'envie lui venait, elle n'était ni soumise ni docile, il le savait pertinemment et il ne serait pas le seul à avoir pensé pouvoir la briser, même par accident.

Pour seule réponse évidente à sa question, la jeune vint poser ses lèvres sur les siennes, toute pleine d'assurance, sans avoir hésité, avec une possessivité propre aux dominants, aux démons, parce que même si elle ne le savait pas elle en restait une. (oui elle est hybride et nan j'me goure pas Uu') On aurait presque put croire qu'elle avait embrassé toute sa vie, elle ne s'y prenait pas mal au contraire parce que ça devenait inné, comme tout chez elle à l'instant. Elle se sentait attirée par le roi, son corps tout entier se sentait attiré par sa personne, elle ressentait un manque depuis des années qui avait été comblé en le rencontrant, mais qui n'était toujours pas totalement abolit, elle avait besoin d'une chose en plus, d'une toute petite chose qui se révélerait au final être très importante. Elle avait besoin de sa marque sur elle comme n'importe quel couple d'immortel lié, les âmes soeurs devaient respectivement porter la marque de leur compagnon ou compagne pour se sentir enfin entier, ça scellait ledit lien, en quelque sorte, sauf qu'elle, elle ne se gênerait pas pour le mordre.
Alors qu'elle s'était redressée pour prendre possession des lèvres de son roi, la jeune femme s'était mise à vouloir le déshabiller, sans toutefois s'être permise de lui arracher ses vêtements puisqu'elle ne savait pas s'il les remettrait ou non. Lorsque Azael tira d'un coup sec sur sa robe et en réduisit en lambeau le corset, elle sourit et fit de même en lui retirant sa chemise. Les boutons sautèrent et étrangement elle se dit qu'elle aimait ça, le déshabiller sauvagement. Aucune experience mais un instinct parfaitement développer, il serait le plus surprit des deux dans toute cette histoire, et peut-être finirait il par cesser de la voir comme une enfant, elle n'en était pas une, elle ne l'avait jamais été.


Venzel

Le roi haussa un sourcil, amusé visiblement, peut-être même autant qu'il était outré. Lui ? Un vulgaire et faible petit humain ? Mais-bien-sur.
Venzel se mit à sourire, elle était encore plus ignorante qu'il ne l'avait imaginé mais il ne comptait pas lui cacher ce qu'il était et où elle se trouvait, quel avantage gagnerait il à lui cacher quelque chose que tout le monde savait déjà ? D'autant que si jamais elle devait lui appartenir un jour et qu'il la laissait se promener librement dans les rues, elle parviendrait à s'attirer des problèmes à ne rien savoir.
Il s'approcha donc davantage du lit et vint même s'y asseoir au bord.

- il pouffa Quoi ? Moi ? Humain ? il eut un rire bref Je suis pas humain, je suis un démon très chère et tu te trouves en démonarchie, il n'y a pas de gouvernement, juste trois tyrans qui ont pris la Terre par la force il y a d'ça neuf ans. Ne te méprends pas, si toutes les autres villes où tu es allée étaient en apparence sympathiques et accueillantes, c'est soit simplement parce que tu es tombée en ville démoniaque, et puisque tu ressembles comme deux gouttes d'eau à une succube ou sa soeur Erinyes, les nôtres t'ont considérée avec beaucoup d'amitié. Soit... tu es tombée sur une ville réfugiée ou rebelle, mais j'en doute fort, avec tes ailes tu aurais été abattue à vue. Tous les gens que tu as pu voir ne sont pas humains, nous sommes tous des diables et diablesses, certains mineurs, d'autres puissants -et même terriblement sexys eh- (c'est lui qui dit ça et il a raison ce con) les humains ont été réduit en esclavage, les dragons ont été exterminés, les surnaturels sont nos larbins, enfin peut être à part les vampires qui restent totalement neutres, de toute manière je penserait pas pouvoir faire confiance en un gars qui boit le sang de ses victimes, enfin bref. Nous sommes mesquins et malveillants, vils, complètement barges, puissants, nous sommes supérieurs à vous, mais je pense que ta race est parente à la nôtre, alors tu vois princesse, toi et moi, au fond, on est pareils.

Azael
* Le démon fut surprit de voir l’enthousiasme de sa princesse lorsqu'elle prit les devant en déchirant sa chemise, ne s'étant pas même attendu à la voir oser poser les mains sur son torse. Pourtant, la léopard n'hésita pas à faire l'un comme l'autre. Aussi surprit qu'intéréssé, le souverain se mit à sourire lorsqu'il sentit les doigts agiles de sa reine parcourir ses pectoraux avec envie peu après qu'elle ai écarté les pans de sa chemise sombre. Syan avait la peau chaude, agréable au toucher et ce fut au tour de l'érudit de ressentir de longues décharges lui parcourir tout le corps jusque son sexe déjà durcit par l'excitation. Lui même, après l'avoir vu si assurée, avait du mal à penser correctement, ne pas se tendre sous ses caresses comme un chat l'aurait fait pour attendre de voir jusqu'où elle pouvait aller. Cependant, Azael n'était à l'instant pas d'humeur aux explorations et tenait plus à en finir " vite " qu'à passer des heures à quelques préliminaires pour que la princesse puisse se faire la main. Il se débrouillerait pour l'exciter suffisamment et il la pénétrerait ensuite, voilà tout. D'ordinaire, le démon n'hésitait pas à prendre son temps, mais là il n'en avait pas envie, il la désirait trop pour patienter encore.
Lorsque Syan finit par se saisir de nouveau de ses lèvres avec une telle passion qu'il en resta bouche bée, le souverain en profita pour finir de dévoiler sa poitrine puis caresser ses côtes : il ne tarderait pas à diriger ses mains plus bas sur ce corps parfait, pour en savourer toutes les courbes. Du côté de son esprit, son imagination continuait de s'affoler. Déjà perdu face à toutes les images lubriques qu'il avait reçu alors même qu'elle ne faisait que de se nourrir, Azael n'aurait jamais cru possible pouvoir continuer de l'imaginer dans tant de situations différentes alors même qu'ils passaient à l'acte. Même son esprit voulait le rendre fou, mais au final, il n'était pas le seul. Plus que des images, l'immortel ressentait des émotions qui ne lui appartenaient de nouveaux pas, des désirs qui, quoi que semblables aux siens, différaient de par leur nature '' féminine '' et cela empirait les choses. Syan était aussi excitée que lui, et plus que de le laisser s'en rendre compte par l'odeur, elle le lui faisait aussi comprendre par pensées, deux fois plus de travail pour cet esprit qui peinait déjà à ne pas perdre pied. Cette gamine surprenante et audacieuse était en train de rendre cinglé le grand roi démoniaque, second des Easus et millénaire d'âge et d'expérience [ça ne veut rien dire xx ], jamais cela n'aurait du arriver.
Finalement, Azael relâcha cette langue qu'il avait prit entre ses lèvres durant plusieurs secondes et vint s'abaisser de nouveaux sur le corps de sa belle, désireux de la marquer. Incapable de se retenir, l'homme vint la mordre sur le sein gauche où il serra la mâchoire si fort sur son mamelon que le sang vint à couler lentement : le seul moyen de la marquer à vie.
Sa revendication aurait été faite ainsi s'il avait été métamorphe. Il ne l'était certes pas, mais il en ressentait une immense satisfaction, sorte de fierté masculine et primaire [ j'ai faillit écrire primal xD ] qui lui fit avoir un sourire presque mauvais tant il était lourd de sous entendu, de contentement. *

Eliezer
* La vrekener vit d'un assez mauvais oeil que le démon s'approche d'elle, tant que seul un mètre les séparait. Jusqu'alors, son appréhension avait principalement été due à l'inconnu, la crainte de savoir si cet homme disait la vérité ou jouait la comédie, s'il était véritablement mauvais ou si ce n'était que pour l'interroger. Mais plus le temps passait, et plus Eliezer en venait à craindre qu'il soit véritablement sincère. Peu auraient élaboré un mensonge si compliqué, et puis d'autres rumeurs confirmaient ses paroles. On ne lui avait certes jamais parlé de cette démonarchie en pleine prise de pouvoir, mais nombreux étaient ceux de son espèce qui lui avait interdit de s'approcher d'un infernal, réputé pour sa méchanceté, sa perversité. Ces êtres, à en croire sa propre royauté, ne méritait pas de vivre si c'était pour faire le mal, et cette opinion se comprenait d'autant plus que sa race était la race gendarme, existant pour contrôler les surnaturels et les empêcher de s'entre tuer. Cela expliquait d'ailleurs les départs réguliers de nombreux mâles vrekeners en fait ... Peut-être mettaient ils en place une riposte. De toute façon tenue loin des conseils de guerre, la jeune femme n'en savait rien et ce n'était pas non plus le moment de s'en inquiéter. Le plus alertant restait cet homme désormais assis à côté d'elle - trop proche de ses ailes qu'il avait menacé d'arracher à son goût - qui prenait un malin plaisir à détruire tous ses espoirs, en lui apprenant qui il était et où elle était enfermée. Eliezer n'avait autres choix que de le croire, mais la suite des événements l'effrayait. La aussi, il s'agissait de la peur de l'inconnu. Que lui ferait il ? Que vivrait elle ? Comment ? Elle ne voulait pas passer sa vie avec des démons ... !
Aussi, lorsqu'il supposa qu'elle leur était parentée, la vrekener fronça de nouveau les sourcils - sa mimique favorite aujourd'hui - visiblement en desaccord. *

- J'en doute. Si tout ce que tu dis est vrai, alors non, on est loin d'être semblable toi et moi. Mais si ça t'arrange de le penser, vas y. Et libères moi. Mais puisque j'en doute, autant que tu continues d'éclairer ma lanterne. Maintenant que je sais quel enfoiré tu es, dis moi où je suis, et ce que je vais devenir ? Ce serait sans doute plus enrichissant que ta modestie.

* La jeune femme s'obstinait à lui tenir tête, et pourtant ses bras tremblaient. Elle pourrait mettre cea sur le compte de la douleur, mais cela aurait été mentir. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de maintenir ce masque. *

Syan

Ne savait-il pas que les démons aussi, marquaient leurs âmes soeurs ? Qu'il eut été (qu'il eut tété o/) un métamorphe ou comme aujourd'hui un démon n'aurait rien changé, il demeurait dans tous les cas ce besoin primaire de marquer la personne qui lui appartenait, de montrer à d'autres grâce à une marque plus que voyante qu'elle était à lui. A l'instar, Syan elle aussi ressentait ce besoin fort de planter ses crocs dans la chair de l'homme qui était désormais à elle, et à personne d'autre. Ce qui était un peu gênant était le fait qu'elle ne désirait pas marquer que son cou et mourrait d'envie de lui retirer son jean pour mordre le haut de sa cuisse, sur l'aine -l'entrejambe quoi. Elle ne savait pas pourquoi elle en avait si fortement envie, et elle n'était pas censée savoir que les femmes adoraient apposer leur empreinte sur cette zone du corps masculin.
Cela n'avait pour le moment cependant aucune importance puisque la reine se cambra en le sentant percer sa peau, un mélange de douleur et de plaisir intense, c'était fort (en chocolat) et elle en aurait presque redemandé, davantage encore maintenant qu'il se mettait à lécher le sang qui glissait lentement entre ses seins. Elle gémit plusieurs fois, certes doucement, mais elle était persuadée qu'elle finirait par le faire plus fort. Il avait cru qu'elle était une petite fille ? L'avait il aussi imaginée timide et pudique ? C'était ridicule. Syan se débarrassa elle même du reste de cette robe gênante et retourna le roi, le faisant rouler sur le dos, et vint s'asseoir à califourchon sur lui. Comme elle en mourrait d'envie, elle s'abaissa, seulement vêtue d'une petite culotte en dentelle noire, et vint mordre aussi fort que possible la gorge du roi (je rappelle au cas ou que la gorge et le cou c'est pas pareil puisque tu sembles souvent les confondre ou du moins faire passer les deux pour la même chose Uu). Une sensation divine et puis un long frisson la parcouru, si l'homme était exquis, son sang l'était également.


Venzel

- Si ça peut te rassurer, j'ai jamais dis que tu pouvais être une pourrie dans l'âme, moi si, mais parce que je suis né comme ça, la seule chose qu'on a en commun, c'est le fait d'appartenir à la même race, tu sais, ce qui forme un ensemble de sous races. De toute manière, je doute que quelqu'un puisse être aussi cruel que moi, c'est comme ça. M'enfin là, t'es à Edenis, la Capitale, plus précisément dans le château Eredor allongée sur un lit en compagnie du roi le plus sexy qui puisse exister, je viens de faire de toi ma favorite, et en tant que favorite du roi, tu dormiras maintenant dans mon immense chambre, dans mon lit, et avec moi évidement. Enfin, quand tes ailes auront été soignées et quand je serai sur que tu ne pourras plus rien trancher avec tes ergots, comme ma royale tête par exemple, j'ai la peau dure, mais j'aimerais autant éviter de prendre des risques.

On frappa à la porte, les médecins envoyés par Azael, Venzel fit glisser ses doigts sur le ventre à demi découvert de la jeune femme, le temps de la faire frissonner -violemment d'ailleurs- et puis il se leva.

- Ma première princesse, c'est mon tour visiblement. Mais... je me demande si je vais être obligé de te briser pour te faire obéir. Surprends moi, de toute manière tu n'as pas le choix, tu ne pourras jamais repartir d'ici.

Et il s'en alla.

Arrête ce jeu de mot je l'imagine toujours xD Il avait été, il avait tété, etc xD

Et si j'suis pas complétement conne, pour moi, l'ensemble c'est le cou, la gorge j'dirais côtés/avant, nuque arrière --'

Azael

* A vrai dire, Azael n'avait jamais ressentit le besoin de marquer qui que ce soit. Qu'il s'agisse d'une vulgaire prostituée ou de la vampire qu'il voulait faire devenir sa reine, jamais l'érudit n'avait ressentit le besoin, ni même le désir de mordre quelqu'un. Il savait évidemment que nombre de démons et autres infernaux raffolaient de cette violence, parfois même quelques dragons comme il en avait entendu parler, mais cela n'avait jamais été son cas. Etrange et mystérieux démon qu'était cet homme mystérieux et savant. Il fallait avouer que le suzerain n'avait jamais vraiment été comme ses confrères à cornes, qu'il s'agisse de ses frères ou d'autres diables haut placés. Enfant frêle et solitaire, son obstination à se plonger sans cesse dans des livres de sciences ou d'histoire lui avait longtemps valu de nombreuses moqueries, de telle sorte que l'érudit avait finalement finit par détester cette race à laquelle il appartenait, à son goût si primaire de sexualité et de douleur qui en venait à renier quiconque s'intéressait à la découverte et les langues. S'il en était venu à devenir comme eux ? Azael avait grandit, avec lui l'arrivée de désirs d'adultes, de fantasmes et de réactions qu'il n'aurait jamais imaginé avoir, et puis également la prise de confiance en soi. En effet, le jeune homme avait longtemps été de ceux qui avaient tout dans la tête, mais rien dans les bras. Comme ... personne ne le savait, l'enfance des trois monarques avait été à la fois difficile et douloureuse, et le démon avait longtemps été celui qui en prenait le plus pour son matricule. Trop maigre, trop faible, trop hautain. Ses ruses pour échapper aux infernaux plus âgés ne marchaient pas toujours, et l'humiliation qu'il leur imposait souvent se retournait contre lui. Lorsque enfin, arrivé à l'adolescence, l'érudit prit soudainement en muscle et en taille, il prit un malin plaisir à se venger. Depuis ce temps, Azael n'hésitait pas à employer la violence pour régler des problèmes qu'il ne voulait - non pas qu'il ne pouvait - résoudre par la diplomatie, et il finit par se faire sa réputation. Ceci prit des siècles, ce fût laborieux car comme ses deux frères venir d'une classe pauvre n'aidait pas, mais le résultat était présent. Et puis ... Son autre avantage avait été d'utiliser ces démons - car aux débuts, ce fût des démons - pour améliorer ses connaissances des capacités surnaturelles de leur race et les retourner contre chacun qui osait lui bloquer la route. Durant une longue période, Azael Easus avait été précurseur de ces hommes allemands, bien décidés à utiliser les déporter juifs ou résistants pour de nombreuses expériences scientifiques. Il avait découvert le fonctionnement des muscles des siècles avant De Vinci, et ses dessins étaient milles fois mieux de toute façon. Non ?
Quoi qu'il en soit, malgré son statut, sa puissance et toute sa capacité, Azael était bien loin des créatures qui peuplaient les Enfers, et pour en revenir au sujet initial, ne faisait que peu de choses qui leur était habituelle. Aussi fut-il surprit de prendre tant de plaisir à plonger ses canines dans la chair de sa reine, de resserrer la mâchoire jusqu'à laisser couler quelques filets de sang carmins et d'apprécier tant receuillir cette saveur sur sa langue. Le monarque était de ces démons à aimer le goût du sang, mais jamais il n'avait eu l'envie d'une telle dégustation en plein ébat. Jamais il en aurait rêvé.
Et se faire mordre en retour ? Le pied. Là aussi, c'était la première fois, et savoir que Syan serait l'unique être à pouvoir partager cet instant avec lui l'emplit d'une sorte de satisfaction purement masculine, possessive et fière. La douleur avait été brève, comme un courant éléctrique qui, une fois son corps parcourut, se ferait instantannément oublier, mais il avait aimer cela. Le roi n'était pas masochiste, mais il ne dirait pas non à d'autres morsures.

Lorsque sa princesse le repoussa pour échanger leur place, l'érudit se surprit à l'accepter. Il se mit même à sourire, une esquisse en coin à la fois sensuelle et excitante, calculatrice et lourde de promesse. Syan, reine audacieuse, installée à califourchon sur sa taille s'était mise à avoir une moue espiègle en le voyant sourire de la sorte, comme amusée et de nouveau confiante. Où était passée l'enfant qui n'osait tendre la main vers un fruit par peur de ne pas avoir le droit d'y toucher ? Aucune idée, mais il aimait tout autant sa remplaçante : cette femme courageuse qui n'hésitait pas à prendre la place du dominant sans crainte de représailles. Et ... Il l'acceptait, de la lui laisser. Là aussi, une première, car d'ordinaire le démon n'était pas de ce qui laissaient faire tout le travail. Il était celui qui donnait du plaisir, aussi macho que possible, jamais une femme n'avait ne serait-ce qu'osé mener la danse. Peut-être le souverain avait il eu quelque chose à prouver, après toutes ces remarques et moqueries qu'il avait toujours subie, comme quoi s'il ne cessait d'étudier il deviendrait bientôt un incapable, qu'il ne devait pas pouvoir réussir à faire jouir une femme ou toutes ces choses qu'on lui avait toujours répété - même Venzel rappelez vous. Mais pourtant aujourd'hui, le marié n'hésitait pas à accepter de céder cette place, ce rôle qu'il s'était imposé, pour voir jusqu'où sa femme pouvait aller. Il ne désirait pas la brider à tout lui interdire, hors de question.

Lorsque finalement Syan s'abaissa pour embrasser sa gorge, lécher la morsure qu'elle lui avait fait, Azael se remit à frissonner. Sa main sur les côtes de l'égyptienne, juste sous le galbe de son sein, l'homme vint glisser la seconde dans son dos, l'abaissant jusque caresser l'arrondi de ses fesses par dessus l'étoffe noire. Il ne fit rien de plus cependant, car sa curiosité avait été piquée, et il voulait voir si la léopard irait plus loin, oserait suivre ses pulsions ou bien lui laisserait reprendre les rênes. Il était curieux. peut-être l'inexpérience la bloquerait, serait elle perdue, dans quel cas il l'accepterait et lui montrerait, mais il voulait découvrir si elle pouvait de nouveau le surprendre. *

Eliezer
* L'héritière de Cyel n'avait rien eu le temps de dire. Aucune nouvelle question, pas la moindre opposition, ni même quelques explications en plus. Nada. Eliezer devrait trouver des réponses seules, calmer sa peur par des suppositions qui n'auraient rien de rassurantes et satisfaire sa curiosité par seulement son imagination en espérant ne pas perdre les pédales avant. Car plus que de devoir répondre à des interrogations qu'y n'auraient pas de réponses avant plusieurs heures, la vrekener devait faire face à d'autres problèmes physiques. La fin, la soif, la douleur, la claustrophobie. La céleste aurait tout donné pour apercevoir le ciel, sentir l'air, respirer l'odeur de la nature, juste ... quitter cette boîte en pierre. Et elle n'était là que depuis 5 heures ...
Eliezer ne put se plonger à ses reflections que une heure plus tard, lorsque les trois médecins eurent finit de la manipuler dans tous les sens sans la moindre délicatesse. Visiblement incapable de comprendre sa langue, aucun ne connaissait non plus les anti douleur - même dans son royaume il y en avait - et cet interlude pour la soigner lui fit causa davantage de souffrance qu'autre chose. Elle qui, durant les 20 minutes écoulées avec le souverain, avait été incapable de sentir ses deux immenses appendices en avait à l'instant très bien conscience. Les mouvements avaient faits revenir la douleur, et désormais elle avait la sensation que celle ci ne faisait qu'empirer. D'abord sourde, celle ci était devenue de plus en plus puissante, tellement qu'elle finirait au bout de 25 minutes à en avoir des sueurs. Et puis elle avait horriblement soif ...
Comprenez alors que la princesse n'eut pas beaucoup le loisir de réfléchir aux promesses du souverain. Malgré qu'elle y ai tenté durant de nombreuses minutes, elle n'arrivait pas à se concentrer pour élucider le problème, trouver une stratégie à adopter pour leur nouvelle rencontre et ainsi se libérer de là. Et puis cette histoire de favorite l'intriguait. Elle ne voulait certes pas finir dans son lit, ce qui pour elle était signe de relation amoureuse et même de sexualité, mais elle aurait aimé en savoir plus. Il ne fallait pas être idiot. Favorite = traitement de faveur, et si cela pouvait lui offrir de sortir de cette cage ... Elle accepterait immédiatement. Pourtant, la céleste n'avait pas confiance en cet homme, et plus elle y pensait, plus elle soupçonnait une anguille sous la roche. Juste non ? Et puis encore cette histoire d'aile. Comment pouvait il s'assurer que ses ergots ne tranchent rien ? Elle n'avait certes pas encore acquis la force et la solidité d'un vrekener adulte, mais elle gardait quelques avantages, notamment le tranchant de ses extrémités, mais comment l'atténuer ? Bonne question.
La jeune femme finit cependant par cesser d'y penser, incapable cette fois d'ignorer la douleur dans ses deux immenses ailes blessées. Plus que la sueur qui s'était mise à perler à son front, Eliezer voyait sa température monter furieusement, comme malade. Elle avait peut-être été davantage atteinte qu'on ne l'avait cru. Et si ses plaies s'infectaient ? Il faudra du temps pour qu'elle se rétablisse, au fond comme n'importe quelle blessure humaine à un bras ou une jambe par exemple, mais elle craignait désormais des complications. Fractures ouvertes, ça ne disparaissait pas comme ça, surtout sans plâtre, et avec de gros incapable brusques qui auraient réussit à empirer son cas si elle n'avait pas gueulé au dernier moment quand on lui souleva l'aile gauche, si fort qu'elle cru qu'on allait la lui arracher.
Sa dernière pensée fut justement de se dire que son état n'allait cesser d'empirer, lorsque finalement elle sombra à nouveau dans l'inconscience, deux heures plus tard, brûlante. *

Syan

Alors comme ça Azael avait été l'un des précurseurs de la torture ? Avait-il réellement fait en sorte que toutes ces expériences sur ces pauvres hommes et femmes, même sur les enfants d'ailleurs, aient-eu lieu ? Personne n'en douterait vraiment, le roi aurait bien été capable de le faire, et puis il était vieux de plus d'un millénaire, il avait effectivement largement pu causer ce genre de choses. Un secret qu'il devrait pourtant garder pour lui, un secret que ses frères connaissaient et qu'Azael devrait les forcer à garder, mais un secret qu'il ne devrait pas lui communiquer, à elle, même pas par inadvertance. Elle lui en voudrait à vie, elle tenterait forcément à repartir de la Capitale et jamais sans sa vie.
Déjà imaginer toute la souffrance causée par son mari la rendait malade, mais savoir que toute la torture gratuite infligée par les allemands lors des deux grandes Guerres sur Terre avait été ordonnée par Azael la tuerait. Elle lui avait accordée une deuxième chance qu'il ne méritait pas, elle se haïrait d'aimer ce sale personnage et s'en voudrait à mort. Toute la gent démoniaque était pourtant malheureusement au courant, ou pour la plus grande partie, chacun des trois souverains avait fait quelque chose de terrible dans sa vie et c'était ça qui les rendait si méprisables et terrifiants, tant aimés par leurs semblables et haït par les humains et les surnaturels. Au fond, ces trois hommes étaient peut-être aussi malades que les nazis à l'époque.

La question ne se posait pourtant pas, Syan n'était au courant de rien et ne le serait sans doute pas avant longtemps, voire jamais. Tout ce qui comptait était l'instant présent, et dudit instant, on ne retenait qu'une chose : la Reine avait carte blanche. En effet, Azael n'était pas homme à laisser la place aux autres, il était macho -comme les deux autres- et refusait, et de se laisser commander, et de se soumettre. Là, il acceptait de faire les deux parce que... on ne savait même pas pourquoi. Syan ne le connaissait pas mais elle était toutefois très étonnée qu'il l'ait laissée faire, voilà pourquoi elle continua.
L'hybride se redressa, les yeux rivés sur la morsure qu'elle lui avait faite, puis se pencha de l'autre côté pour venir lécher le cou du jeune homme de sa petite langue rapeuse (elle est à moitié léopard, les léopards -et autres félins- ont la langue rapeuse, donc elle aussi) tout en caressant son torse du bout des doigts. Elle frémit en sentant les mains de l'homme venir se poser sur sa peau, l'une sous son sein tendit que l'autre découvrait son postérieur, ses caresses lui faisaient du bien et la rendaient toute chose, elle ne pouvait qu'à peine mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, c'était magique, voilà tout. Elle ne résista pas à l'envie toute primaire qu'elle ressentait cette fois de mouvoir son bassin, de le frotter contre le sien.
Après un certain moment passé à se faire du bien à frotter son clitoris -quelque chose qu'elle ignorait jusque là- contre le sexe en béton de son époux, et ce en poussant quelques gémissements légers plus semblables à des soupirs qu'à d'autres choses, Syan se redressa et recula, assise, pour venir défaire le pantalon de son compagnon. Elle avait quelque chose à libérer.
Lorsqu'elle lui eut enlevé le bas, Syan observa la bosse du caleçon et ce qui en dépassait. Elle avait déjà vu son membre dans l'une de ses visions à lui, où il avait imaginé sa femme venir le lécher, accueillir entre ses lèvres la peau rose, ça l'intrigua.
Le roi pensait à tort qu'elle était une enfant, tout ça parce qu'elle avait un visage angélique et qu'elle était ignorante des choses du sexe et de la vie en général. Elle semblait être innocente -elle l'était- mais elle n'avait pas peur comme la plupart des vierges en ce monde, Syan était sauvage et beaucoup plus adulte qu'il ne voulait bien l'admettre. Il put sans doute le remarquer à la manière dont la jeune femme observait sa queue, elle était juste curieuse, elle n'avait aucune appréhension, elle avait confiance en elle, et plus surprenant que ça, en lui. Elle voulait le découvrir et ainsi abaissa t-elle le vêtement jusqu'à le retirer totalement. Devant ce sexe dressé pour elle, elle ne sembla qu'éprouver de la perplexité, rien d'autre, et c'est pour cette raison qu'elle glissa sur la peau tendue ses doigts fins et froids. Du bout de ceux ci elle fit frémit son compagnon et esquissa un sourire en le voyant grimacer. Quoi ? Monsieur ne s'attendait pas à ce qu'elle agisse de la sorte ? Pensait il plutôt qu'elle se mettrait à trembler et qu'elle reculerait, de peur ? Il la connaissait tout simplement très mal.


Venzel

Venzel n'avait pas été témoin de ces séances de soins, il était parti dormir et avait rêvé de choses plus ou moins belles, il avait certes cauchemardé sur la fin, mais ça arrivait si fréquemment qu'il n'y prêtait plus d'attention, même si le cauchemar en question se répétait de plus en plus... Le roi savait ô combien ses médecins pouvaient être doux comme ils pouvaient se montrer brusques et durs, ils ne faisaient de toute manière attention aux blessés que lorsque ceux ci se trouvaient être des démons ou alors seulement lorsque l'un de leurs supérieurs donnait l'ordre de faire attention. Ca n'avait pas été le cas, mais Venzel n'y avait pas pensé et s'était plutôt imaginé que les docteurs trouveraient ça logique de ne pas brutaliser la vrekener. Bande d'incapables.
Lorsque le souverain vint la voir le lendemain, parce qu'on lui avait prescrit du repos -à elle, matin, il la découvrit inconsciente et brûlante. Elle suait et transpirait la maladie. Ses ailes avaient seulement été bandées et replacées dans la même position qu'auparavant. Il ne fallait pas être un savant pour comprendre que la peau s'étirait, que les os ne se touchaient pas et que rien ne se refermerait dans cet état. Les plaies n'étaient pas plâtrées, rien n'avait été fait correctement. Venzel gronda et sortit de la chambre, furieux.
Après quelques secondes passées dans le bureau des médecins à gueuler après ceux ci, il leur ordonna de mieux faire, placer les ailes de sa nouvelle favorite sur des meubles de hauteur du lit, pour les situer sur un même horizon, et s'occupa d'aller chercher de quoi nourrir celle qui se prenait pour une ange. Lorsqu'elle se réveilla, il était en train de lui éponger le cou.

Azael

* Précurseur ne signifiait pas commanditaire, Azael n'avait jamais rien ordonné aux allemands lors de cette guerre dévastatrice. Je n'irais pourtant pas jusque dire qu'il n'avait aucun lien avec ce peuple, il avait prit un malin plaisir plus d'une fois à les aiguillonner sur les différentes étapes d'une expérience, où rien que sur l'idée, et il ne s'était pas contenté de ce massacre. Mais vous avez raison, ne parlons pas des sujets qui fâchent et venons en à l'essentiel.

Pour vous dire la vérité, Azael était plus que surprit que de redécouvrir l'audace de sa princesse. L'homme aurait du savoir pourtant, que derrière ses maigres bras et son visage d'enfant se cachait une femme au courage assez fort pour s'attaquer à un roi, le poignarder à deux reprises, l'empoisonner et l'insulter, désobéir à ses ordres et fuir. Pourtant, qui aurait cru qu'après l'avoir regardé si curieusement en voyant ses fantasme, cette léopard se décide à avoir autant de culot. Le suzerain aurait parié sa main au feu que la mariée aurait détourné les yeux, intimidée avant de lui laisser les rênes, mais au final, il était encore plus heureux de découvrir à quel point elle pouvait le surprendre. C'était encore mieux que de la pencher en avant et la pénétrer comme toutes les autres. Azael était un démon curieux qui se lassait très vite, les putes il les choisissait toujours avec le plus grand soin, tout comme les esclaves à son service et aimait qu'elles le surprenent. Et pour le moment, avec elle, il était servit .... Génial.
Son sourire s'était très vite agrandit, remplaçant une très agréable surprise. Le monarque aimait visiblement ce qu'il voyait, ce qu'il ressentait, et peu pouvaient se vanter d'avoir réussit à le mettre de si bonne humeur. Syan avait vraiment beaucoup de chance, car on ne pouvait parler d'expérience ici, Azael avait déjà saisit qu'il s'agissait d'une première fois. Et elle parvenait à s'y prendre d'une façon si ... agréable que l'homme était plus excité que jamais. C'est sûr qu'après s'être frottée à lui comme elle venait de le faire juste pour satisfaire son plaisir .. il y avait de quoi faire perdre la tête à plus d'un homme, surtout lorsque l'on continuait de croire que la femme qui se soulageait sur votre bassin était de ces adolescente pudique et timide qui n'oserait pas même avouer qu'elle désirait le corps d'un être du sexe opposé. Sa surprise avait été d'autant plus importante qu'elle n'avait jamais cherché à dissimuler ce qu'elle voulait, ni ce qu'elle ressentait, et il aimait ça aussi.
Lorsque finalement elle vint à soulager son propre sexe de la pression de ses vêtements, Azael s'étonna de nouveau de la voir si sûre d'elle. Syan n'avait vraisemblablement peur de rien mais était juste curieuse. A l'instant, l'érudit aurait tout donné pour lui apprendre tout ce qui l'intriguait.
Le démon avait evidemment frissonné puissamment lorsque ses doigts fins avaient glissés avec lenteur sur son sexe durcit, contractant ses membres tandis qu'il se retenait déjà de donner un coup de bassin dans sa main encore à demi tendue. Elle ne l'avait même pas encore saisit, et il perdait déjà la tête. Se mordant la lèvre, le benjamin des rois laissa son sourire disparaître pour réfrener ses pulsions et de nouveau, se fit violence pour laisser la jeune femme mener la danse.
Il tint 3 secondes avant de lui demander de prendre sa verge dans sa paume, chose qu'elle ne dut evidemment pas comprendre. Mais bordel, elle ne pourrait pas continuer longtemps sans qu'il n'arrive à se retenir d'en finir. *

Eliezer
* Gueuler auprès d'incapables n'aurait pas été très utile si Venzel n'avait pas été leur roi, et plus craint que respecté. Pourtant, il ne fallait pas s'attendre à des merveilles. Peu étaient spécialisés dans ce genre de blessures aux ailes, peu même comprenaient bien comment celles ci fonctionnaient. Les appendices démoniaques n'avaient pas de plumes - où seuls quelques exceptions - ni d'os mais simplement une puissante membrane, trop différentes des oiseaux. Sur ce point, les anges ressemblaient davantage aux vrekeners que les démons, et puisque ces derniers s'amusaient davantage à les leur arracher plutôt que de les soigner ... Aucun ne savait visiblement quoi faire. Aussi, aucun plâtre ne lui fût mit, impossible à poser de toute façon et plutôt que d'essayer de trouver des meubles qui n'existaient pas dans cette pièce pour soutenir ses ailes, on la fit plutôt descendre du lit pour l'allonger sur le sol. Il ne s'agissait pas de la moquette qui couvrait les planchers des suites royales, il n'y avait donc là rien ni d'agréable, ni de chaud mais au moins n'avait elle plus rien qui tirait sur ses muscles endoloris, ses os brisés, tout était sur le même plan et il s'agissait là du seul point positif. La couverture mise sous son dos ? Elle avait sans doute été posée par ce souverain las des bêtises de ses sujets démoniaques, qui n'avait sans doute même pas eu le courage d'aller pousser sa gueulante une seconde fois. Quelqu'un de stupide restera quelqu'un de stupide malgré toutes les tentatives pour l'éduquer ou le faire réflechir. Ce groupe d'homme choisit pour la garde médicale de ce jour faisait visiblement parti de ceux là.
Lorsque Eliezer rouvrit finalement les yeux, elle se trouvait encore plus faible que la veille. Elle n'avait d'ailleurs toujours pas été nourrie et peinait à garder les paupières ouvertes. La forme floue penchée au dessus d'elle lui rappelait un homme qu'elle ne pouvait toujours pas nommer et dont le souvenir était aussi diffut que sa vision actuelle, mais elle sentait que la fraicheur qui la parcourait enfin lui était dûe, et sans doute aussi l'absence de douleur. En vérité ... Tout était approximatif, ses notions internes comme ses perceptions externes et il aurait fallu être idiot pour ne pas mettre cela sous la cause d'un médicament enfin administré visant à diminuer ses souffrances. Cette drogue médicinale fonctionnait d'ailleurs très bien car la vrekener n'avait plus conscience de la moindre douleur mais elle restait horriblement faible. Pourtant, la jeune mortelle se souvenait encore assez nettement des événements de la veille, et malgré qu'elle soit à l'instant incapable de faire le lien entre la tignasse bleue toujours à sa droite et le démon arrogant du jour précedent, elle se rappelait encore très bien avoir été blessée et attachée, enfermée dans une pièce sombre. Et de ça, rien n'avait changé. Les chaînes encerclaient toujours ses poignets malgré qu'ils soient cette fois rattaché aux pieds du lit et non plus à la tête et le ciel était toujours absent. Aussi, sa première parole fut pour ses bras épuisés encore relevés, alors même qu'elle refermait les yeux sous la fatigue, à peine capable de bouger la tête pour montrer sa conscience. *

- Détaches moi ...

* Elle n'était pas un danger, d'abord parce qu'elle ne voulait s'en prendre à personne mais aussi parce qu'elle était incapable de vouger, il était inutile de la garder attachée .. Elle ne pouvait même pas s'asseoir, alors attaquer quelqu'un ... *

Syan

Syan était peut-être une adolescente ignorante des choses de la vie, mais elle n'en demeurait pas moins courageuse, intrépide, curieuse et autant dire qu'on ne la qualifiait pas de sauvage pour rien. Azael avait beaucoup à en apprendre sur elle alors même qu'il pensait déjà la connaître par coeur, l'habit ne fait pas le moine mon bon roi, et la désormais reine n'était ni pudique ni timide, elle fonçait bien souvent dans le tas sans réfléchir parce qu'elle était plutôt d'une nature impulsive mais elle restait une personne intelligente qui savait aussi prendre son temps pour prendre des décisions avant d'agir. Syan était sure d'elle, elle avait de l'assurance, hésitait rarement et avait rarement des remords après avoir fait un choix. Il ne connaissait même pas du tout, en fait. Penser qu'elle aurait détourné le regard, penser qu'elle aurait rougit ou même pire, qu'elle aurait prit peur, foutaises.
La jeune femme posa ses beaux yeux verts dorés sur le visage de son époux qui semblait être à deux doigts de craquer et de se relever, il avait l'air... désireux de davantage d'attention et puisqu'elle avait également un excellent sens de l'observation, elle remarqua tout ce qui chez lui changeait. Il tremblait, les battements de son coeur s'était accélérés, il commençait à transpirer et son bassin semblait se retenir lui même de bouger. Lorsqu'elle l'entendit parler, elle comprit ce qu'il voulait et ça la satisfaisait de voir tout les effets qu'elle avait sur lui, décidément, l'homme était faible à ce point de vue ci, mais puisqu'elle ne savait rien du sexe elle ne s'imagina pas qu'elle serait dans le même état que lui quelques minutes plus tard. Elle garda sa mine curieuse et se saisit de la verge du roi puis effectua quelques mouvements logiques, de bas en haut. Elle l'entendit gémir d'une manière étrangement rauque après qu'il ait inclinée la tête vers l'arrière, jusqu'à lors appuyé sur ses coudes, ce qui la fit violemment frémir. Elle sentit, à mesure que sa main s'amusait à descendre et remonter le long de ce sexe qu'elle tenait fermement dans le creux de sa paume, son bas ventre se manifester de manière douce et son entrejambe s'humidifier sans qu'elle ait pu en expliquer la raison. Elle enviait vraiment son mari, cet homme, elle lui faisait du bien et il devait sans aucun doute pouvoir faire de même avec elle, elle en était persuadée, elle ne savait simplement pas de quelle manière il pourrait s'y prendre. Après un certain temps, il la stoppa lui même, éjaculer elle ne savait pas ce que c'était mais lui ne semblait pas vouloir le faire tout de suite, avait-il sans doute de meilleurs projets pour eux deux qu'une simple masturbation. Syan couina légèrement lorsque son dos rencontra soudainement le sol, il venait de la surprendre en la renversant brutalement sur le dos. Il ne lui avait pas fait mal, mais elle ne savait pas non plus ce qu'il allait lui faire. Il la dominait également concrètement de cette manière. Elle eut encore une fois envie de le mordre fortement, mais puisqu'elle ne pouvait pas bouger, elle ne fit rien.
Au dessus d'elle à quatre pattes, Azael prononça plusieurs mots qu'elle ne comprit pas, mais elle ne chercha pas à quitter sa place, elle se contenta de pencher la tête sur le côté comme d'habitude lorsqu'elle ne comprenait pas. Il se décida finalement à lui montrer plutôt que de lui parler, lui expliquer ne servait à rien.


Venzel

Le jeune roi avait décidé de la détacher bien avant qu'elle ne le lui demande, il savait pertinemment qu'elle n'était pas un danger, et pour cause, les seules armes dont elle disposait étaient inutilisables : ses ailes. Toutefois Venzel avait préféré d'abord s'occuper de disposer la nourriture et de lui servir de quoi se désaltérer avant de défaire ses liens. Lorsqu'elle lui adressa la parole, le jeune homme était en train justement de lui servir à boire et ne se tourna vers elle que lorsque le verre fut remplit. Il s'approcha alors d'elle et posa le jus de fruit sur la table de chevet après avoir un peu tendu le bras. Il s'occupa finalement de lui détacher les poignets.
Lorsque la vrekener fut libérée, Venzel passa son bras droit dans son dos et la redressa légèrement pour ensuite lui permettre de boire, le verre de nouveau dans sa main gauche. Elle but goulûment si bien qu'elle n'en laissa pas une goutte, elle était toujours trop faible et elle avait besoin de manger. Venzel n'était pas qu'un gros con arrogant et imbu de lui même, il pouvait aussi se montrer gentil -rarement.

- Tu as faim j'imagine, j't'ai pris des croissants, des pommes -plus pour lui que pour elle- euh... attends j'ai quoi d'autre ? -il regarda les aliments- Ah ouais, du pain, fromages, enfin tu verras bien.

Azael
* Le suzerain ne comptait pas en finir en à peine 3 minutes, il ne fallait pas rêver. La laisser le masturber jusqu'à ce que, ébranlé et au sommet du plaisir il jouisse dans ses doigt n'était pas son genre, et il aimait à la fois prendre son temps comme de chercher comment toujours amplifier chaque détail, chaque sensation. Les préliminaires y visaient le plus souvent et il s'agissait là du moyen le plus efficace pour exciter son compagnon, et malgré qu'Azael ai juré ne pas vouloir y passer cette fois, il ne pourrait pas y couper. Il avait déjà décidé d'en apprendre un peu plus à sa belle mariée égyptienne, et il comptait bien ne pas lui faire regretter les caresses qu'elle lui avait administré quelques secondes plus tôt.
Décidé et encore tremblant, le roi démoniaque n'hésita pas à échanger leur position dès qu'il sentit qu'attendre encore trop longtemps ne lui permettrait plus de faire machine arrière. Il fit alors basculer sa princesse sur le dos tandis qu'il s'installait au dessus de son corps minuscule, à quatre patte et le sexe suffisamment bandé pour la frôler au moindre mouvement. Le démon vint ensuite se saisir des lèvres de sa compagne d'une façon toujours aussi passionnée, les yeux mi clos et une main sur sa joue. La dite main quant à elle, ne resta immobile qu'une fraction de seconde avant de commencer à glisser dans une longue et lente caresse sur sa mâchoire, sa gorge, ses clavicules, entre ses seins - frôlant l'arrondi de l'un d'eux -, sur son ventre puis jusque son bas ventre, tout en se complaisant de la légère chair de poule qu'il ressentait sous ses doigts, signe de l'excitation visible de sa femme. Azael pouvait d'ailleurs aussi la sentir olfactivement parlant, et cela contribuait grandement à lui faire tourner la tête. Peut-être était ce du à sa race ou simplement à un pure instinct masculin, mais l'érudit avait parfaitement conscience de l'humidité présente entre les cuisses de la jeune adulte, tout comme de la chaleur qu'il ressentait de là où il était, sans même l'avoir encore touché. Ca aussi, ça lui faisait perdre la tête.
Le benjamin des souverain laissa sa langue partir à la recherche de sa jumelle tandis que son attention se reportait sur les geste de son extrémité. Il avait lentement fait glisser ses doigts jusque la cuisse de la jeune mariée allongée sous son corps pour lui empoigner sans trop de force le muscle - côté extérieur - pour lui écarter légèrement les jambes. Azael était décidé à la caresser comme elle l'avait fait, mais avant cela, il ressentait le besoin de la titiller légèrement. D'une pression douce, il fit remonter la patte de la léopard le long de sa propre cuisse sans pour autant la faire enrouler la jambe autour de son bassin et profita de l'ouverture pour simplement venir frotter son sexe nu contre son sous vêtement humide pour chercher à la faire mouiller davantage. De ce mouvement de bassin, il parvint alors à la fois exciter son clitoris de ses frottement tout comme de narguer l'entrée de son vagin qu'il ne pénétrerait que bien plus tard. Azael fut très rapidement satisfait face aux réactions de sa belle, et tout aussi observateur qu'elle, il ne put que sourire en la voyant perdre si vite le contrôle de son propre corps. Sa respiration s'était faite haletante, sa température augmentait de plus en plus, son entre jambe ne cessait de s'humidifier et il devinait sans peine le gémissement bloqué dans sa gorge, presque inaudible mais preuve probante de son plaisir.
De nouveau pourtant, le monarque s'arrêta et il vint remplacer sa verge par ses doigts, certes plus fins - evidemment - mais plus habiles, plus experts aussi car plus minutieux. Ayant déjà quitté ses lèvres, le démon s'abaissa pour embrasser sa gorge et replaça le pied de Syan au sol, la jambe plié pour avoir suffisamment de place pour s'y faufiler sans peine. Sa main vint finalement s'activer à son tour, d'abord sur le léger tissu puis en dessous, où il agit en maître sur le sexe de sa favorite. Elle allait adorer. *

Eliezer
* La vrekener aurait volontiers avoué la surprise qu'elle ressentait à cet instant, tandis qu'on libérait ses poignets meurtris et l'aidait à boire. Eliezer avait finalement reconnut l'homme qui prenait soin d'elle et ne pouvait s'empêcher de tomber sur le cul en se souvenant de son comportement de la veille, supérieur et mauvais. Où était l'enfoiré qui lui demandait de se soumettre à sa puissance sinon quoi il allait lui briser les ailes à coup de marteau ? Aucune idée, car là elle avait un homme charmant décidé à satisfaire toutes ses demandes vitales : eau, nourriture, soins. Pas la belle vie, mais presque. Si en plus il arrivait à lui ouvrir la fenêtre ...
Enfin dans tous les cas, la jeune céleste n'était pas encore capable de formuler la moindre pensée concrète, l'esprit encore trop embrumé par les calmants. Sa seule pensée était une sorte de reconnaissance de l'avoir enfin soulagé à la fois de la douleur comme de la soif, et toujours pas la moindre animosité.
Toujours aussi faible, Eliezer laissa le démon l'aider à se redresser - chose qu'il avait du découvrir plus difficile que prévu avec le poids de ses ailes qui la collaient au sol - et sentit rapidement sa tête basculer sur l'épaule du souverain, presque incapable de la tenir droite. La jeune femme avait horriblement chaud, toujours aussi brûlante mais elle savait qu'elle avait besoin de se nourrir. Lorsqu'elle finit de boire cette étrange mixture - car oui, les jus de fruits elle ne connaissait pas -, la vrekener fit tous les efforts du monde pour maintenir ses yeux éveillés pour regarder ce qu'on lui avait apporté comme nourriture et malgré qu'elle ne reconnaisse que très peu de chose, elle se dit qu'elle ne pourrait sans doute rien avaler tant elle se sentait mal.*

- Je ... J'en sais rien ..

* Que cet homme prenne quelque chose au hasard, elle n'avait pas même le courage de tendre le bras pour choisir. Enfin lorsque ce fut fait et que le démon eu réussit à lui faire avaler quelques bouts de pain avec tantôt du fromage, tantôt du jambon, la prisonnière accepta qu'il la rallonge sur le dos. Pendant que Venzel rangeait rapidement le plateau, du moins l'écartait de la couverture mise au sol, Eliezer tourna la tête vers lui pour l'observer, cherchant à rester consciente tout comme à comprendre ce qu'il venait de se passer, les différentes motivations de cette personne. *

- Pourquoi tu fais ça .. ?

* Venzel n'avait jamais semblé être cet homme attentionné qu'il venait d'être avec elle, la prenant délicatement dans ses bras pour l'aider à manger ou à faire attention à chacun de ses geste pour ne pas écraser malencontreusement ses ailes. Après la veille, la jeune femme n'y comprenait rien, et elle en venait à se demander si l'une de ces deux facette n'était pas une simple feinte pour la tromper. *

Syan

En fait, elle adorait déjà. Que ce fut le baiser d'abord ou la longue caresse qu'il lui offrit, de sa mâchoire à son pubis. Cet homme était dangereux dans la mesure où il savait se servir de ses doigts et Syan comprit rapidement et sans trop de mal qu'il posséderait un infini pouvoir sur son corps, une fois qu'il l'aurait totalement découvert. Son être tout entier avait l'air d'être tout à fait à la merci du souverain expert, les battements de son coeur s'emballaient, sa respiration s'accélérait, sa peau réagissait à chaque contact si bien que ses poils se hérissaient tous d'un commun accord, et son entrejambe quant à elle n'avait de cesse de s'humidifier.
Syan se laissa guider par son compagnon, ne bougea pas, ne le repoussa pas, elle avait assez confiance en lui pour lui permettre d'explorer son corps et puis rien ne l'effrayait. La jeune femme frémit violemment lorsqu'elle sentit les doigts du roi venir titiller une partie de son anatomie qu'elle ne connaissait jusque là pas le moins du monde, c'était étrange mais le plaisir qu'elle en avait ressentit l'était plus encore, si bien qu'elle avait immédiatement poussé un léger couinement contre les lèvres de l'homme qui quant à lui avait parut ravi.
La reine se mordilla la lèvre lorsque cette fois ci son compagnon vint insérer deux doigts en elle, c'était relativement douloureux mais elle en voulait tout de même plus, la douleur ne serait pas éternelle, elle en était persuadée. Elle bougea alors légèrement son bassin, frottant par la même occasion brièvement sa peau contre la verge de son mari. Que lui réservait-il encore ?