J'ai tellement la flemme de rep Uu'


Eleven
* Auprès de son cher et tendre, la céleste vivait assez mal ce mariage, en un certain sens. Pourquoi c'était son cadet qui s'était unis ? A une étrangère en plus, et une femme qu'il ne connaissait même pas, un mariage arrangé, mais ils semblaient pourtant heureux tous les deux, tout ça avait tout d'illogique et ça l'énervait au plus haut point. Agacée, Eleven en était rapidement venue à bouder son compagnon. S'il s'agissait d'un caprice ? Non, pas du tout, il n'y avait même pas matière à penser que seule sa moitié démoniaque parlait, l'ange qui était profondément enfouie en elle était plongée dans une rage inouïe, le Haut Roi Corvian ne lui avait pas demandée sa main mais avait marié son petit frère, connerie. Alors quoi ? Elle ne comptait pas ??
Sa moitié démoniaque quant à elle était outrée, parce qu'elle ne pensait qu'au pouvoir, et se disait que si il ne se mariait pas avec elle pour lui faire rapidement un enfant, ce serait ce débile d'Azael qui deviendrait l'héritier officiel. Encore et toujours des conneries.
Tout ça pour dire qu'Eleven, qu'elle fut partagée ou non entre deux moitié d'elle bien distinctes, passait une fort désagréable soirée. *


Syan
* Mais les femmes ne voient pas toujours ce qui est, dès que ce qui ne semble pas leur plaire concerne la personne qu'elles aiment. Conne ? Stupide ? Non. Syan venait d'un pays, ou d'une démonarchie plutôt, où les femmes n'avaient pas leur mot à dire. Son père avait trompée sa mère et n'avait pas attendu longtemps, apparemment, aussi ne comptait-elle pas vivre la même chose. La différence la plus flagrante entre l'égyptienne et sa mère résidait sans doute dans le fait que la première était trop rebelle, et l'autre était au contraire trop soumise au même homme. Certes, sa mère était peut etre restée pour sa fille, mais elle avait aimé trop puissamment son mari et ça l'avait tuée. La désormais Reine héritière d'Edenis n'hésiterait pas à tuer Azael s'il venait à la tromper, dans tous les sens du terme, s'il cherchait à lui faire vivre un cauchemar ou mettait en péril la survie de son peuple. Au fond, il s'agissait quand même d'un mariage arrangé qui ne visait qu'à construire une alliance. Syan avait beau peut etre éprouver déjà un certain amour pour ce con, elle ne ferait jamais passer son amour avant l'intérêt de son peuple, et c'était tout à fait louable.
Alors oui, elle avait cru lire la fascination sur son visage.
Alors oui, elle avait cru y lire l'envie.
Alors oui, elle avait imaginé tout ce qu'elle n'avait que cru voir.
Mais Syan avait tellement peur de le perdre, déjà, qu'elle voyait le mal partout, elle n'était pas capable de lui faire confiance et inconsciemment, chercher à rompre le plus vite possible la protégerait d'une quelconque trahison, on ne pouvait pas lui en vouloir, c'aurait été dégueulasse.
Lorsqu'il vint elle ne pu réprimer un sourire. La princesse à l'époque avait été gardée prisonnière -on avait essayé en tout cas- et éloignée de toutes les bonnes choses de la vie. On l'avait soustraite aux responsabilités, on n'avait jamais tenu compte de ses sentiments, on l'avait battue, on l'avait soumise, ou essayé encore une fois, on l'avait pourrie, et par le geste qu'il avait eu de la mettre dans son dos, comme si un jour elle avait été une petite chose fragile, elle avait pris sa réaction tout à fait inadmissible. Chez elle, écarter ainsi une femme signifiait la soumettre, lui faire comprendre que l'homme lui était supérieur, que lui seul pouvait la protéger. Syan avait tenté d'assassiner un roi et y était presque parvenue, elle savait se battre et n'avait pas besoin de lui une protection quelle qu'elle fut. Il devrait la comprendre, obtenir sa confiance, la découvrir, elle était encore sauvage et en tout point farouche, elle ne déléguerait pas sa protection à cet homme parce qu'elle ne pouvait pas le laisser faire, se reposer sur lui, impossible, elle n'y parviendrait jamais elle était trop sur ses gardes, sur la réserve.
Emprisonnée -encore- dans ses bras, et même si elle ne s'y sentait pas forcément à l'abri, elle y resta et soupira en voyant toutes ces images qu'il lui avait fait partager. Elle regarda toutefois au loin et lui offrit en réponse ce qu'elle ne voulait pas qu'il soit : Un homme qui tombe sous le charme d'une autre, qui trompe sa femme. Dans cette pensée qu'elle lui transmit, elle exigeait parfaitement être la seule dont il serait prêt à faire tous les sacrifices par amour, la seule qu'il puisse et ait le droit de regarder, point. Elle était reine, ça ne lui plaisait pas, mais elle ne la fermerait pas et ne s'abstiendrait pas de lui dire ce qu'elle pensait, on n'était plus au moyen age, elle avait un avis, une manière de penser et des sentiments. *

Motivé motivé ! IL FAUT SE MOTIVER ! o/

Corvian :
* Au début, Corvian n'avait rien remarqué quant à l'humeur de sa belle, il était à vrai dire, plus occupé avec le mariage de son cadet -bien que les deux soit enfin unis- qu'à s'occuper de l'ange, à tord bien évidement. Ce n'est que plus tard dans la soirée qu'il remarquera qu'elle ne semble pas autant s'amuser que les autres invités, se sentait-elle mal à l'aise entourée de tous ces démons ? Ou alors, elle n'aimait peut-être pas l'ambiance ? L'aîné des rois ne comprenait pas sa réaction, et il n'envisageait pas le moins du monde qu'elle puisse être en quelque sorte jalouse du mariage de son cadet. Il est vrai que malgré qu'il soit très amoureux d'Eleven, Corvian n'avait jusque là, encore jamais envisagé le mariage, pourquoi ? Ce n'était tout simplement pas important pour lui, après tout, il n'avait pas besoin d'être unit à elle de cette façon pour l'aimer. Puis ce mariage ne lui rapporterait rien, pas comme celui d'Azael où là, il y a un profit à la clef. Jamais le démon n'avait envisagé que l'ange souhaitait se marier, s'il avait eu vent de ça, il aurait certainement réagit et envisagé une union avec elle, c'est certain. Mais pour le moment, il s'était approché d'elle. *
- ça ne va pas ?

Azael
* Si Azael avait eu ce geste de protection, c'était bien parce qu'il refusait qu'il lui arrive quoi que ce soit, et non pas parce qu'il aurait pu la penser faible. Le souverain avait, plus que vu, subit la fougue de sa compagne, sa rébellion, sa force et sa rage et il était désormais sans doute le dernier homme à avoir conscience des surprenantes capacités de sa compagne. Il ne pouvait décemment pas les sous estimer, et ce n'était d'ailleurs pas ce qu'il faisait.
Quoi que encore blessée, l'érudit savait que si Syan le désirait, elle n'hésiterait jamais à lui retourner un coup de pied dans le nez si jamais il osait la froisser, et parce qu'elle était si intrépide, Azael ne l'aimait que plus. Elle était une femme jeune, à peine majeure et dont l'inexpérience était flagrante, mais elle savait ce qu'elle voulait et elle était obstinée, il aimait ça.
Le souverain, en découvrant ces images et émotions, ne put retenir un sourire. Là encore, la léopard des sables le surprenait. Non, il n'était pas encore habitué à la découvrir si entreprenante, et ça l'étonnait toujours. Elle lui tenait tête, mais sans paraître menaçante ou hautaine, et c'était une chose que Sansa n'avait pas. Pas cette noblesse innée acquise à la naissance que cette gamine de 18 ans portait fièrement sur ses épaules, pas cette prestance de reine assurée, pas ce courage naturel. Syan était clairement plus solide que la vampire, et .... il aimait ça. Peut-être le démon finirait il par se lasser d'une femme si indépendante, mais à l'heure actuelle, l'érudit était loin de regretter son choix, sa préférence. S'attacher à Sansa avait été une expérience inoubliable, et une part de lui l'aimait toujours aussi passionnément, mais ... il préfèrait l'adolescente, sa " pupille ", il ne pouvait le nier.
Elle la lui avait fait oublier si rapidement ...

Ses deux mains entourant la taille élégante de la mariée, le roi se permit dans l'embrasser dans le cou, un geste affectif qu'il n'avait encore jamais eu avec elle par crainte de la repousser dans ses retranchements, mais aujourd'hui était son mariage, et il voulait lui prouver son amour. Sans se départir de cette esquisse amusée, le souverain assura à sa belle qu'elle n'avait aucune inquiétude à avoir sur ce point là, et par quelques nouvelles images, il s'efforça de rassurer ses craintes. Le benjamin des Easus était sincère lorsqu'il disait l'aimer, vouloir la rendre heureuse, lui rester fidèle, protéger et élever le plus correctement ses enfants, lui laisser ... de nombreux droits sur son peuple qu'il empêcherait ses frères de contredire. Azael était vraiment honnête, il dénigrait le mensonge et n'aurait pu mentir à sa femme. Ses pensées et émotions auraient déjà dû la convaincre car contrairement à bien d'autres, l'homme n'avait aucune capacité à mimer ses sentiments profonds contrairement à ceux qui pouvaient apparaître sur son visage. Mais elle s'obstinait à le repousser, le craindre, et elle en avait toutes les raisons.
Azael s'était juré d'obtenir sa confiance, et il ne comptait pas la trahir.

Une fois ces pensées rassurantes transmises à la jeune femme dans ses bras, il s'écarta d'elle puis, sans retirer sa main gauche de sa robe, la contourna tout en savourant la finesse de sa taille. Finalement, le souverain plia le genoux, sa main gauche ramené contre son dos tandis que la droite invitait les doigts de l'égyptienne à une danse qu'il désirait partager avec elle.
Il n'avait pas cessé de sourire. *

Syan
* Certes, Azael n'était pas un idiot et depuis longtemps déjà il avait pu constater de quoi sa désormais femme était capable, il était l'homme le plus à même de juger de sa dangerosité. Toutefois, n'éprouvait il pas au fond une certaine réserve ? Après tout, par deux fois l'égyptienne avait tenté de le tuer et n'y était pas parvenue, non pas par manque de puissance ou de ruse, mais parce qu'elle avait été contrainte de ne pas y parvenir. Ne craignait il pas qu'elle puisse recommencer ? Syan était une jeune fille intelligente qui aurait très bien pu accepter le mariage pour se rapprocher de lui, et pourrait le tuer une fois tous deux seuls, comment pouvait il ne pas se méfier ?

Si je devais vous donner cependant une preuve de sa bonne foi et de sa franchise, je dirais que Syan était incapable de mentir, ou de jouer la comédie. Si elle y parvenait, elle y parvenait très mal, elle n'était pas une très bonne comédienne en effet. Imaginer des choses avec les lui, les lui faire partager, se sentir bien en sa présence, elle ne pouvait pas le jouer, comme encore moins d'apprécier la proximité de leur deux corps, elle ne pouvait pas mentir à ce propos, ni nier qu'elle éprouvait de l'amour déjà pour ce roi.
Alors non, l'hybride n'était pas capable de se jouer de lui, et même si elle était franchement capable de le tuer pour sauver son peuple, elle l'aimait. Pourtant ça il ne pouvait pas le savoir, et puis avoir compris qu'elle était une personne trop vraie, trop franche, ne pouvait pas forcément lui enlever ce doute. Alors ? Craignait il qu'elle ne se joue de lui ?

Syan pour sa part n'avait peur que d'une chose en dehors de tous les problèmes dont pourrait souffrir son royaume à elle à cause de cette union, et c'était de la nature démoniaque en plus d'humaine de l'homme en lui même.
En effet, si Azael était si rapidement passé à autre chose, s'il avait laissé tomber Sansa si précocement, s'il n'avait qu'à peine porté son deuil et ne la pleurait déjà plus, elle pouvait largement douter de lui pour ce qui s'agissait de sa fidélité. Méfiante par nature, elle s'imaginait déjà ce connard la tromper, et même si elle lui avait fait part de ses craintes, elle restait sur ses gardes, éprouvait de la réserve, elle ne lui faisait clairement pas confiance. *


Eleven
- Rien rien, vas t'amuser.
* Elle n'était pas d'humeur, regardait à côté, faisait clairement la gueule, et même si la céleste en elle tentait d'apaiser la situation, elle n'y parvenait au final pas plus que ça. Le problème quand on est partagé entre deux extrémités, c'est qu'il n'y a jamais vraiment de juste milieu, l'un prend toujours l'ascendant sur l'autre. Ce soir, Eleven était une démone agacante qui voulait se marier avec un homme pour le pouvoir. L'ange en elle, pour une fois toutefois, était au moins d'accord sur un point avec la démone : Elle voulait être femme d'un homme -non pas d'un roi- par amour, officiellement, qu'il reconnaisse en elle sa moitié, qu'il montre à tous qu'elle était plus importante que son royaume...
Il devait pourtant bien penser qu'un mariage démon x ange ne serait pas accepté, et même s'il était le roi, il ne pouvait pas s'unir à une femme telle qu'elle. *


Venzel
* Au bout d'un certain moment, Venzel soupira, agacé finalement par la fête et tous ces visages heureux. Tout le monde avait l'air de s'amuser et il n'arrivait plus à faire semblant, pour ce soir en tout cas. Même la femme qui était sur ses genoux ne parvenait plus à le divertir, et à franchement parler, le plus jeune des Easus n'était pas d'humeur à faire la bringue. La repoussant fermement, Venzel n'adressa même pas un regard à la créature divine qui se frottait contre lui. Les sourcils froncés, en colère et fatigué, lassé, il se leva et passa vers le cadet de ses frères aînés, Corvian n'avait pas l'air d'être d'humeur non plus avec sa conne qui faisait la gueule, alors bon. S'arrêtant donc vers Azael et sa compagne qui souriait, elle venait visiblement d'accepter de danser avec lui, il s'excusa auprès d'eux de s'en aller si tôt -ce qui dû surprendre son frère qui le regarda comme s'il s'agissait d'un homme qu'il ne connaissait pas- (et il avait de quoi, Venzel ne s'excusait jamais) adressa ses félicitations au couple, ébouriffa les cheveux du marié et embrassa la main de la mariée, puis s'en alla en adressant cette fois de loin un signe à Corvian pour lui signifier qu'il partait. Venzel n'était pas Venzel à cette heure, et quelqu'un d'intelligent aurait tout de suite compris pourquoi. *

Azael
* Le souverain avait toujours été de nature trop confiante. Enfant, il était le frère crédule, celui duquel on se jouait sans problème, et ce défaut était resté malgré toutes les mises en gardes et attentions qu'il s'était imposé. les règles, les mesures de sécurité, les efforts pour être sans pitié, tout.
Mais visiblement, le problème perdurait encore aujourd'hui.
Incapable de mensonges - importants -, le démon croyait inconsciemment que tous les êtres étaient comme lui, et c'était ainsi qu'il en venait à croire que sa compagne partageait ses émotions, ses sentiments. Il était certain qu'elle ne pourrait lui mentir, et surtout désormais qu'ils partageaient une sorte de lien psychique un peu étrange. Et en ce basant sur ce lien qui les reliait, Azael était certain qu'il serait prévenu de la moindre traitrise venant de sa femme. Un désir de meurtre ? Il en aurait conscience instantannément. Alors non, Azael n'avait pas peur d'être trahi. En fait ... il n'en avait pas même l'idée.

Lorsque la main droite de l'égyptienne vint se poser avec delicatesse sur sa paume, Azael sentit son sourire s'étirer de nouveau et il profita de se redresser pour, déjà, l'attirer sur la piste.
Il s'agissait là, comme lors des bals donné durant la semaine, de danses de salon, et le souverain se surprit à découvrir la léopard très expérimentée. Il n'aurait pas du être étonnant de découvrir que la royauté arabe avait paré sa princesse de tous les talents requis pour se tenir en société, mais découvrir une cavalière si bonne danseuse restait une chose aussi agréable qu'étonnante.
Le souverain ne s'en plaignait pas et profita alors de l'instant qu'il lui était offert, à tournoyer avec cette magnifique femme parée de blanc et de doré au milieu de tant d'autres couples. Syan était vraiment magnifique, dans ses atouts de mariage, mais souriante elle l'était encore davantage. Elle resplendissait, et l'érudit était fier d'en être le responsable.
Lorsque, une trentaine de minute plus tard, Azael lâcha les hanches de sa reine pour la guider jusqu'au buffet, il se permit de lui proposer par pensée différents mets présents qu'il comptait galament lui servir, par désir de continuer sur cette lancée. Pour une fois, le souverain s'en tirait comme un chef, et il était sincérement heureux d'être parvenu à la faire sourire, voir, il l'espérait aussi, passer une bonne journée. *

Eliezer
* La vrekener avait été transportée à la capitale, puis au château par un moyen magique. Ses ailes brisées bien trop imposantes, il avait été impossible de la faire voyager en la portant et ainsi, deux démons avaient dû user de leurs pouvoirs pour la faire léviter jusqu'au siège du pouvoir démoniaque.
Là bas, on la confia à un groupe de médecin comme l'avait ordonné le souverain marié, qui s'occupèrent d'elle durant plusieurs heures. Un travail difficile pour des hommes davantage habitués à preter leur science pour des dissection humaines que pour réparer de solides ailes brisées que l'on avait plutôt dû enseigner à arracher qu'à ressouder.
Lorsque enfin la jeune inconnue fut sortie de cet endroit malsain, elle était encore inconsciente et revetait cette fois ci une longue robe sombre au dos nu, retenue dans son cou par deux fines bandes de tissu. Il s'agissait là de la seule tenue qu'il lui était possible d'enfiler avec les deux appendices qu'elle avait dans le dos.
Après cela, on l'emmena jusqu'à une chambre à l'ouest du château, séparée des esclaves mais aussi des prisons. Une unique pièce où tronait un unique lit double et quelques meubles de bois bien trop vieux pour avoir la moindre valeur en cas de casse. Cette pièce avait été choisie en vue de la physionomie de l'étrangère tout comme de sa situation dans le château. A l'écart, spacieuse et en ... état, elle était idéale pour receuillir cette femme qu'il faudrait interroger comme étudier à son réveil sans craindre que le meublement en prenne un sacré coup.

On la laissa inconsciente sur les couvertures, allongée sur le dos et ses deux immenses ailes reposant à demi sur le lit mais à demi au sol également, et ses deux poignets retenus au dessus de sa tête par des liens serrés avec force. Il ne fallait pas qu'elle risque de s'enfuir. *

Coline, ça t'arrive de répondre aux sms ? xD

Corvian :
* La réponse de l'ange fit froncer les sourcils de l'homme, depuis quand elle lui répondait aussi sèchement ? "Rien vas t'amuser" il s'attendait à tout, sauf à ça, et forcément, ça ne lui plaisait pas le moins du monde. *
- J'te demande pardon ?
* Il n'avait pas la moindre idée de ce que ressentait la jeune femme, ni pourquoi elle tirait une tête pareille, mais ça l'emmerdait, il n'aimait pas la voir ainsi, il la préférait souriante, comme à son habitude. Mais comment lui remonter le moral, quand il ne savait même pas ce qui la tiraillait ? De plus, son frère venait de lui faire un signe, montrant qu'il partait. Quoi déjà ? Mais bordel, ils s'étaient tous passé le mot ?! Enfin, il lui rendit un léger signe, souriant. Corvian espérait au moins qu'Azael s'amusait et profitait pleinement de sa fête, après tout, c'était lui la star d'aujourd'hui, enfin, lui et sa femme, n'oublions pas cette belle demoiselle. Enfin, revenons à Eleven, il fallait bien qu'il sache ce qui tracasse cette charmante ange. *
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Explique moi, sinon je ne peux pas arranger les choses.
* Par rapport à sa première phrase, celle-ci était prononcé de façon moins agressive, il avait eu le temps de se calmer et de chercher à comprendre le problème plutôt que de directement rejeter la faute sur sa mauvaise volonté. *

Eleven
* L'ange s'était raidit en entendant le roi lui répondre aussi sèchement. Il était autoritaire, il était noble, il était un souverain, et elle l'avait momentanément oublié. Eleven était aussi triste qu'en colère mais elle ne devait pas manquer de respect à cet homme qui était clairement son supérieur dans la société actuelle. Quelques démons s'étaient même retournés en ayant entendu leur roi s'adresser ainsi durement à la jeune femme mais personne n'était intervenu parce que personne ne l'aurait voulu, elle était un être inférieur même si elle restait la compagne d'un des Easus. Baissant la tête, la céleste regarda ses mains, elle ne voulait pas se confier à lui, il trouverait ça ridicule et lui rirait au nez, ou alors, au pire des cas, il se débarrasserait d'elle parce qu'on ne pouvait décemment pas exiger d'un homme aussi influant une quelconque union. De toute manière, l'union entre leurs deux races était interdite, alors à quoi bon ?
Beaucoup plus douce cette fois, presque désolée, la jeune femme lui répondit *
- Rien... vraiment....


Syan
* Oui, Syan s'était amusée, elle avait passée une merveilleuse soirée et avait même rit, qui aurait pu l'envisager ?
Son expression méfiante et son regard froid avaient laissée place à une expression beaucoup plus joyeuse, la jeune femme était heureuse -au moins pour ce soir- et c'était grâce à lui. Jamais elle n'aurait cru pouvoir s'amuser en présence de démons, et c'était compréhensible, cette race lui avait toujours pourrie la vie. Son père avait été le premier diable à l'avoir malmenée, il y avait aussi eu les gardes de ce derniers, quelques autres, comme des étrangers, elle n'avait jamais été ravie de leur proximité. Bon, elle ne l'était toujours pas, mais au moins maintenant elle tolérait leur présence mais plus que cela elle aimait être avec l'un d'entre eux, son désormais époux.
Près du buffet avec Azael d'ailleurs, et alors que sa poitrine se soulevait en rythme avec les pulsations effrénées de son coeur, à cause de la danse sans doute, Syan pris un instant à tenter de calmer sa respiration trop rapide et s'approcha du souverain lorsqu'elle y fut parvenue. Doucement, d'ailleurs sans pouvoir se maîtriser, l'égyptienne vint embrasser son cou alors qu'il était de dos. Ce geste le surprit autant qu'elle se surprit elle même, mais elle fit de son mieux pour garder son sang froid et préféra s'approcher de la table pour y observer tous les mets qui y reposaient, comme pour éviter qu'Azael ne fasse un commentaire qu'elle n'aurait de toute manière pas comprit, ou pour éviter que la situation ne devienne gênante. Lorsque sa propre main s'approcha d'un petit four à l'apparence gourmande mais raffinée, elle sentit des bras entourer ses épaules. Lesdits bras étaient forts, puissants, le corps dans son dos était musclé, elle en sentait les courbes contre sa peau, elle sentait la musculature de rêve même à travers sa robe fine, comme elle sentait le souffle de son époux, un souffle aussi brûlant que les flammes de l'enfer, juste sur sa nuque à demi dégagée. Tout son corps fut parcouru d'un intense frisson mais elle ne se déroba pas de cette étreinte, contre toute attente, parce qu'elle l'appréciait et qu'elle en avait horriblement envie. *


Venzel
* Le plus jeune des Easus ne savait rien de cette étrangère qui avait été ménagée à l'étage au dessus de celui des esclaves, il s'en fichait même, tout ce qu'il voulait c'était... non, en fait il n'en savait vraiment rien. Las, il se mit en tête de se promener dans le château. D'abord il se rendit dans la cuisine pour prendre trois ou quatre pommes, ces fruits étaient ses préférés, mais ils lui minaient le moral. Combien de fois Aikia avait elle croqué dans l'une d'entre elles pour l'emmerder ? Au final, ça les amusait toujours tous les deux, c'était devenu un rituel et même s'il grognait et râlait toujours à chaque fois qu'elle le faisait, il aimait ça. Elle n'était pourtant plus là pour le faire et ça lui manquait déjà. De quoi se plaignait il au fond ? Il avait été le pire des connards, et ce qui l'énervait le plus c'était de ne pas culpabiliser, il ne regrettait pas ce qu'il avait fait, vraiment pas, que ce soit de l'avoir trompée ou ne serait que de l'avoir envoyée ailleurs, il n'avait aucun remord.
Le jeune roi soupira et reprit sa route.
Parcourant de long en large le chateau qu'il connaissait déjà par coeur, Venzel s'arrêta à la fin d'un couloir beaucoup trop large selon lui. Celui ci menait à une chambre énorme mais dont la décoration laissait à désirer. Combien de fois avait il eut envie de s'installer là, de s'y cacher pour échapper à l'autorité ou aux regards de ses aînés, à leurs réprimandes ? Il était d'ailleurs toujours venu s'y réfugier, la pièce agissait sur lui comme un antidépresseur, les meubles en bois brut étaient sobres, ni laqués ni vernis, ca sentait le pin et la forêt, les épices dans cette chambre, mais là il y avait un autre parfum, il y avait un intrus et ça ne plaisait pas au démon.
Sourcils froncés, Venzel rentra dans ce qu'il appelait sa "chambre N°2" et laissa tomber par terre la pomme qu'il avait dans la bouche en ouvrant cette dernière lorsqu'il vu la créature. Qu'était-elle ?
Sa curiosité fut immédiatement piquée et le roi s'en approcha, intrigué. Elle était fascinante avec ses grandes ailes, Venzel aurait tout donné pour en avoir, mais il n'en possédait pas contrairement à Corvian sous sa forme démoniaque. Le cadet des Easus n'avait qu'une queue de démon reptilienne qu'il pouvait, s'il le souhaitait- laissée apparente sous forme "humaine". Restant à bonne distance, le diable examina ces appendices magnifiques qui semblaient aussi tranchants que la plus affûtée des lames, aussi solides d'un mur en mithril, incapable d'être traversé même par une roquette. Et puis... elle... elle avait un visage d'ange, contrairement l'opposé de ce que représentaient ses ailes... Venzel était clairement sous le choc *

Azael
* Son baiser lui avait fait l'effet d'une étrange caresse, douce et brûlante. Il n'y avait eu dans ce contact aucun besoin à satisfaire, aucune perversion, aucun sourire lourd de promesse, mais simplement un amour que jamais il n'aurait cru que la princesse ressentirait à son égard. S'en rendre compte lui avait fait l'effet d'une claque, l'ébranlant comme si on avait voulu le frapper, car depuis le début, Azael était persuadé que pour lui, l'égyptienne ne ressentait que rage et haine. Il s'était lourdement trompé, et malgré leur étrange lien, l'érudit n'en avait jusque là jamais eu conscience.
Sous le choc de cette nouvelle aussi surprenante que touchante, le souverain resta plusieurs secondes immobile, à cligner des yeux bêtement avant de se tourner vers sa femme, déjà occupée à choisir entre croissant au fromage ou feuilleté au jambon. Finalement, il la vit tendre les doigts vers le plat de gauche pour se saisir de l'un des croissant pour le porter à ses lèvres après avoir légèrement soufflé dessus pour le refroidir. C'était aujourd'hui la première fois qu'elle se décidait à manger quelque chose de son plein gré, sans qu'il n'ai insisté plusieurs fois pour la persuader à croquer dans ne serait-ce qu'un fruit. Ce nouveau changement tira au roi un sourire et ce fut à ce moment qu'il se décida de l'enlacer, simplement pour le plaisir de profiter de son contact.
Ainsi, Azael s'installa dans le dos de la jeune femme et enroula ses bras énormes autour de sa taille minuscule pour la caler contre sa poitrine. Il était surprenant de voir à quel point leurs deux corps semblaient s'emboiter à la perfection, rendant chacune de leur étreinte si agréable qu'il se surprit à n'avoir jamais aimé cela avant. Lorsqu'il déposa ses lèvres dans ses cheveux, il craint que le frisson qui la parcouru fut synonyme d'horreur, et déjà, tout le bonheur ressentit devant la marque d'affection reçu 10 seconde plus tôt s'éffacait pour laisser la place à un étrange stress. Le roi des démons appréhendait visiblement la moindre réaction de sa compagne, et cela ne cesserait de l'étonner. Pourtant, il se détendit de nouveau après quelques secondes lorsqu'il comprit qu'elle ne le repousserait pas, et il la serra davantage. Le nez dans ses cheveux, Azael resta ainsi près d'une minute, sans bouger, perdu dans son odeur. Les yeux clos, l'homme se laissait aller à rêver que sa femme puisse un jour réellement l'aimer, et sans le désirer, ni même en avoir conscience, lui envoya toutes ses espérances. Des sentiments profonds, sincères, qu'il n'avait jamais soupçonné, et dont il n'aurait jamais cru transférer à sa compagne. *

Eliezer
* La vrekener avait été inconsciente plusieurs longues heures, et il aurait du en être de même sans doute pour encore de nombreuses autres. Cependant, la jeune étrangère ouvrit légèrement les paupières, gênée par une odeur aussi délicieuse qu'inconnue. A vrai dire, le parfum était déjà présent dans la pièce depuis son installation mais de manière bien plus modérée. Lorsque celle ci se confirma soudainement ... elle fût tirée d'un sommeil réparateur.
Encore faible, Eliezer fut incapable durant un long moment de faire autre chose que d'entrouvrir les yeux puis de les refermer, ne pouvant voir autre chose qu'un décor flou. Le visage tourné sur le coté contre son bras, elle resta immobile jusqu'à reprendre suffisamment conscience pour être dérangée par sa position, et par la douleur. En effet, ses deux bras étaient retenus au dessus de sa tête par des chaînes solides qui encerclaient ses poignets et son immobilité des derniers heures avaient rendu douloureux ses bras blessés. Ses ailes, brisées à de nombreux endroits pendaient mollement sur le lit et au sol et la faisaient souffrir plus que tout. Le souverain avait raison de les trouver horriblement tranchante mais il avait tord quand à leur solidité. Pour tous les membres de sa race suffisamment âgés, leur ailes étaient si dures qu'elles les protégeaient de tout, résistaient aux balles comme aux chocs. Pour elle, dont les printemps ne dépassaient pas le chiffre 18, il serait faux d'en dire de même : elle était encore bien trop jeune pour avoir acquit de telles capacités, elle était loin d'avoir finit de grandir. Cela expliquait d'ailleurs à quel point ces deux appendices étaient en si mauvais état : ils n'avaient pas encore acquit cette solidité propre à sa race.
Tout le corps douloureux, la vrekener tira sur ses poignets avant même d'avoir encore ouvert véritablement les yeux, son esprit encore confus. Elle était prise d'une étrange sensation d'éloignement, comme si son esprit demeurait à 800 mètres au dessus des nuages alors que son corps restait quant à lui brisé au sol, et que ce cette souffrance, elle en avait de plus en plus conscience. Une étrange sensation, comme celle suivant un profond sommeil, à la fois douce et désagréable.
Eliezer passa alors plusieurs dizaines de secondes à tirer doucement sur les chaînes qui la retenaient, sans comprendre, avant d'enfin ouvrir les yeux.
Le paysage qu'elle découvrit la surprit assez. L'endroit était sombre, froid, les odeurs semblables à celles des bois, de la nature mais où persistait un parfum de renfermement, comme si les fenêtres n'avaient jamais été ouvertes, l'air jamais entré. Et puis ... Une effluve étrange, agréable, de pommes et d'herbe fraîche, avec une pointe de sapin. Une odeur chaude et réconfortante, qui lui fit tourner la tête vers la droite.
Là, demeurait un homme étrange, différent de tous ceux qu'elle avait rencontré jusque là. Il avait d'étrange cheveux bleus, dont certaines mèches paraissaient bien plus sombres que d'autres dans cet endroit clos. Ses yeux clairs tranchaient avec sa peau blanche, douce elle en était certaine. Son corps, tout en muscles, paraissait horriblement puissant et tout son être dégageait une aura de domination, comme s'il possédait tout, contrôlait tout, assurée et forte. Jamais elle n'avait vu d'homme avec une telle affirmation, magnifique et ... redoutable, étrange et dominant. La céleste n'aurait jamais eu d'hésitation à dire que cet être devait sans doute être roi. Il en avait toute la grâce, aussi élégant qu’athlétique, supérieur et intouchable. C'était ... rien n'aurait pu décrire cette sensation. Eliezer n'avait jamais vu de créatures lui ressemblait, malgré tous ses voyages, toutes ses rencontres. Les humains ne cesseraient jamais de l'étonner. Elle n'était poutant pas sûre qu'il en soit un ...
Finalement, Eliezer détourna les yeux, recommençant à tirer sur ses poignets, sans lui adresser un mot. Elle savait que de nombreuses langues étaient parlées dans tous les mondes environnants, il serait surprenant qu'ils se comprennent. Enfin s'il pouvait l'aider ... *

J'ai dis qu'Azael lui enlaçait les épaules, pas la taille ><


Syan
* Ce que le roi ne pouvait pas comprendre, ce qu'il n'arrivait pas à comprendre plutôt, et c'était tout à fait compréhensible, c'était que la jeune égyptienne l'aimait bel et bien. Comment lui expliquer qu'un seul regard avait suffit pour faire chavirer son coeur ? A la base, Syan n'était pas le genre de fille à fondre facilement ou même se préoccuper de la beauté extérieur d'un homme, loin de là. Elle était déjà tombée amoureuse d'un ou deux garçons qui n'avaient pas voulu d'elle pour ce qu'elle était, la princesse d'un roi tyrannique, mais ils n'avaient pas été très plaisant physiquement parlant. Tombée sous le charme du premier lorsqu'elle l'avait vu aider son père et sa mère avec leur boutique, elle était tombée follement amoureuse du second lorsqu'elle l'avait surprit en train de voler au secours d'un vieil homme harcelé par des démons, finalement ce jeune homme là en était mort...
Elle ne s'était jamais imaginée tomber amoureuse d'un roi, encore moins de l'un des Easus car ils n'avaient jamais rien fait de bon dans leur vie. Ils avaient tué pour le pouvoir, torturaient encore aujourd'hui pour le plaisir, ils n'aident pas, n'étaient pas justes, seules leurs petites personnes les préoccupaient, elle n'aimait pas, elle qui faisait toujours passer les autres avant elle.
Elle s'en voulait vraiment d'aimer un roi, d'aimer CE roi, mais elle n'y pouvait rien et résister à l'attirance qu'elle avait pour Azael, avoir essayé de le tuer, l'avait faite souffrir...
Une rebelle et un persécuteur, le destin était véritablement cruel, d'autant qu'ils étaient des âmes soeurs l'un pour l'autre, et qu'elle n'en savait rien, c'était injuste. Toute sa vie, Syan avait rêvé de se marier avec un preux guerrier et défenseur de la justice, pas contre un homme qui tentait d'annihiler le bien sur cette Terre. De toute façon elle ne pouvait plus reculer et culpabilisait de ne pas vouloir le faire.
Bizarrement à l'aise dans les bras de son époux, la désormais reine frotta sa joue à l'épaule de ce dernier, un geste lui aussi surprenant. Elle désirait son contact et ne lui résisterait sans doute jamais plus, elle ne le fuirait plus, mais elle ne cesserait jamais de se rebeller contre lui.
Lorsqu'elle reçut les pensées du roi, sans prévenir, elle se figea sans cependant se raidir et écarquilla légèrement les yeux. Sa poitrine se souleva, les battements de son coeur accélérèrent à la vision de ces images, elle était touchée, attendrit, il craignait donc qu'elle ne l'aime pas et désirait qu'elle tombe amoureuse de lui, sincèrement, parce que lui l'était d'elle... Elle faillit chanceler, elle aurait même put trébucher, mais elle se contenta de se retourner doucement et d'enfouir son visage dans son cou en lui offrant quelques autres visions de ce qu'elle éprouvait pour lui, espérant le rassurer. *


Venzel
* Le souverain avait posé ses fruits sur la commode près de la porte, positionnée contre le mur et s'était donc approché de la jeune femme.
Lorsqu'elle s'était éveillé, Venzel n'avait pu s'empêcher de se stopper, cessant de marcher, et il avait inclinée la tête sur le côté, laissant ses cheveux lui tomber devant les yeux, barrer une bonne moitié de son visage et dissimuler ainsi une bonne partie de celui ci, lorsque leurs regards se croisèrent. Il n'en revenait pas de sa beauté, et encore une fois il aurait voulu pouvoir éprouver des remords, mais il en était vraisemblablement incapable.
Le jeune roi pensait toujours évidement à Aikia, il ne pensait qu'à elle, mais sa curiosité était piquée assez profondément et il voulait vraiment savoir ce que cette chose était. Apparemment même son frère ne savait pas ce qu'elle était, plus rien ne surprenait Azael et s'il avait su à quelle race elle appartenait il n'aurait sans doute mise en cage, ou au mieux dans une cellule pas trop crade. S'il l'avait faite emménager ici, ce devait être au cas où elle était une démone, elle avait l'air assez noble pour appartenir à une démonarchie et ses ailes étaient d'une noirceur telle qu'on pouvait facilement pouvoir penser qu'elle avait du sang démoniaque dans les veines.
Soit, peu importait Venzel, le cadet des Easus ne savait pas ce qu'elle était, savait déjà très bien qu'ils ne parlaient pas la même langue, mais en fait il voulait juste pouvoir l'observer. Gros voyeur pervers, ce fut ce qu'elle se dit, non ?
Oh, et non, Venzel n'était pas humain, loin de là. *

C'est pareil Uu

Azael
* Le couple était sincèrement différent. L'un était homme, l'autre était femme. L'un était bon, l'autre était mauvais. L'un était démon, l'autre était humain. L'un était dessinateur, l'autre était bénévole. L'un ne vivait que pour le pouvoir, le sang, le sexe, l'autre donnait sa vie pour des inconnus, pour les nourrir, les sauver. L'un désobéissait, l'autre punissait. Syan et Azael étaient deux êtres dont la simple existence allait en opposition, où leur relation auraient dû se concrétiser sous la force d'un combat non pas fait main dans la main, mais face à face. Jamais les deux amoureux n'auraient dû tomber sous le charme de l'autre, jamais se marier, jamais désirer fonder une famille. Mais ... Le souverain en avait déjà les rêves, et l'être vil semblait déjà disparaître au profit d'un mari se voulant aimant et attentionné. Jamais il n'y aurait cru. C'était trop beau.
Lorsque la léoparde lui avait répondu par télépathie, l'érudit ne comprit pas la raison de ces images, mais elles le réconfortèrent, sans qu'il ne comprenne quoi que ce soit.
Finalement, Azael se mit à sourire et écarta son visage pour poser sa joue contre le crâne de sa femme. Suivant son regard, il l'embrassa une dernière fois dans les cheveux avant de lui demander ce qu'elle voulait manger. Sachant bien qu'elle n'y comprendrait rien, il pointa alors les différents plats chauds ou froids dans une question muette : Que voulait elle manger ? *

Eliezer
* La prisonnière ne songea même pas à cela à vrai dire. En vérité, Eliezer se demandait simplement pourquoi il ne venait pas la détacher, l'aider à se libérer de chaînes malvenues. Azael avait visiblement emit la possibilité que cette étrangère soit de leur race, mais aussi celle qu'elle soit un danger, ou une prisonnière. Pourtant, ce serait il vraiment permit de l'enfermer s'il découvrait qu'elle n'appartenait pas à leur espèce, comme un animal ? Malgré tout, la vrekener attachée restait elle aussi une personne royale, une princesse qui pourrait hériter du trône de son pays. Elle n'était pas une quelqu'un que l'on emprisonnait, que l'on asservissait.
Mais ... maintenant que j'y pensais ... Ils pourraient bel et bien le faire. Les Vrekeners étaient des êtres neutres, et quiconque n'était pas du côté des démons étaient contre eux. Princesse ou pas, elle était une ennemie. Pourtant ... Peu lui importait, car Eliezer venait d'une contrée lointaine, et ... elle n'avait pas la moindre idée des combats qui se déroulaient ici bas. Elle ne savait ni où elle était, ni qui étaient ces hommes, ni qu'ils étaient mauvais ... Ni qu'elle était dans un sacré pétrain. A l'instant, son monde se contentait de cette pièce trop sombre, si hermétique au monde extérieur qu'elle se sentait enterrée sous le sol, de ces chaînes brûlant ses poignets et de cet homme à sa droite, aussi mystérieux qu'impassible, qui l'observait, immobile.
Tout ceci finit par l'effrayer. La céleste venait d'une terre sans crime, sans mal, paysage neutre ou tout était gris, et où rien n'arrivait jamais. Elle ne connaissait rien au mal qui habitait le coeur des hommes, des démons et de toutes ces créatures surnaturelles, habituée aux rires et aux libertés contraignantes de son monde.
Être simplement attachée lui aurait mit la pression. Mais là ... Elle était enchaînée, blessée, faible, enfermée dans une pièce où un étrange plafond lui masquait le ciel étoilé, à proximité d'un homme qui ne semblait pas vouloir l'aider. Plus elle en prenait conscience, et plus la peur l'étreignait. Une émotion qu'elle connaissait très mal .. Et elle avait un mauvais pressentiment.
Finalement, Eliezer essaya de se redresser pour avoir plus de prise et de force sur le chaines, mais elle ne parvint qu'à se cambrer, sans jamais réussir à relever son buste alourdit par ses ailes. La vrekener ne comprit qu'à cet instant que ses deux appendices ne répondaient plus, et cela acheva d’accélérer son rythme cardiaque. La prisonnière lança finalement un nouveau regard au démon, paniqué, les yeux aussi écarquillés qu'une biche face aux phares d'une voiture, et elle ouvrit finalement la bouche pour lui parler enfin. *
- Aides moi !!
* Le démon aurait du s'attendre à ne jamais la comprendre, et pourtant, tous les termes employés furent intelligibles. Le langage employé n'était cependant pas le français, mais une ancienne langue démoniaque, si ancienne que Venzel ne la comprenait que pour l'avoir parlé un millénaire plus tôt. *

Nan, épaules et taille c'est pas vraiment au même endroit à moins que tu sois mal foutue xx


Syan
* S'il ne comprenait pas ça n'avait pas d'importance, leur lien faisait qu'elle voyait dans son esprit comme dans le sien, lui également avait ce même "pouvoir" et il en serait de même si elle venait à penser à quelque chose, n'importe quoi. Quant à ce qui fut écrit, non, Syan n'était pas humaine, leur seul point commun en fait fut leur appartenance à la même espece : celle des démons. Le probleme était simple : elle ne savait pas qu'elle était une démone, et il ne valait mieux pas, d'autre part que le lui apprendre lui ferait craindre de voir sa méchanceté être exacerbée, or elle ne l'accepterait pas.
En soi sinon, oui, ces deux êtres étaient complètement à l'opposé l'un de l'autre, mais ils avaient déjà commencé par se hair -pour sa part à elle- avant d'avoir pu s'aimer, n'oublions pas l'animosité dont la jeune femme avait fait preuve à leur rencontre. Tournée une fois de plus vers le buffet, la reine jeta un regard aux plats, aux canapés de jambon cru fumé et aux toasts puis posa son regard verts doré sur le jeune roi. Elle sourit de bon coeur et s'avança près de la table pour désigner ce qu'elle voulait du doigt. Elle avait l'air si innocente et pouvait sembler aussi dure que douce, parfait contraste. Là, Syan avait préféré faire abstraction de ses problèmes et de tous ses tracas jusqu'au lendemain, elle verrait bien plus tard, tout ce qu'elle voulait à présent, c'était s'amuser et être enfin heureuse, l'espace d'une soirée, d'une nuit... *


Venzel
* Tout ça n'était pas très bon, vraiment pas bon du tout.
En fait, Venzel et ses frères n'avaient jamais eut la belle vie, contrairement à ici ils avaient toujours été persécutés, personne ne le savait, et personne ne le saurait jamais mais il en avait été ainsi pendant des centaines d'années. L'avoir entendue parler le démon l'avait figé, les muscles tendus, et avait fait resurgir pas mal de mauvais souvenirs.
En un instant, la jeune femme retombait dans l'inconscience et les muscles de ses bras, bandés pour lui permettre de tirer sur ses chaînes se détendirent, laissant ceux ci se relâcher dans un tintement désagréable de ferraille.
Lorsque Venzel fut tirer de sa pseudo transe par le son des rires à l'extérieur -parce que la fenêtre pas vraiment hermétique au son laissait tout entendre de ce qui se passait dans tout le château et à l'extérieur- il secoua la tête et fronça les sourcils, carrément sur ses gardes. Il venait de réagir comme le gosse qu'il avait été rien qu'à l'emploi d'une langue qu'il détestait, elle était certes la sienne, sa mère, ses frères et lui l'avaient parlée, mais il ne l'avait plus fait depuis qu'il avait quitté l'enfer, et pour une bonne raison, il ne voulait plus rien avoir à faire avec le passé, c'était finit, derrière lui. Leur langue, c'était le français, point.
Alors dans son esprit, les idées fusèrent, pas compliqué à comprendre : Les démons des enfers, ceux que l'on appelait les supérieurs, venaient les chercher, après huit ans peut etre, mais ils venaient leur reprendre ce qu'ils avaient durement acquis pour les assujettir une fois de plus à leurs démoniaques volontés. Qui était elle ? Il n'avait jamais vu de diablesse comme celle qu'il avait sous les yeux, une sorte de succube ? Une erinyes ? Une hybride ? Une nouvelle sorte de démon tueur ? Venzel aurait presque paniqué s'il n'avait pas grandit, il était plus fort qu'à l'époque et incroyablement arrogant, pourtant elle avait réussit à le faire douter. Il allait la torturer jusqu'à ce qu'elle crache le morceau, elle n'était pas là pour une promenade de santé, on l'avait sans doute envoyée là. Ca n'augurait rien de bon. *

Azael
* Syan avait raison de vouloir ainsi s'amuser, et le souverain ne l'encourageait que plus à se laisser aller.
En la voyant finalement désigner un plat à sa droite après lui avoir offert un sourire éclatant, Azael s'était mit à sourire de même, tout content. Tout se passait à merveille et rien ne semblait vouloir venir envenimer leur mariage, tout se passait pour le mieux. Finalement, l'érudit se sépara de sa compagne pour se saisir de l'objet de ses convoitises, accompagné d'un second plat que lui désirait, et lui proposa d'un signe de tête de s'éloigner de la fête. Le souverain n'avait en tête aucune étrange idée, mais simplement le désir de se séparer un peu du groupe bruyant pour profiter de ces moments heureux avec sa femme, qui semblait de bonne humeur. Craignant que cela ne dure sans doute pas, Azael voulait en profiter un maximum.
Lorsque finalement la léopard accepta sa proposition, il commença à s'éloigner de la fête jusqu'à arriver à un second buffet où tronaient les mets sucré, pour lui en proposer un à ses gouts. Elle devrait s'en saisir elle même cependant, puis repartir enfin. Lorsque la reine eut choisit, Azael l'emmena vers l'ouest, jusqu'à une rivière calme traversant un paysage magnifique. Les terres entourant Edenis avaient toutes perdu de leur éclat, cependant certaines zones, interdites à tous, étaient restée intacte pour les plaisir des souverains. Et celui ci, il désirait le partager avec la femme qu'il aimait.*

Eliezer
* Eliezer n'avait rien à voir avec ces monstres sanguinaires. Elle n'était qu'une étrange ange aux ailes noires, parlant sa langue natale : celle d'êtres célestes, séparés du monde des hommes et des démons par plusieurs kilomètres d'altitude, à l'abri au dessus des nuages. Que leur langage soit semblable à celle d'une démonarchie vieille de mille ans n'était qu'un hasard, son peuple étant bien plus vieux. Et puis pourquoi serait elle envoyée pour les destituer du trône ? Si c'était ce qu'elle avait voulu, elle s'y aurait prise autrement qu'en se crashant au milieu d'une fête. Et elle aurait fait l'effort de parler une autre langue que celle ci, sinon quoi elle aurait été cramée immédiatement non ? Peu importe ce à quoi songeait le démon, il ne s'agissait là que d'idiotie, et un peu de réflexion le lui aurait démontré assez facilement.
Eliezer n'avait pourtant pas eu l'occasion de s'interroger beaucoup. La raideur qui avait soudain tétanisé tous les muscles du démon à sa droite avait précédé un nouveau retour à l'inconscience, sans qu'elle n'ai pu même se demander ce qu'il lui arrivait, ni se détacher, ni comprendre qu'elle était vraiment dans la merde. *

Syan
* s'éloigner du groupe, de la fête, lui faisait réellement plaisir, d'autant plus qu'elle était en la seule compagnie de l'homme qu'elle aimait.
Le cadre était idyllique, l'eau de la rivière était d'une pureté et d'une clarté époustouflante, les arbres étaient bien plus verts qu'ailleurs dans toute la région d'Edenis et la nature semblait respirer la santé contrairement à d'autres parties du "pays".
Un paysage de rêve, le silence, la seule compagnie du vent, de l'eau, des oiseaux, de la nature... et Azael...
Syan s'assit avec lui au bord de l'eau une fois arrivée, non loin de la petite cascade qui délimitait le commencement de la rivière, un liquide bleu translucide s'en écoulait et allait se jeter sur de petits rochers en contrebas dans un vacarme symphonique, de la bruine s'en élevait, c'était magnifique. L'herbe était douce et chaude, réchauffée par le soleil dont les rayons s'immisçaient subtilement entre les branches des plus grands érables, aussi le couple s'installa de sorte à pouvoir profiter de cette chaleur. Syan posa son plat à côté de ceux du souverain, l'un sucré les deux autres salés, mais n'y toucha pas tout de suite préférant plutôt à cela observer le paysage.
Doucement, elle se mit à sourire, elle n'était pas si mal tombée finalement ? Au pire des cas, elle ferait en sorte de rendre le paysage d'Edenis plu beau à voir, parce qu'elle comptait bien faire changer au moins un minimum les choses. *


Venzel
* Les anges ne parlaient pas ce langage, et si c'était ce qu'on lui avait raconté, hé bien tout était faux. Physiquement parlant elle ressemblait plus à un démon qu'à une céleste, certes à cause des ailes, mais pas que. Seul son visage était angélique, mais les Vrekeners se mentaient à eux mêmes s'ils pensaient qu'ils n'avaient rien en commun avec les êtres des enfers. La langue était gutturale, pas claire et limpide, céleste oui, ses ailes étaient noires, ses ergots menaçants, de ton son être émanait le danger et elle était menaçante.
Venzel quant à lui ne savait pas ce qu'elle était et jusqu'à preuve du contraire il n'était pas le plus sage des trois frères, il était toujours une sorte d'adolescent rebelle qui réagissait brusquement, sans réfléchir, parfois même sans s'en rendre compte, qui était impulsif, incontrôlable et violent, pas un homme qui se posait des questions avant d'agir. Si Azael était du genre à poser les questions avant de frapper, Venzel lui frappait -ou même tuait- avant de les poser, Corvian lui était entre les deux, alors il avait réagit, simplement, en l'ayant entendue parler cette langue qu'il haissait.
Au fond le jeune roi craignait tellement de retourner en enfer qu'il ne pouvait pas réfléchi posément à ce qui c'était passé, ce qu'elle était, et quant à savoir ce qu'elle était, il verrait plus tard. *

Ptn, vous arrivez à rp beaucoup quand même. *me faut 3h pour une petite réponse merdique* :c

Corvian :
* C'était pour cette raison que l'homme s'était énervé, elle lui avait en quelque sorte manqué de respect avec une simple réplique, et il n'avait pas apprécié, mais Corvian à la mauvaise manie d'en faire des tonnes pour rien. Enfin, il était quand même un des rois, et elle n'avait pas à lui parler de la sorte en public, surtout dans ses gardes, que penseraient-ils de lui sinon ? Qu'il est faible et se faire marcher sur les pieds par une femme ? La bonne blague. Cependant, il s'était vite radoucit en la voyant baisser la tête, il n'aimait décidément pas la voir ainsi, tourmentée par quelque chose qu'il n'arrive pas à comprendre, et qu'elle ne veut visiblement pas lui dire. Ses craintes étaient fondées, après tout, elle ne pouvait pas avoir totalement confiance en lui, il restait un démon, mais pourtant, jamais il ne lui aurait rit au nez pour une demande comme celle-ci, au contraire, cela lui aurait sans aucun doute fait plaisir, et il est bien trop accro à elle pour pouvoir s'en débarrasser, elle lui était devenu indispensable. Et bien que l'union de leurs deux races était interdite, rien n'empêchait qu'elle devienne se femme aux yeux de tous, elle n'était plus totalement une ange après tout ... *
- Eleven, ça ne sert à rien de me mentir, tu le sais ?
* Même sans son pouvoir, il savait clairement que quelque chose la rendait malheureuse, c'est pour ça qu'il décida de l'emmener un peu plus à l'écart de la foule pour lui parler. *
- Tu veux bien m'expliquer ce qui ne va pas ?

Azael
* Son seul désir serait donc celui de rendre le monde plus beau ? Heu ... Si ça peut lui faire plaisir, ça lui faisait plaisir aussi.
Assis à ses côtés, Azael lui se fichait bien de ce paysage qu'il connaissait déjà par contre, et préféra se laisser aller à la contemplation d'une bien autre beauté, assise juste à côté de lui dans l'herbe. Peu importait qu'elle expression elle prenait, cette femme ne cessait jamais de l'émerveiller, et il adorait ça. Ainsi resta t il dans la même position jusqu'à ce que, remarquant son regard, elle se mette à hausser un sourcil, à la fois gênée et curieuse. Se contentant d'un sourire en guise de réponse, l'érudit se détourna finalement pour prendre l'un des amuse gueule emmené et le lui tendre, galant. Lui ne mangerait que plus tard.
Lorsque finalement, il se tourna vers l'eau, ce ne fut que pour imaginer s'y baigner en compagnie de sa belle, profiter de cette cascade qui s'effondrait quelques mètres en amont pour, de nouveau, passer un agréable moment au soleil, bercé par de lointains rires. A vrai dire, le souverain savait que la bonne humeur ne durerait par lors de cette journée. Bientôt, les démons allaient reprendre leur humeur ordinaire et ivres, n'hésiteraient plus à fêter le mariage de manière beaucoup plus violente en ville. Personne d'ailleurs ne les arrêterait, pas même Azael dont tout cela était devenu normal - il fallait bien faire la fête - mais il s'efforcerait au moins à préserver sa femme et reine de tous ces massacres. Et il comptait le faire en la tenant éloignée de toute cette histoire, tout en profitant de leur solitude. Il ne fallait pas se leurrer, l'avoir pour lui seul le satisfaisait beaucoup plus que de rester assis sur un trône à regarder tout son peuple s'amuser. *

Eliezer
* Seul leur physique leur était semblable, mais tout les différenciaient. Les démons vivaient pour faire le mal, ne se satisfaisant que lorsque sang et morts était semés, brûlant, saccageant, pillant, violant. Il s'agissait d'êtres vils, mauvais, qui souriant devant des hurlement, riaient face aux supplications. Les vrekeners, certes peu joyeux, étaient des créatures dont le crime avait été abolit, vivant pour la paix. Leur race était une race guerrière, policière, qui ne tuait qu'en extrême nécessité, lorsqu'un homme mettait en danger la paix. Jamais un vrekener n'avait eu à s'en prendre à l'un des siens. Jamais il n'avait prit plaisir à faire le mal. Ils n'étaient pas des démons, ho non.
Eliezer, toujours inconsciente des tourments du roi, resta évanouie durant de longues minutes, sans savoir ce qu'il risquait de lui arriver. Le démon allait sans doute agir d'ici les prochains instants si jamais il n'avait pas pour idée de demander conseil à ses frères, mais rien ne pourrait être fait tant qu'il ne se décidait pas à agir. A vous de faire avancer l'action. *

L'habitude ? xx On va t'entrainer éé


Eleven
* Le problème maintenant qu'elle était une hybride ? Elle pouvait passer d'un extrême à l'autre. Gentillesse, méchanceté. Douceur, violence. Timidité, exubérance... Elle était devenue vraiment compliquée. (En fait elle est un peu comme Flippy '-' ) Emmenée à l'écart et vexée qu'il n'ose pas lui en parler en public -alors qu'il avait eu raison de l'éloigner- elle lui tourna à moitié le dos en croisant les bras, sourcils froncés. Il l'avait comprise à l'époque, mais aujourd'hui Eleven était habitée par un ange et un démon, elle avait deux personnalité et tout ça était arrivé bien malgré elle. Pour le moment, la démone parlait.

- Tu ne pourrais pas comprendre. Retourne t'amuser auprès de tes sujets, je ne suis qu'une esclave après tout, pas une de ces salopes de démones riche et importante.



J'rep avec Aza après

Entraîne-moi donc, j'en ai grand besoin là ! ;___;
Franchement, si elle est comme Flippy, j'vais tomber amoureuse encore ! xD **

Corvian :
* Et justement, même si le grand démon avait remarqué quelques changements de personnalités chez la jeune femme, il n'y avait pas vraiment prêté une grande importance, pensant que c'était simplement passager, et qu'elle cherchait peut-être à s'affirmer devant lui, et les autres démons. (putain, elle vient de gagner tellement de mon estime en étant comme lui ! o/) Ce n'était pas qu'il n'osait pas lui parler en public, loin de là, simplement, leur discussion était privé, et personne n'avait à entendre ce qu'ils avaient à se dire. En effet, maintenant il ne l'a comprenait plus, et ça l'agaçait au plus haut point. Et voilà qu'elle recommençait, l'entendre débiter des conneries pareil le foutait hors de lui, bordel, il fallait vraiment qu'il mette les choses au point avec elle. Encore plus énervé qu'auparavant, il s'avance vers elle, et brusquement, la poussa vers un arbre, la mettant dos contre ce dernier, et la fixa, longuement. *
- J'te demande pardon ? Depuis quand tu te permets de me parler sur ce ton ?! Tu vas commencer par te calmer et arrêter de dire des conneries pareil, sinon j'hésiterais pas à te faire regretter tes paroles.
* Oui, il était méchant, il voulait la faire réagir en lui parlant de la sorte, bien sur, il pensait la punir si jamais elle continuait, mais jamais il ne lui ferait du mal, il en était tout bonnement incapable. *

Ok xp
Encore ? '-'


Eleven
(Tu l'aimes à ce point là maintenant ???? xD)
- Me faire regretter mes paroles, comme quand tu m'as arrachées les ailes ? Vas y ta majesté, te gêne pas, j'adore ça quand tu joues les grands méchants loups.

Elle ne souriant pas, n'en avait pas envie, et si elle était ainsi capable de lui parler aussi durement, en se rebellant et en haussant le ton, c'était simplement parce qu'elle était aujourd'hui à moitié démone. En temps normal, Eleven se serait soumise et tut, parce qu'elle savait qu'elle n'avait pas le droit de s'adresser de la sorte à son roi, elle n'était qu'une esclave, mais elle en avait marre de cette situation. Alors être une hybride au sang chaud n'avait pas que de mauvais côtés, loin de là, même si son comportement lui attirerait des problèmes. Eleven ne serait plus la sage petite soumise qu'elle avait été, et même si une partie d'elle continuerait à vouloir aider son prochain, éviter les conflits, elle ne se laisserait plus marcher sur les pieds, encore moins par ce connard arrogant qui se pensait son supérieur à cause de ses cornes et ses couilles. Merde à la fin.
Ses ailes l'avaient protégée de l'impact et de l'écorce, elle était d'ailleurs moins fragile désormais. *


Syan
* Le monde plus beau, il disait ça -ou le pensait- comme si cela avait été une énormité. Elle pouvait changer les choses maintenant qu'elle était reine, et elle le savait. Malheureusement son plus gros problème, et elle le savait, était qu'elle n'était pas foncièrement mauvaise, bien au contraire. Syan était le symbole même de l'innocence et de l'altruisme, qui n'était pas à confondre avec la gentillesse. Un modèle de compassion, mais pas de naïveté, elle pouvait être violente et mauvaise, pourtant elle ne savait pas mentir, et n'était pas du tout manipulatrice. Manipuler son époux ou ses frères, c'était chose impossible pour elle et ça allait poser problème si elle comptait vraiment libérer le peuple assujettit, soit en fait les trois quarts de la planète.
Peu important pourtant à cet instant.
Syan prit doucement l'amuse gueule que le roi lui tendait et lui sourit pour le remercier. Elle jeta à peine un coup d'oeil au canapé qu'elle tenait délicatement entre le pouce et l'index, et le glissa entre ses lèvres avant de refermer lentement la bouche sur le bout de ses doigts, une vision d'une sensualité naturelle dont elle n'avait même pas conscience.
Il la regardait d'ailleurs assez bizarrement. *


Venzel
* Plutôt que ça, Venzel sortit de la chambre d'un pas décidé, mais ralentit avant de quitter la pièce. Il s'arrêta juste derrière la porte, à l'extérieur, et se retourna pour la regarder. Elle lui avait demandé de l'aider, de la détacher, un peu comme une supplication, alors pourquoi s'enfuyait il chercher ses frères ?
Le gamin terrorisé laissa rapidement la place à l'homme curieux de nature et retourna sur ses pas pour finalement s'approcher de la créature. Il aurait tout le temps de questionner ses frères et d'avoir des réponses, pour le moment, il voulait plutôt l'examiner elle, son corps, ses ailes, mais toujours pour se renseigner. Ayant toujours voulu des ailes, le jeune roi avait une impressionnante collection de livres entreposés dans un coin de la chambre. Il ne les avait jamais lu, ou n'avait jamais été plus loin que le nom des créatures qui en recouvraient les pages, mais était bien décidé à s'instruire, pour une fois. A vrai dire, ses bouquins ne contenaient que des images et des renseignement sur des bêtes ailées, démons, cérunos, anges, pégases et autres créatures merveilleuses, surnaturelles. Il allait pouvoir s'amuser. *

Ouais, j'y peux rien, c'est l'amour ! o/ Dis tu reçois les sms ? Parce que ça me fait 2 vents quand même ! xD

Corivan :
(ouais, j'vais devenir bi pour Flippy et elle ! **)

* Elle le provoquait en plus de ça ?! C'était une bague n'est-ce pas ? Maintenant c'est clair, l'homme était hors de lui, elle lui avait foutu les nerfs comme pas permis, il n'aimais pas quand elle était totalement soumise à lui, mais alors là, fallait pas déconner non plus, il était son supérieur, elle n'avait pas à lui parler de la sorte, qu'elle soit sa femme ou non. Même ses frères n'avaient pas le droit de lui parler de la sorte. *
- Pourquoi, t'as envie de retenter l'expérience peut-être ?
* Au début, il trouvait ça amusant, elle lui échappait en quelque sorte, et il s'efforçait de comprendre pourquoi, ça changeait de d'habitude, mais là, non, ça ne lui plaisait guère. Son hybridité n'avait pas que de mauvais côtés, c'est bien vrai, mais son changement de personnalité, ça emmerdait le démon plus qu'autre chose. Pardon ? Connard arrogant qui se pensait supérieur ? Mais il ÉTAIT supérieur à elle, peut importe qu'elle soit sa femme ou non, encore une fois. Elle valait bien plus qu'un esclave, mais dans tout les cas, il n'était inférieur à personne dans ce monde, c'est ce qu'il a toujours pensé. *
- T'es entrain de me faire une crise d'ado ou quoi ? Va peut-être falloir que t'arrête ta crise 5 minutes pour qu'on discute là, parce que ça devient urgent.
* Bien que remonté au possible, et luttant pour ne pas presser le poignet de l'ange, enfin de la semi-démone, qu'il tenait, il cherchait à arranger la situation. *

Eleven
* S'engueuler avec lui aurait été pour elle carrément jouissif, mais la journée n'était pas pour eux et Azael n'avait pas besoin d'une engueulade pour venir lui gâcher son mariage. L'ange gardait une part de contrôle sur ce corps et cet esprit, alors elle décida que ce n'était pas le bon moment pour provoquer davantage le roi devant elle. La démone fut déçue, rouspeta et gronda mais céda la victoire à sa seconde moitié.
Ainsi Eleven se dégagea, sans mal bizarrement, tout simplement parce que Corvian ne s'était pas attendu à ce qu'elle se libère, ce qu'elle force. Rapidement, l'hybride déploya ses grandes ailes aux plumes noires et blanches, et s'envola pour le laisser là, comme le gros con qu'elle pensait qu'il était. Il ne méritait que d'être éconduit, et elle allait se gêner.
Dans les airs et trop haut pour qu'il ne l'attrape, Eleven se permit un petit commentaire....

- Essaie toujours. (de m'arracher les ailes)

.... et puis quitta les lieux. *

Corvian :
* Sérieusement, elle le laissait en plan comme ça ? Corvian détestait plus que tout être ignoré de la sorte, et il allait lui faire payer cher son affront. On n'ignorait pas le grand roi de la sorte sans s'en mordre les doigts par la suite. C'était narcissique de sa part, je l'accorde, mais il y avait au fond une part de vérité, tout ceux qui l'avait ignoré, ou offensé, avaient péri de sa main. Bon, bien sur il n'allait pas la tuer, il ne pouvait décemment pas le faire, mais à son tour, il allait lui aussi montrer de quoi il était capable. Pas question de la tromper ou autre saloperie de la sorte, non, bien qu'il soit un démon, il ne pouvait pas se montrer aussi cruel envers elle, pour quelque chose, d'au final, pas si important que ça. "Tu vas regretter d'avoir agis de la sorte" était la seule pensé qui effleura son esprit lorsqu'elle parti. Toujours vexé et en colère, il retourne cependant aux côtés de son frangin à la fête, et profita de l'ambiance plus que joviale, qui se dégagea de l'endroit. Après quoi, il irait se défouler sur quelques innocents, eh oui, ça faisait un bon moment qu'il n'avait pas utilisé ses pouvoirs pleinement, et cette fête serait le moment parfait pour se libérer un peu de toutes ces tensions. *

Azael
* Comment aurait-il pu la regarder autrement ? Syan avait la fâcheuse manie de le faire bander à chacun de ses gestes, qu'y pouvait il ? Cette femme était trop .... sensuelle, douce, innocente, provocante, calculatrice ... Elle le rendait fou, et elle n'en avait même pas conscience. Ces deux êtres n'étaient liés que depuis quelques jours, et déjà, Azael était incapable de lui résister. Et le pire dans l'histoire ? Par décence, le souverain n'avait jamais rien pu dire ou ne serait-ce que montrer, et avait dû se contenter de la regarder faire sans même pouvoir détourner les yeux, sinon quoi la princesse aurait soupçonné quelque chose. C'était un enfer, et chaque jour il avait plus de mal à se contenir. Azael était de ces hommes à prendre leur temps, savourer chaque instant de la séduction, mais seulement dans les cas où il était certain d'être gagnant, et où de toutes manière, il pouvait tirer son coup à côté. C'était désormais impossible, et il s'agissait maintenant d'un travail de tous les instants, où sa volonté et son statut ne pourraient jamais faire avancer les choses. Lui donner des ordres, chercher à la soumettre ou ne serait-ce que la brusquer mettrait fin à leur relation et il n'en avait vraiment pas besoin. Alors ... Le souverain prenait son mal en patience, cachait ses désirs, dissimulaient ses fantasmes et, lorsqu'il pouvait, détournait les yeux.
Là, c'était foiré, parce que en plus elle l'avait vu. Et sa reine ne semblait pas comprendre.
Innocente. C'était bien le terme. En vérité, Azael n'aurait même pas été étonné de découvrir que l'égyptienne ne connaissait rien au sexe. Rien qu'à la voir avec si peu de pudeur malgré son rang ... Syan était bien loin de ces bourgeoises aux lèvres pincées qui, dès qu'elles avaient les épaules nues, hurlaient à l'impudeur. Non, elle était naturel, et peut-être un peu trop, c'en était étrange.
Mais il adorait ça, et il devait le cacher.

Finalement, Azael sourit et détourna les yeux pour se saisir de l'un des amuse bouche. L'expression de sa femme avait clairement laissé sous entendre sa perplexité, mais jamais il ne pourrait lui avouer que, durant un instant, il avait imaginé qu'elle lèche quelque chose de bien plus volumineux que ses minuscules doigts ... *

Eliezer
* Qu'est ce que le roi d'Edenis pouvait bien avoir en tête ? Il désirait l'étudier ? Comme un cobaye ? Serait-elle un sujet d'expérimentation ? Holala, hors de question. C'était impossible. Que le démon aille faire mumuse avec ses zozio, elle n'était pas un animal que l'on disséquait, un cadavre que l'on ouvrait. Ces questions avaient été résolues plus de quatre siècles plus tôt par les hommes, sans doute bien davantage par les infernaux, Venzel n'avait rien besoin de lui faire pour trouver des réponses à ses interrogations. Bats les pattes.
Là encore cependant, la vrekener n'avait conscience de rien. Endormie sous l'effet d'une étrange magie, Eliezer ne bougeait même plus et seule sa poitrine, se levant à un rythme lent mais régulier prouvait qu'elle était en vie. Inconsciente du monde qui l'entourait, elle laissait au démon un champ de manoeuvre infini, et bien sûr de quoi répondre à toutes ses interrogations toutes plus perverses les unes que les autres sans opposition. C'était vraiment lâche de sa part, de l'endormir pour profit ...
Eliezer ouvrit les yeux à peine deux minutes après avoir été contrainte à plonger dans le sommeil. Aussi étrange que cela puisse paraître, la jeune femme s'était soustraite au pouvoir du roi, et c'était d'ailleurs la première fois que quelqu'un y parvenait. Toujours dans les choux, elle reprit cette fois ci conscience rapidement et se mit à chercher la créature des yeux, perdue. Que lui avait il fait celui là ?! Lorsqu'elle le repéra, la céleste fronça les sourcils et réprima un grognement, il avait l'air surprit et elle ne savait pas de quoi. Peu importait, car désormais elle se méfiait de lui.
Sans attendre qu'il ne fasse le moindre geste, la vrekener apostropha le roi, sans avoir conscience de ce qu'elle venait d'exécuter. *

- T'es qui à la fin ?!

Eleven
* la démone féliciterait ses actes, l'ange ne lui pardonnerait jamais de s'en être pris à de innocents. On aurait pu croire que, quoiqu'il ait pu faire ou dire, elle lui en aurait voulu d'une manière ou d'une autre. Elle l'aurait hait de toute manière, comme si aucun juste milieu ne pouvait exister. Il n'y aurait plus de demie mesure, il n'y aurait pu de 50-50 avec elle, ce serait tout ou rien, soit l'une, soit l'autre de ses personnalités. En plus de devoir jongler avec un royaume, Corvian allait devoir jongler avec les deux caractères d'une femme aux deux caractères, à la personnalité double et doublement chiante. Faire le mal : ça foutrait la merde. Faire le bien : Ca foutrait la merde. Corvian était dans une sacrée merde.
Eleven quant à elle s'était éloignée, l'ange prédominait et de l'avoir entendu supposer qu'il pourrait recommencer à lui arracher les ailes, ça l'avait complètement retournée.
Assise au bord d'un point d'eau, une petite source tout au sud d'Edenis, là où il n'y avait quasiment jamais personne que quelques jeunes hommes qui venaient passer le temps avec leurs amis -des humains et un lycanthrope jusqu'à maintenant, la jeune femme soupira en regardant son reflet dans l'eau. *


Syan
* Syan n'était pas du tout quelqu'un de très calculateur, de potentiellement manipulateur, au contraire, mais même si elle ne l'était pas elle n'était pas naïve, il y avait simplement beaucoup de choses qu'elle ignorait. La télévision ? Fort heureusement on lui avait laissé voir quelques films sur un écran, des trucs sur le mariage et les histoires d'amour, comme quoi il faut aimer l'homme avec qui on nous unis, lui pardonner n'importe quelle faute, obéir, mais sa mère lui avait donné quelques autres DVD, comme de vrais longs métrages, des films bien connus en France par exemple, et elle avait apprit tout le contraire. Au final, Syan s'était faite sa propre idée sur la vie, mais même avec tout ça, même si de voir un micro onde en vrai la perturbait un peu, elle qui n'en avait vu que dans ce qu'elle avait regardé à la télévision, même si elle semblait en partie être comme tout le monde et ne rien ignorer, elle ignorait tout.
Elle l'avait tout de suite compris en arrivant à Edenis, nouvelle capitale Française, du monde, et de la magie.
Les aéroports, les magasins, les rues, tout avait changé, tout était beaucoup plus moderne que dans "Un amour à New-York" ou "Titanic", évidement. La modernité, le progrès, ça avait du bon certes, mais c'était un peu décevant de constater que l'amour n'avait plus rien à voir avec ce qu'il était avant.
Si Syan s'imaginait vivre une histoire comme celle qu'elle avait vu dans ses films ? Non, qui l'aurait put ? Aucun d'entre eux ne parlait d'une princesse mariée de force à un démon...
Alors oui, elle était ignorante -et sur un bon nombre de choses, elle ne connaissait rien à la vie, aux technologies, à la mode, la cuisine, à l'amour... alors qu'elle aurait du. Concrètement, Syan pouvait se braquer pour rien parce qu'en plus de ne rien connaître, elle avait cruellement manqué de contacts, de relations humaines et sociales. Se faire nourrir ? Elle aurait pu le prendre mal. Défoncer une vitrine à coups de pierres ? Si elle avait été idiote elle aurait pu se demander si ce genre de choses étaient autorisées. Outre le fait qu'elle avait une bonne éducation, qu'elle savait parfaitement faire la différence entre le bien et le mal, elle ne savait rien d'autre.
Tout ça pour en venir aux visions du roi.
Avait-il déjà oublié que leurs esprits ne faisaient plus qu'un ? Syan se vit lécher un morceau de peau, il n'y avait rien autour, elle ne savait pas ce que c'était, mais elle savait que ce qu'elle voyait était le fruit des pensées de son désormais mari. Il allait devoir être beauuuucoup plus discret parce que là, il n'avait pas fait l'effort de dissimuler ses visions derrière un mur de décence, si bien qu'elle avait vu. On ne voyait pourtant qu'un bout d'épiderme, apparemment rond, oh, et avec une sorte de fente. (bon si jamais vous comprenez pas elle voit que son gland, rien d'autre, même pas lui Uu') Syan inclina de nouveau la tête, les yeux posés sur Azael qui grignotait un canapé au jambon fumé. Heureusement pour lui, le sexe d'un homme était quelque chose de totalement inconnu pour elle,  la notion de sexe lui avait été définie comme tabou, sans plus d'explications, elle ne risquait donc pas de se douter de quoi que ce soit. *


Venzel
* Lorsqu'elle ouvrit les yeux, en fait, le jeune roi n'était même pas près d'elle, il ne l'avait pas touchée, seulement regardée de loin, et il était en train de lire lorsqu'elle lui grogna une phrase. Venzel avait en partie trouvé ce qu'il cherchait, il ne connaissait pas le nom de sa race mais elle était une sorte d'ange gardien aux ailes et à la linguistique démoniaque, qui se pensait céleste et qui faisait le bien tout en restant dans la neutralité. Ses semblables punissaient le mal, alors Venzel avait put en conclure qu'elle n'était pas venue la pour les chercher. Impassible, le roi se leva et grimaça même, le sol, pas très confortable, voilà pourquoi il se frotta le bas du dos. Il s'approcha d'elle et l'examina un instant, avant de réponde dans sa langue natale -qu'il n'avait jamais oubliée.

- T'es qui ?

Une question par une autre, pas mal. *

Azael
* Elle avait vraiment vu ça ? Hm .... Genial. Azael n'était pas pudique et jamais si on lui avait un jour dit qu'il s'efforcerait de dissimuler ses fantasme il n'y aurait cru, mais aujourd'hui, le démon aurait bien aimé que cela passe inaperçu. Durant des siècles, il n'avait eu souvent qu'à demander pour être satisfait et il avait apprit par le temps que dévoiler ses pensées et désirs pouvait horriblement exciter une femme, aussi n'avait il jamais cherché à se brider. Lorsqu'il voulait une chose, le roi le disait, et il en prenait souvent un plaisir pervers. Dévoiler au creux d'une oreille attentive qu'il mourrait d'envie de vous pencher en avant pour vous baiser était une chose qu'il avait fait bon nombre de fois, et à chaque fois, se dévoiler ainsi lui avait apporter beaucoup. C'était bien la première fois qu'il s'efforçait de retenir ces mots s'échapper de ses lèvres pour éviter de froisser sa reine, et c'"tait étrangement difficile. Encore plus maintenant que l'on pouvait également lire dans ses pensées. Jamais il ne réussirait à se contrôler, et .. ça commençait mal.
Lorsque Syan lui lança un regard interrogateur, veritablement perplexe, l'érudit resta un moment silencieux, perdu et étrangement gêné. Elle avait vu ça ? Et merde ... Lui qui voulait y aller doucement et à son rythme .. c'"tait mort. Aussi finit il par se détourner et il s'efforça de se concentrer sur le canapé qu'il croquait, pour ne plus à avoir à montrer de telles pensées.
Et évidemment, tout l'inverse se produisait. Eviter intentionnelement de penser au sexe lui imposait des images bien plus explicites qu'il n'avait eu, et pour le coup, celle qui lui traversa l'esprit fut bien plus .. comprehensibles. Quel nul. Conscient de sa connerie, le souverain reposa les yeux sur la mariée, comme pour chercher à voir sa réaction. Serait elle gênée ? Offusquée ? Enervée ? Comprehensive ? *

Eliezer
* N'en avait il pas assez d'esquiver ses questions ? Des deux, le souverain était celui qui devait le plus à la princesse des explications. Il la tenait prisonnière alors qu'il ne savait même pas qui elle était, et il ne l'aidait même pas. Il était normal qu'il lui offres quelques informations.
Un peu étonnée qu'il détourne le sujet sur elle, la vrekener fronça les sourcils alors qu'elle gardait le silence durant quelques secondes. Ses frères lui avaient toujours conseillé de ne jamais avouer ce qu'elle était car leur espèce s'efforçait de rester dissimulée, mais que lui ferait-on si elle cachait son identité ? Cette question était celle qui la poussait à se taire, mais qui lui faisait pression. Fillette heureuse, elle n'avait jamais vraiment connu le mal, la douleur et les difficultés, mais elle en avait suffisament entendu parler pour s'inquiéter. Aussi hésitait elle. Finalement, Eliezer essaya de tester le démon. Selon l'impatience qu'il montrerait elle saurait plus ou moins si elle pouvait se mettre de lui faire pression ou non.
Sans même détourner les yeux - chose que l'on déconseillait face à un roi démoniaque - la céleste détourna à son tour le sujet, le visage toujours aussi fermé, mauvais. *

- Ne détourne pas l'attention, je t'ai questionné la première. Je n'ai aucune raison de décliner mon identité avant toi. Je semble être l'invité non ? Alors réponds moi. Qui es-tu, et où je suis ?

* Malgré son calme, on sentait désormais dans la voix de la princesse un ton bien plus froid que par le passé. Sa panique commençait à laisser la place à de la colère, et elle l'exprimait par une étrange impassibilité et un ton à la fois sarcastique et .. hautain, comme celui qu'utiliserait une personne royale, sachant qu'on lui devait le respect. La gamine d'à peine 18 ans avait déjà la prestance d'une reine, mais était encore loin d'en avoir acquis la maturité. Cela cependant, personne ne s'en rendrait compte immédiatement, et elle pourrait aisément jouer la comédie pendant un moment avant que l'on ne remarque son manque d'expérience. Elle jouait très bien la comédie. *

Syan
* d'abord elle n'avait rien vu et désormais elle en voyait trop. En fait, la jeune femme n'était même pas choquée, elle était juste.... perplexe et curieuse. Elle n'était pas le genre de fille à s'offusquer, et puisqu'elle ne connaissait pas le sexe, il l'attirait, comme n'importe quel objet un peu trop brillant, un portable, une cuillère -sauf qu'elle n'était pas non plus une Tarzan ou un gorille et que ça, elle s'en foutait- et tout ce qui lui était inconnu. Elle ne savait pas ce que... sucer un homme pouvait provoquer. Elle avait l'enseignement rudimentaire : Un homme + une femme = un bébé, point barre. Aucune notion de plaisir, aucune envie, aucun désir. Tout ce qui aurait put rebuter la nouvellement reine aurait été le fait de tomber enceinte, parce qu'elle ne voulait pas d'enfants dans l'immédiat, même avec lui et même si l'imaginer avec un petit dans les bras la faisait sourire, c'était non.
Syan, qui portait un canapé à ses lèvres, referma la bouche sur ses doigts et sans même s'en rendre compte, les lécha un peu trop sensuellement lorsqu'elle reçue cette vision de son compagnon, debout devant elle, alors qu'elle l'avait pris sur sa langue. Elle pensait même parvenir à sentir la main du roi enfouie dans ses cheveux, le poing refermé sur ceux ci d'une manière totalement possessive et dominante, une chose qui lui donnait des chaleurs et qui... elle ne savait pas définir son excitation, elle ne savait pas ce que c'était mais une chose était sure, elle n'avait jamais connu ça.
Quoiqu'il en fut, elle ne sembla pas mal le prendre ou réagir négativement, bien au contraire. *


Venzel
* debout non loin d'elle, adossé à un mur les bras croisés, une posture bien dominante pour elle qui était allongée sur son lit les poignets liés, Venzel l'observait en parfait souverain, pas spécialement hautain mais supérieur, il en dégageait une sacrée aura.
Le truc, c'est qu'elle aurait mieux fait de se taire, le cadet des Easus n'était certes pas le plus intelligent des trois frères, mais pas le plus intelligent ne signifiait pas complètement con, loin de là.

- Un - zéro pour moi. Je doute qu'une fille comme toi, aussi bien sapée et avec ta façon de parler carrément supérieure soit une "fille du peuple", j'me trompe ? A moins d'être De Vinci et d'avoir une mère pour paysanne et un père notaire, tu dois appartenir à la noblesse. Ce qui me dérange le plus, c'est de ne pas savoir où sont ta lamborghini rouge salope et d'ignorer pourquoi tu as les ailes à moitié en charpie, oh et ta robe, parlons en. J'en déduis que tu es en effet noble, ou une princesse pourquoi pas, après tout ton peuple reste un mystère pour tout le monde, et je doute que tu cherches juste à te donner un genre.