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▲ Le District Blême.
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MessageSujet: Re: ▲ Le District Blême. ▲ Le District Blême. - Page 4 1523541311-horlogeDim 5 Juil - 22:08
Seth
* Pour tout vous dire ... Si, le semi démon était horriblement informé sur sa race, à la fois parce qu'il avait un âge tant avancé qu'il avait eu le temps de recueillir nombre d'information sur chaque espèce peuplant ce monde de dégénérés, mais aussi parce que depuis quelques semaines, l'homme s'intéressait beaucoup à la jeune mannequin. Qui elle était, ce qu'elle aimait, détestait, vivait, découvrait. Rien de poussé, de volontaire, mais sans le vouloir, il s'était mit à retenir tout ce qu'il voyait chez elle, tout ce qu'il trouvait d'interessant ou juste d'amusant. Ainsi avait il apprit qu'elle aimait regarder à la télé quelques programmes de mode et d'amour, que dans sa chambre se collectionnaient à la fois livres érotiques et lapins en peluches et qu'elle avait la mauvaise habitude de toujours jouer avec le discret bracelet de sa cheville lorsqu'elle était assise, soit en frottant son pied droit sur le bijoux, soit assise directement avec les doigts [ pourquoi j'y vois une tournure cochonne ? o/ ]. Dans tous les cas, si aujourd'hui il lui avait emmené nombres de mets comestibles pour toutes les autres races différentes de la sienne, c'était simplement par oubli. Et puis une part de lui voulait combler ce désir qu'elle semblait avoir en regardant parfois les hommes croquer dans une pomme ou s'amuser à manger des carrés de chocolat recouverts de chantilly, comme si sa vie d'adolescente où, presque humaine elle prenait plaisir à goûter tant d'aliments différents. Dans tous les cas, Seth aurait préféré que, pour avaler ce médicament, la jeune femme utilise son sang à lui, qui lui aurait été plus utile que le sien dans la mesure où il doutait qu'elle puisse s'auto soigner ainsi. Pourtant après quelques secondes il oublia déjà ce qu'elle avait fait pour se préoccuper davantage de ses blessures. Le coup de poignard qu'elle avait prit au dessus de la hanche semblait profond et il craignait que cette blessure n'ai été mal nettoyée et l'entaille qu'elle avait sur la cuisse du même côté été toute aussi alarmante. De l'autre jambe, ses fractures internes l'inquiétaient et celle ouverte de sa cheville avait été difficilement soigné, chose ardue en pleine zone de combats. Seth ne cessait alors de s'inquiéter pour la jeune vampire blessée dont les souffrances n'allaient pas disparaître de sitôt.
Soucieux de son état, il la contourna alors et la prépara par le biais d'une parole à ce qu'il allait faire. Une fois la jeune femme alertée, le demi faucon releva la couverture qu'il avait posé sur son corps tout entier de sorte à découvrir ses blessures dont il voulait surveiller l'évolution. *

- Tu devrais éviter de bouger avant un moment ...

Neeve
( j'avais dit qu'il s'était réveillé parce qu'il avait mal, mais bon o/ )
* Sa gêne n'avait été que de courte durée à vrai dire. Neeve avait conscience de l'idiotie de ses doutes et avait bien vite reprit un visage froid et assuré, aussi sévère que d'ordinaire où l'humour n'avait aucune place. Lorsque finalement elle était arrivée aux côtés du blessé, elle ne s'était contentée que d'une parole avant de se saisir du verre qu'elle avait emmené, ampli d'eau fraîche. *

- Tu devrais boire.

* Son ennemi toujours allongé sur le dos, elle du toutefois reposer le petit récipient pour venir l'aider à se redresser, s'aidant des coussins garnissant la tête de lit pour servir de dossier à l'animal. Une fois installé, l'ange vint reprendre le verre et le lui tendit, sans vraiment savoir s'il serait capable de boire seul. Décidé à le soigner, la jeune femme ne voulait pas non plus le prendre pour un paraplégique, et ne comptait pas tout faire pour lui s'il avait suffisament de force pour accomplir ce genre de gestes habituels. Neeve avait décidé de le sauver, mais elle ne voulait pas le ridiculiser, lui imposer un sentiment d'incapacité en se comportant avec lui comme s'il était un enfant. Tout dépendre de sa force, et si jamais Thyio était incapable de lever le bras, elle s'en chargerai.

Dans tous les cas, une fois l'homme déshydraté, Neeve avait reposé le verre pour venir humidifer une serviette blanche et la faire glisser sur le front du blessé, bouillant. *


Near
* Malgré toutes ses précautions, la jeune femme continuait à craindre ce vampire aux intentions louables, refusant de faire confiance à cet homme qu'elle ne connaissait que depuis à peine une heure mais qui pourtant ne lui voulait aucun mal. Near avait fait tout ce qu'il pouvait pour la mettre en confiance, ce sans désirer le faire méchamment mais il savait et comprenait que la belle métamorphe ai put rester sur la défensive, même si cela le blessait dans un sens. Homme au coeur pur, le vampire n'était pas un être cruel, et il ne désirait vraiment que son bien ... Qu'aurait il eu à gagner de lui faire du mal ? Ce n'était pas son genre. Near était gentil, peut-être trop à entendre sa famille, et peu importaient toutes les réprimandes, il continuait d'aider toujours son prochain. Sa générosité lui avait d'ailleurs été beaucoup critiqué. 1000 ans plus tôt, cette dite générosité était davantage prise comme une sorte de pitié et très mal vue, davantage venant d'être surnaturels à l'époques peu appréciés par les humains. Les vampires ? C'était pire. Les démons ? Encore plus. Near ne pouvait jamais rien faire sans que l'on imagine qu'il préparait un mauvais coup, visant simplement la douleur ou le malheur alors que toutes ses motivations étaient pures. Pourtant rien ne l'avait jamais fait cesser ... La crainte, il y avait été habitué dès son plus jeune âge, et le mépris était très vite arrivé avec. Nash ne pourrait jamais le blesser sur ce point là, mais ... chaque manque de confiance restait un peu douloureux, rappel perpétuel de ce qu'il était au fond de lui.
En ce qui concernait cet enfant ... le rebelle n'avait pas la moindre idée de la réaction qu'il devait avoir. La jeune adolescente semblait craindre une mauvaise réaction, un rejet ou une trahison tandis que lui ... était un peu perdu. Maintenant, Near avait 1500 fois plus envie de l'aider que par le passé, simplement parce qu'il était de ces hommes à vouloir sauver tout le monde, et principalement les âmes les plus défavorisées mais restées pures et innocentes. Comme elle.
Un peu perdu, Near leva ses deux mains, comme un geste de soumission pour rappeler qu'il ne lui voulait aucun mal et s'approcha doucement, rassurant. *

- Hé ... Calmes toi Nash, je vais rien te faire ...

* Le rebelle avisa le visage de l'enfant, cette main qu'il maintenait sur la joue blessée de sa mère, puis ses larmes qui ne cessaient de couler. Finalement, le démon proposa son aide. *

- Tu ... Tu veux pas que je t'aide plutôt ?
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MessageSujet: Re: ▲ Le District Blême. ▲ Le District Blême. - Page 4 1523541311-horlogeMar 7 Juil - 15:03
Astarse

- Tu prends ton pied ?

De mauvaise humeur, la jeune femme n'était restée qu'un quart de seconde allongée, nue, sous le regard de cet homme qui lui faisait malheureusement trop d'effet et qui éveillait certaines de ses zones corporelles. Astarse avait alors tenté de se redresser et avait souffert jusqu'à réussir à s'asseoir. Cette position la faisait elle aussi souffrir et la douleur n'avait de cesse d'irradier de sa hanche dans toute la partie supérieure de son anatomie. La jeune femme avait finalement ramené le drap sur sa peau pâle et tentait cette fois de sortir du lit. Sa jambe gauche était inutilisable, sa hanche et sa cuisse droites l'incapacitant, l'immortelle ne tiendrait pas longtemps debout, voire même pas du tout. Lorsque le démon chercha à la ramener à la raison et à la forcer à se recoucher, elle lui grogna dessus et n'en fit une fois de plus qu'à sa tête. Il allait devoir trouver un moyen pour la maintenir en place mais de manière à ce qu'elle le fasse volontairement, sinon elle ne ferait que de résister et aggraverait son cas à force de vouloir bouger ou se relever.


Thyio

Cette fille était véritablement surprenante, en fait nan. Elle était inqualifiable.
Elle l'avait trouvé mourant dans le désert, l'avait ramené chez elle à la seule force de ses petits bras et de ses grandes ailes, et l'avait soigné dans le but de pouvoir le tuer ensuite, histoire de rester fair-play en s'attaquant à un ennemi en pleine forme et non pas privé d'une certaine partie de sa puissance. Mais en plus de cela, elle refusait de l'humilier, elle le considérait comme son égal, le traitait comme un homme, pas comme un gosse, qui aurait fait ça ? Qui n'aurait pas tourné en ridicule son ennemi ? C'était... impensable. Elle n'était certes pas d'humeur à rire mais quand même !
Thyio en aurait presque été déçu, qu'elle se soit mis en tête de lui faire sa fête et de le rabaisser lui aurait donner la motivation en plus d'une raison de la massacrer après, mais non.
Un peu déstabilisé, le lion avait saisit le verre et avait bu comme un grand sans jamais quitter des yeux le visage de la rebelle, espérant presque que son esprit lui jouait des tours et qu'elle ne soit qu'un mirage que le fruit de son imagination, et espérant presque boire la poussière du désert plutôt que le liquide transparent contenu dans ce petit récipient en verre. Il fut finalement recouché, parce que bouger, ça, il en était incapable. La jeune femme s'occupa de lui comme si elle craignait de le voir mourir, d'une manière presque maternelle malgré tout le sérieux dont elle faisait preuve. Incompréhensible en effet.
Thyio n'était même pas convaincu de la réalité de cette scène, de son existence, il était perdu, mais pour une fois souffler un peu, se reposer et laisser une autre personne s'occuper de lui de manière douce, il appréciait réellement, et c'est ainsi qu'il décida, et de ne rien dire, et de ne rien faire pour bouger.
Il ne la quitta pas une seule fois des yeux.


Nash

Ca n'avait rien de personnel, simplement... Nash ne faisait plus confiance à personne, les gens étaient traîtres et pouvaient se montrer cruels, égoïstes. Elle ne pensait pas de cet homme qu'il était méchant, mais elle ne le connaissait pas et les bonnes âmes pouvaient parfois préférer séparer un enfant de sa mère trop jeune pour sa sécurité et son bien être, plutôt que de tenter d'aider les deux. Peut-être que la population, de manière générale, était persuadée que les adultes étaient des âmes perdues alors que les enfants pouvaient encore être façonnés et ainsi sauvés, qu'ils pouvaient grandir avec de bonnes bases et devenir des citoyens modèles alors que leurs mères adolescentes n'étaient plus bonnes qu'à jeter, qu'on ne pouvait plus rien en faire. Dans tous les cas, Nash n'avait jamais voulu prendre le risque de divulguer à quelqu'un l'existence de son fils et le vampire était le premier à avoir découvert son secret. Qu'allait il faire ?
Le bébé pleurait toujours dans les bras de sa mère -seulement à cause de l'état de celle ci, l'homme dans son dos lui était égal- qui s'était mise à reculer devant l'homme qui lui avançait dans sa direction. Near avait finit par s'arrêter pour ne pas l'effrayer davantage, il était calme, mais on pouvait lire dans son regard qu'il ne comprenait pas, ou plus précisément qu'il ne comprenait pas pourquoi elle le fuyait dans la mesure où il n'avait que de bonnes intentions et qu'il n'envisageait sans doute pas le moins du monde de la séparer de son enfant.

- M'aider... ?

Elle eut l'air sceptique, comment ça l'aider ? De quelle manière ? Elle n'avait pas besoin d'aide et ne voulait pas être redevable à un homme, à quiconque, redevable à personne. Elle l'était déjà assez à son propriétaire qu'elle devait... "payer" tous les mois, parfois plus, redevable aussi au proxénète qui l'avait trouvé dans la rue et lui avait "offert" un "travail" et qui ne demandait qu'à ce qu'elle vienne le remercier de temps en temps, ou qu'elle le rejoigne à n'importe quelle heure du jour et de la nuit dans son bureau, plusieurs rues après celle dans laquelle elle résidait... Il ne pouvait pas l'aider et elle ne demandait l'aide de personne, de toute manière.

- Vous ne pouvez pas m'aider... enfin... je... je n'ai pas besoin d'aide... ça va...
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MessageSujet: Re: ▲ Le District Blême. ▲ Le District Blême. - Page 4 1523541311-horlogeMar 7 Juil - 17:28
Seth
* Cette gamine était vraiment une emmerdeuse de première, il voulait l'aider, et il fallait encore qu'elle empire son cas en bougeant, se redressant, se débattant. Quelle idiote.
Avant qu'elle parvienne à se relever, et donc alors qu'elle émettait sa réplique, Seth n'avait pu empêcher un sourire de venir trôner sur ses lèvres, une esquisse en coin à la fois amusée et hautaine, visant peut-être plus à détendre l'atmosphère qu'à montrer sa perversité. Debout à côté d'elle mais toujours penché sr son corps non plus immaculé mais toujours d'un teint horriblement blanc, le demi démon releva les yeux sur le visage de la jeune mannequin, comme un peu moqueur et fit clairement sous entendre dans son regard que oui, il appréciait. Son inquiétude n'était partie qu'exceptionnellement, où il avait cherché à l'amuser mais il n'avait eu le temps de la reprendre. Malgré qu'elle se soit redressée pour s'opposer à son observation - et ainsi réussit à lui faire peur par son gémissement de douleur - Seth n'avait pas eu l'occasion de s'inquiéter encore davantage, prit par le besoin de la convaincre. Sans même réfléchir, le réfugié s'abaissa et sans avoir eu le temps de se départir de son sourire, vint plaquer ses lèvres sur les siennes. Un contact doux et chaleureux qui se voulait sincère, mais qui visait davantage à la choquer plutôt qu'à lui prouver ses sentiments. Prise au dépourvu, il parvint sans difficulté à la rallonger mais malgré qu'il en soit arrivé à ses fins, il en profita pour prolonger ce contact qu'elle ne tarderai pas à lui refuser pour son simple plaisir. Rien de pervers ou de calculé, le démon voulait juste ... l'embrasser. Sachez d'ailleurs qu'il avait involontairement fait glisser sa main sur la hanche de la jeune femme, pour la caresser doucement et sans arrière pensées. Enfin si, mais gardées loin dans son esprit. *

Neeve
* Un tel regard sans cesse posé sur son visage était un peu ... déstabilisant. Neeve n'était pas habituée à être ainsi observée, d'une façon juste ... Tranquille, presque douce, comme si l'on voulait juste la regarder, découvrir la moindre de ses mimiques, chacune de ses expressions. Chef des rebelles, elle était habituée aux regards confiants, approuvant un choix ou un discours. Guerrière, elle était habituée aux regard haineux et supérieurs des démons, aux regards doux et redevables des citoyens qu'elle sauvait. Mais celui là, jamais, et ... il était assez agréable pour qu'elle s'en sente vite gênée.
Sans rien laisser transparaître, la céleste continua d'éponger le front du blessé, allant parfois aussi humidifier son cou ou le haut de sa poitrine alors que lui, ne cessait de fixer ses yeux, ses lèvres ou ses cheveux attachés, tant et si bien que son malaise n'alla qu'en empirant. S'efforçant de le masquer, la jeune guerrière finit toutefois par reposer les yeux sur le visage du blessé, toujours sévère. *

- Arrêtes ça

* Puis elle fronça les sourcils, perdue devant ce sourire qu'il s'était mit à esquisser sans raison. Un sourire à damner un saint, qui la gêna davantage encore. Le bougre semblait fier de lui en plus. Alors evidemment, elle finit par se redresser, humidifiant la serviette blanche une nouvelle fois avant de simplement la reposer sur le front du démon métamorphe avant de s'écarter de lui une nouvelle fois. *

- Tu veux manger quelque chose ?

Near
* L'homme haussa légèrement un sourcil, rendu plutôt perplexe par sa réaction. La prostituée mentait et il ne fallait pas être érudit pour en avoir conscience. Quoi que propre, son appartement était minuscule, dépourvu de nombre de meubles importants, les fenêtres étaient presque inexistantes et l'on voyait clairement qu'elle passait plus de temps à s'occuper de son enfant plutôt que de prendre soin d'elle, on pouvait facilement le comprendre au nombre d'affaires qu'elle semblait posséder dans la pièce. Aucun effet personnel si l'on oubliait son téléphone et un chargeur, son sac à main et sa veste tandis qu'un peu partout trainaient des jouets de bébé, en petite quantité mais disséminés un peu partout. De plus, l'adolescente semblait clairement paumée, debout dans cette petite cuisine, tenant dans ses bras un enfant qui aurait du voir le jour des années plus tard, seule et tremblante. Il allait certainement l'aider, elle ne devait pas croire l'inverse.
Finalement, Near soupira et s'approcha doucement, toujours dans le but de la garder en confiance alors que le gamin dardait sur son visage de grands yeux noisettes, semblant le juger. Lui avait toute son attention concentré sur la belle adolescente. Une fois assez proche, il vint la tourner délicatement pour qu'elle le regarde et il se mit à sourire doucement, pour la rassurer - et la détendre un peu tant elle semblait effrayée. *

- Je n'en suis pas certain ... Pourquoi ne pas accepter ce que j'ai à t'offrir ? Je ne te demande rien en échange je t'assure ..
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MessageSujet: Re: ▲ Le District Blême. ▲ Le District Blême. - Page 4 1523541311-horlogeVen 17 Juil - 14:14
Astarse

Encore une fois choquée, Astarse n'avait même pas fait attention à la position qu'on lui forçait à adopter. Elle qui avait voulu se mettre debout était de nouveau allongée sur le dos, l'homme qu'elle aimait -malheureusement- assit à côté d'elle sur le lit et autant en train de l'embrasser que de caresser sa peau. Ce simple contact lui réchauffa tout le corps mais plus que cela, la vampire restait concentrée sur ce baiser doux et sensuel, un baiser qu'elle ressentait comme sincère et en effet pas le moins du monde calculé. Ayant posé ses mains sur le torse du démon, la jeune femme avait d'abord cherché à le repousser mais s'était finalement ravisée, et sans retirer ses doigts de la peau nue de son sauveur, avait fermé les yeux. Elle aurait tout le temps de regretter plus tard, de lui en vouloir et de lui briser le crâne à grands coups de lampe... ou peut-être pas.
Ce mec était vraiment fourbe, ou avait-il eu réellement envie de l'embrasser ? Elle n'avait certes pas l'impression que ce baiser était un coup monté pour la forcer à se recoucher, mais après tout, elle ne savait pas tout de lui, et elle ne pouvait pas lui faire confiance.



Thyio

Thyio n'avait fait qu'esquisser un sourire sans pourtant cesser de dévorer des yeux le visage de sa "sauveuse", assise auprès de lui, aux petits soins. Elle n'avait plus son allure de guerrière sévère, elle pouvait aussi être normale, une femme exceptionnellement belle, magnifique, gênée, qui l'eut cru ? D'un certain côté, Thyio prenait un malin plaisir à la mettre mal à l'aise, tout simplement parce qu'elle ne connaissait que très peu - ou pas du tout - se sentiment, mais aussi parce qu'il avait devant les yeux une créature merveilleusement belle. Lui qui n'avait jamais été attiré par les femmes... -ni par les hommes.
Lorsqu'elle se redressa pour finalement se relever, Thyio ferma un instant les yeux, comme pour garder en mémoire, inscrire et imprimer, le visage de la belle aujourd'hui, puis les rouvrit.

- Tu tiens vraiment à ce que je reprenne des forces, parce que bon, si tu veux toujours me tuer après ça, tu seras perdante



Nash

Comment en vouloir à une adolescente paumée et obligée de faire des choses dégueulasses pour survivre de ne pas faire confiance aux gens, aux inconnus, et aux hommes en particulier ? Nash était perdue et ne voulait pas la charité, elle avait assez donné, on ne faisait que de lui prendre depuis qu'elle était enfant, et on lui prendrait jusqu'à ce qu'elle ait poussé son fils à devenir un adulte accomplit, bon, avec un emploi, une bonne situation, un confort digne de ce nom... Des hommes lui avaient déjà proposé de l'aide, l'un d'eux lui avait fait un enfant, les autres l'avaient battue avant même qu'elle ait eu le temps de refuser. Elle ne voulait plus de ça, elle n'en avait jamais voulu, mais si elle voulait offrir quelque chose à son enfant, elle n'avait pas le choix. Coincée entre l'homme et un plan de travail dans son dos, Nash n'eut que le choix de regarder le grand démon aux yeux rouges et, malgré sa peur, fit en sorte de se contrôler pour rassurer le bébé dans ses bras.

- Ce n'est pas contre vous, mais les hommes demandent toujours quelque chose en échange, toujours. Je.. n'ai pas besoin d'aide, je vous assure, je peux me débrouiller seule, ce n'est pas un problème, vous feriez mieux de rentrer chez vous....
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MessageSujet: Re: ▲ Le District Blême. ▲ Le District Blême. - Page 4 1523541311-horlogeVen 17 Juil - 17:06
Pourquoi quand elle veut le frapper j'ai pensé à Raoul ? éé

Seth
* Ce serait mentir que de dire que le faucon ne profita pas de ce baiser.
Ce serait mentir de dire que le faucon n'y prit pas le moindre plaisir.
Ce serait mentir qu'il n'eu aucun mal à se reculer, reprendre son sourire en coin et lui demander de nouveau de ce tenir en place. Dissimuler son désir était un véritable fléau, un acte possible que parce que son bien lui importait davantage que sa propre satisfaction personnelle. Aussi finit il par s'écarter, difficilement, feignant une aise qu'il ne ressentait pas pour la convaincre à se tenir en place tandis qu'il reposait la couverture sur sa poitrine, assuré par ses bandes toujours blanches qu'il n'avait pas à changer dans l'immédiat. *
- Je vais essayer de voir si je peux te trouver du sang, je pourrai pas éternellement te donner le mien. Tâches de rester en place.

Neeve
* La céleste s'immobilisa en l'entendant parler, étonnée de sa question qui ne répondait en rien à celle qu'elle avait posé. Que voulait il dire ? Comment ça serait elle perdante ?
La bassine d'eau calée contre sa hanche de son bras utilisable, l'ange garda le second ballant dont le moindre mouvement lui arrachait une grimace et reposa les yeux sur lui. Sur son visage était revenu son impassibilité habituelle, une humeur que l'on aurait presque trouvé mauvaise tandis qu'elle le détaillait, toujours laissée perplexe par le plaisir qu'il semblait prendre en la gênant.
Neeve fronça finalement les sourcils, un peu surprise, prise au dépourvu. En fait, depuis qu'elle l'avait trouvé dans ce désert de feu, elle était incapable de comprendre ses choix, ses décisions, la raison de chacun de ses actes. Pourquoi le sauver ? Pourquoi le soigner ? Pourquoi l'emmener chez elle, cette batisse connue de personne ? Pourquoi gacher des médicaments et des vivres pour lui ? Pourquoi l'aider à boire ? Pourquoi l'éponger ? La céleste était perdue, et avoir si peu de controle à la fois sur la situation que sur ses sentiments la frustrait. Et puis lui .... Une personne extérieure aurait pu lui dire que le lion démoniaque lui faisait de l'effet, mais seule, elle en était incapable. Et puis ... Il était responsable de ses derniers malheurs. Elle lui en voulait. Se rappeler la souffrance causé à son épaule la raffermit finalement, et elle parvint enfin à prendre ce recul qu'elle n'arrivait à avoir, reprendre cette carapace de guerrière, plus de femme. *

- Pourquoi est ce que je serais perdante ? Je finirais pas te tuer Thyio, au moins pour venger tous ceux que toi, tu as tué.


Near
* Le garçon avait soupiré doucement, elle refusait encore, s'obstinait à se méfier alors qu'il était bien la dernière personne à lui vouloir du mal. Il voulait juste l'aider. AIDER. Rien d'autre. Finalement, Near glissa sa main droite dans la poche de sa veste en cuir pour en tirer un porte monnaie brun, sombre et vieux. De ce dernier, il sortit de l'argent, des billets plus ou moins important. Near, comme beaucoup d'autres vampire, avait eu le temps d'accumuler une certaine fortune qui, quoi que très faible si on la comparait à ses aînés, restait importante si bien qu'il ne ressentirait aucun manque à lui abandonner quelques centaines d'euros. Et puis ça lui faisait plaisir. *
- Prends au moins ça. Si tu en as encore besoin, redemandes moi ... Je t'assure que je ne veux rien en échange, juste ... Que tu sois en sécurité, et avec de quoi vivre ...
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MessageSujet: Re: ▲ Le District Blême. ▲ Le District Blême. - Page 4 1523541311-horlogeLun 22 Jan - 15:00
Un bien trop précieux



Ce que la valetaille avait à craindre ne semblait pas l'atteindre. Tous les rebelles en oubliaient leurs devoirs et l'impériosité de leur rôle en se laissant aller aux spéculations et à la propagation de rumeurs stupides.
Leur cause en elle-même n'était à ses yeux qu'une frasque éhontée, mais jamais elle ne pris part, jamais elle ne démentit ou soutenu, et toujours elle resta en dehors des problèmes propres aux humains. S'engager dans leurs débats semblait si futile que les grognements de la foule en colère ne lui parurent être qu'un lointain bruit de fond, tapissant le silence présent dans son esprit.

Les indices, il n'y en avait pas, et les maigres pistes qu'elle parvenait à trouver ne menaient à rien. Il ne s'agissait que d'un champ de bataille sans commencement ni terminaison, une plaine infertile qui s'étendait juste sauvagement à perte de vue et sur laquelle étaient disposées ça et là de nombreuses pâquerettes à têtes humaines, plantées là en attendant la fin. Mais la fin de quoi ?

Avançant, toujours, s'enfonçant à chaque pas plus avant, ses pensées étaient envahies de questions étranges et qui ne lui semblaient pas posséder réponses.
Elle ne se prétendait pas capable de se mettre à la place d'un monstre, pouvoir adopter une capacité de voir le monde qui lui soit similaire, mais le fait est qu'elle n'avait plus réellement le choix, et puis... marcher la faisait réfléchir, et non l'inverse.

En fouillant, pistant le rien de cette terre, et malgré toute la sagesse propre à sa race, elle ne parvenait pas à déterminer quels étaient les désirs secrets de la bête, et comment l'aurait-elle su ?
Son pied gauche dans une foulée lente écrasa une branche fine qui éclata sous le poids de la botte dans un crissement significatif. Cela suffit à lui faire quitter le centre de commandement logé dans son crâne. Elle cligna machinalement des yeux et secoua la tête. Elle avait perdue la trace du nécrophage qu'elle traquait.
L'autre affaire lui prenait trop de temps, trop d'elle-même.
N'avait-elle pas juré de ne pas s'emmêler ? De ne faire cela que pour l'argent, les billets ?

Cette enquête la plongeait chaque minute qui passait un plus plus profondément dans une lutte qu'elle ne désirait pas rejoindre.
A l'image des vieux dragons qui jadis optèrent pour la neutralité, elle s'était engagée à respecter ce choix personnel. Son peuple avait déjà suffisamment souffert de s'être trop rapproché des hommes. Son peuple, ainsi que tellement d'autres.
Son coeur prenait petit à petit le pas sur sa raison, mais elle avait promis de s'occuper de cette chose qui ravageait les côtes rebelles, en même temps... comment aurait-elle pu refuser ? Il lui avait presque sauvé la vie.

Une vieille dette qui la conduirait forcément à prendre position un jour ou l'autre.
Tout cela était insensé.

Une autre journée, toujours pas de piste. Un autre contrat, un sac sommairement rempli d'un argent qu'elle ne savait de toute manière pas dépenser. Ca lui donnait l'impression qu'elle ne faisait pas ça pour rien, ça la convainquait de son pseudo détachement. Il n'en était rien.

La morale était trop présente.

Conquérir le monde avec du vent.


Venzel était finalement introuvable, ce qui laissait aux esclaves l'occasion de souffler un peu, mais aux démons de la haute de quoi parler.
L'un des rois avait totalement déserté son poste pour aller se perdre on ne savait où, si tant est qu'il eut quitté le château.
Ah, la Folie d'Ar'kravh, quel joli nom pour un bâtiment aussi joli, s'il le fut un jour, protecteur des plus fameux squelettes de dragon qu'il était possible de trouver dans tout le pays.
Il passait souvent les voir, mais lui, personne ne le voyait.
Lorsqu'il s'imaginait en possession de leur immensité, de leur puissance et de leurs capacités, son coeur froid prenait vie et la chaleur prenait possession des zones les plus intimes de son corps fougueux.
Lorsqu'il glissait ses doigts dont la peau bleuté faisait défaut à l'obscurité du donjon, sur la blancheur terne des os délavés, le sourire lui revenait et son esprit s'éveillait.
Là était pour lui la seule raison de l'assujettissement du monde, celle de tuer ces magnifiques créatures, et de mener des expériences que seul son frère d'ordinaire aurait été pensé assez fou pour entretenir. Personne n'avait conscience de la folie de personne, ou pas de la folie profonde aux âmes les plus sombres, on imaginait, mais les images toujours n'étaient que trop éloignées de ce que s'avérait être la réalité.

Il les enviait, il les désirait, il les aimait mais les maudissait de concert. Chaque sentiment faisait barrage à un autre et était renforcé par son contraire, un tout malsain qui avait conduit une autre race à être traquée, annihilée par la folie d'un seul homme, trop fou, mais surtout jaloux, amoureux.



Un autre, dont la folie s'avérait elle aussi chaque jour un peu plus que la veille, ne pourrait bientôt plus contenir son fardeau conséquent. Les rebelles n'avaient pas oublié, les rumeurs restaient bien présentes dans leurs esprits naïfs, mais ils préféraient à la remise en question de leurs personnes propre la capacité idiote qu'était celle de suivre aveuglément plutôt que de réfléchir. La faute à leur fierté à tous, comme au fanatisme de beaucoup.
Cain n'avait jamais été que digne de confiance. Au début de la rébellion, il avait commencé comme tout le monde, au bas de l'échelle. Et puis il avait sauvé des vies, il avait aidé des gens qu'il ne comptait pas même parmi ses amis, il n'avait jamais fait la moindre distinction et son courage lui avait valu l admiration que tous lui vouaient désormais.

Il avait gagné sa place, mais il avait changé.



La boule continuait de grossir, de grandir, et bientôt elle ne pourrait plus être contenue. La gorge dans laquelle elle se trouvait, que ce fut dans celle d'un général à l'esprit trop tordu par le poids du temps, ou dans celle que représentait la chambre des ténèbres dans laquelle on la retenait contre sa nature, ne pourrait bientôt plus être assez pour représenter son cercueil.
Il fallait qu'elle sorte, qu'elle goûte l'extérieur, la liberté avant de ne plus pouvoir la lécher. Elle avait besoin d'étendre ses ailes et de répondre à l'appel délicieux du vent qui glisserait sur ses écailles pâles.


"Le soleil
Dans le ciel s'est évanoui
Qui saura
Te guider dans la nuit ?"



La valeur des hommes n'était plus, elle s'était tut mille années après l'Origine.
Toujours devant, jamais vers l'arrière son regard ne se tournait.
Plus elle avançait, moins elle songeait finalement, plus ses pensées se troublaient.
La griffe dans sa chair, en un éclair, avait eu raison de ses barrières.

Elle glissa dans l'eau chaude, à moitié nue, mue par l'impérieux désir d'en finir avec la douleur. La chaleur ne fit que la raviver, et puis finalement elle l'atténua.
Rien n'était simple, elle avait encore réussit, mais elle ne s'en était pas tirée sans ecchymoses cette fois ci, et la plaie qui gisait béante, dans son dos, ne faisait que de rappeler à ses pensées l'échec cuisant de sa manière qu'elle eut d'interagir avec la bête à cornes qu'elle avait croisé plus tôt dans la journée.
Alors qu'elle lavait ses blessures, baignait son corps meurtri et noyait sa honte, son âme se mit à chanter, et de sa gorge s'éleva la mélodie chagrine qui emplissait son coeur.

Elle soupira, voilà comment elle parvenait à extérioriser ses sentiments, par le chant.
La beauté de sa voix s'éleva tel un pétale scintillant dans le ciel grâce à la brise fraîche du dehors.
La source chaude représentait son exutoire, et un bon bain lui faisait toujours du bien. Une question demeurait, comment parvenir à refermer le trou derrière elle, qui la lançait et l'empêchait de s'adosser au monde, comme il l'empêcherait de se mouvoir avec fluidité et vélocité plus tard ?

Elle souffla cette fois, elle n'en avait pas la moindre idée. La magie n'était pas salvatrice et elle n'avait rien d'une guérisseuse. Elle ne pouvait pas se résoudre à se rendre à la caserne, elle n'y avait pas sa place, et puis elle ne faisait confiance à personne.
Elle resta là, longtemps, chantant sa frustration d'un air mélancolique.
La tristesse nagea dans l'odeur de la nuit.

Rien ne la protégeait au sein de la noirceur.
Que ce fut des bêtes ou du monstre...
Elle se savait observée, mais même les créatures les plus enragées étaient tenues à distance par la beauté des chants de minuit.


"Vois les Démons !
Le chaos règne,
Par leur faute nous serons
Tous frappés d'anathème."


D'autres jours, une similarité stressante.



Plus rien n'avait de goût.
Plus rien n'avait de sens.

- A quoi bon !?

Les objets brillants volèrent et vinrent valser vers le verre en vrillant violemment au sein de la volière verte de voix vociférantes.

Il grogna et gronda son ire, préférant la lie à la vérité vraie. Il ne s'avouerait pas vaincu de ses désirs inassouvissables.
Quant aux agissements de son frère, il ne les connaissait pas, s'en priver ne le dérangeait aucunement, il ne le voyait point, et demeurait au demeurant trop occupé pour s'en mêler.



Lentement, son bras glissa sur la couverture dorée de soies parfumées. Un doux soupir s'échappa d'entre ses lèvres, et sa main alla se perdre dans les boucles rebelles de son amant attentionné.
Le moindre de ses désirs lui fut accordé, et alors que la langueur s'effaçait pour laisser place au plaisir partagé des noces charnelles, les effluves se mêlaient l'une à l'autre en une danse de parfums enlacés.

Lorsque l'amour se tut, lorsque les draps humides furent laissé en paix et que l'envie fut apaisée, les deux amants s'attachèrent un instant dans un ultime échange avant de devoir se séparer. Elle n'était pas chez elle ici, Sha'artam lui manquait, son peuple, son frère, elle n'avait trouvé qu'un unique réconfort en ce lieu maudit, et elle ne pouvait pas se permettre que le seul être en mesure de la convaincre de rester se fasse pendre par la faute de leur insouciance.
Elle le quitta, le vague à l'âme, mais elle lui promis de le retrouver dès qu'elle serait apparue au regard de quiconque qui fut en mesure de rapporter ses activités au roi. Elle le savait, si elle disparaissait trop souvent elle finirait par éveiller les soupçons, et alors elle le mettrait en danger.

Tout comme à d'autres, la liberté lui faisait défaut, et le dehors qui la mandait sans arrêt commençait à faire de son appel un besoin qu'elle ne saurait bientôt plus ignorer.
De temps à autre, elle se permettait une évasion discrète mais malheureusement trop brève pour être vécue. Elle rejoignait la rivière ou les abords de cette région, dans ce pays, sur cette terre qui n'était pas la sienne. La verdure ne lui déplaisait pas, mais la chaleur du sable fin dans lequel elle pouvait à loisir enfouir les pattes la rendait nostalgique.


"Ici
Ou ailleurs
Si la vie
Est meilleure
Je Te suis
Sans peur
Dans le tumulte de mon coeur."



Des promesses éphémères.
Rien de plus.

Il s'en voulait pour la mort de la femme qu'il aimait alors que rien ni personne n'aurait pu empêcher à cette tragédie de survenir.
Un autre homme encore s'était résolu à ne pas intervenir. Comme le premier, il avait apprit le décès de la femme pour laquelle son âme s'était éveillée jadis, et il n'avait pour se souvenir d'elle que la souvenance accrochée à l'un de ses bras robotiques. Il avait perdu le second pour l'avoir aimé.
Mais ce n'était pas la faute de ce dragon si elle était morte. Elle était morte. Morte. Et là s'arrêtait l'addition.
Il se sentait responsable alors qu'il n'eut jamais aucun champ d'action. Elle ne lui en avait pas laissé, parce qu'elle avait tenu de son vivant davantage à la vie de son amour qu'à la sienne. Le trésor qu'elle avait eu à protéger était son fardeau, pas le sien, et le bien qu'il avait récupéré était déjà assez pesant, même pour ses larges épaules.

Seiryu venait d'être projeté dans un monde de responsabilités dangereuses qu'il allait devoir affronter seul.
Seul, comme il allait devoir affronter sans aide un certain semblable à sa race qui détenait l'autre moitié de ce qui restait de son coeur.




La créature pâle avait prit du poids, en taille et en appétit.
Les dragonneaux pouvaient grandir très rapidement, ou au contraire très lentement. Le fait est que l'un des jumeaux, celle qui avait vécu le sang, la mort et un traumatisme sans nom, était passé de la taille propre aux nouveaux nés de l'espèce, soit de celle d'un gros chien, à celle d'une vache en pas loin de deux semaines après le trépas de la mère.
L'autre poussait moins vélocement, moins précoce, moins dans le besoin de survie.

La petite commençait à faire du bruit, et les gorges ne la retenaient plus.



"Les larmes que tu verses
Sont douces-amères
Tes intentions sont-elles sincères ?"




Toujours les mêmes questions.

Elle continua de remplir ses devoirs, malgré son dos, malgré la blessure qu'elle ne pouvait soigner. Cette fois elle devait employer sa magie, elle n'avait pas le choix et ne pourrait pas la cacher tout le temps que durerait sa convalescence dénuée de tout report d'activité et d'un repos qui lui était vital.

Toutes ces mêmes questions qui faisaient écho dans sa tête et qui se réverbéraient contre chaque paroi de sorte à toujours revenir à elle.

Quelles étaient les intentions de ce monstre ?
Etait-il un envoyé d'Edhenis ?
Pourquoi ne tuer que deux personnes à son arrivée ?
Comment expliquer son silence ?
Pour quelle raison ne recensait-on plus la moindre attaque depuis les patrouilles ?


"Ami, ennemi ?
Toi seul peux le dire.
Ami, ennemi ?"



Toutes ces mêmes questions, mais elle continuait de chanter.
Que ce fut à la lumière du jour ou dans l'obscurité de la nuit.
Que ce fut pour se réchauffer le coeur ou pour se rassurer....
Les bêtes encore restaient à distance lorsque son chant s'élevait dans le temps.
Sa langue les apaisait.
Son verbe les retenait.
Leur rage s'amenuisait.
Pendant un temps.

Pourtant davantage qu'une autre, une créature semblait la suivre et attendait avec impatience son prochain entonnement, comme si elle était intriguée.
Pourtant, la créature patientait dans le noir et préférait ne pas se montrer.

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