Venzel
* Pourquoi referait-il encore les mêmes erreurs ? Consciemment, non, il ne recommencera pas, mais Venzel est un impulsif qui démarre souvent au quart de tour. Elle ne pourrait jamais être totalement sûre de lui, elle ne pourrait jamais totalement lui accorder sa confiance. Il a voulu coucher avec une autre femme parce qu'il pensait ne plus l'aimer elle. Il se serait arrêté si cette conne de rebelle ne lui avait pas éclaté le nez en trois milles morceaux. Au final, alors qu'il voulait simplement se tester lui même, pour voir si ses sentiments existaient toujours, et alors qu'il allait cesser en constatant que c'était le cas, le jeune roi s'est énervé, la rage l'a gagné, et il a mis ses menaces à exécution, même pas une envie au final...
Elle le connait bien, elle sait que quiconque le regarde de travers aura droit à de la torture, elle sait que quiconque ose l'insulter dans son dos, ose remettre en question son titre royal, il ôte la vie... Elle aurait dû comprendre qu'elle n'aurait pas dû danser avec un autre...
Finalement, Venzel à couché de nouveau avec la rebelle, non pas toujours pas désir, mais parce qu'il avait besoin de faire souffrir quelqu'un. Tuer ce noble démon ayant été interdit par ses aînés, le roi s'est rabattu sur la femelle du dragon, et l'a pilonnée en imaginant la panthère sous son corps trop massif. Un besoin de se défouler, encore une fois, d'être violent et méchant, besoin d'entendre des cris de douleur, de sentir des larmes couler, tout comme le sang... Il ne comprend lui même pas pourquoi elle n'a pas encore comprit cela ? Il la dévisagea en entendant la question, était-ce un piège ? *
- Tu sais très bien c'que je ressens pour toi Aikia. Je n't'ai jamais menti sur mes sentiments, jamais, et j'ai tout fait pour que ça marche entre nous. Sauf qu'à chaque fois, quelque chose fait qu'un d'nous deux souffre. J'suis trop dangereux pour toi, tu n'connais même pas toute l'histoire, tu pourrais pas comprendre. La seule chose à faire, et j'imagine que tu seras d'accord avec moi, c'est de nous éloigner l'un l'autre. Y'aura toujours un moment ou j'me mettrai à douter de mes sentiments pour toi, ou je m'testerai pour savoir si j't'aime plus du tout ou si c'est juste un mauvais moment à passer. Je veux pas risquer de t'tuer à chaque fois que j'aurai des doutes, vaut mieux que tu ailles ailleurs, quelque part ou je n'pourrai pas t'atteindre. De toute façon j'ai compris que tu voulais arrêter avec moi, et je pense que c'est ce que tu veux, le temps de te trouver un coin tranquille et je t'y enverrai avec un bon démon qui veillera sur toi.
* Que dire de plus ? Et c'est bien ce qu'elle voulait non ? *

Sansa
* Folie. Envie. Sang. Sexe. Besoin. Douleur. Maux. Crocs.
Complètement seule dans une obscurité des plus totale, la vampire geignait dans le noir, ses crocs acérés lui faisaient horriblement mal et la faim la tiraillait. Sansa voulait sortir de cette cellule humide et sale sur les murs de laquelle demeuraient quelques tâches de sang séché. Le besoin de mordre. Ce désir de croquer dans une peau tendre, d'enfoncer ses crocs dans les profondeurs d'un épiderme doux... La tête lui tournait, et déjà qu'elle ne voyait rien à cause des ténèbres, sa vision se faisait floue. Si elle avait pu voir, les murs se seraient mis à tourner, le sol à trembler, alors qu'en réalité par du tout. Incapable de tenir debout, autant par la faute de la soif que de celle de ces voix assaillant son esprit, l'immortelle délirait. Immortelle, ce qui signifiait que si elle ne mourait pas, elle devrait vivre une éternité dans cet état. Ca ne pouvait plus durer, et la part de bienséance qui subsistait encore un peu en son propre intérieur lui commandait de se lacérer la gorge jusqu'à pouvoir se couper la tête elle même. La douleur serait sans doute atroce, mais toujours moins que celle qu'elle ressentait déjà.
Dans l'incapacité de reconnaître son amant, la jeune femme n'en reconnu pas moins l'odeur de son sang délicieux, et lorsque le parfum lui parvînt, elle se précipité à vitesse surnaturelle contre les barreau de sa cage sordide, tous crocs dehors. Elle n'avait même pas fait attention à la réaction qu'avait eu Azael. Sa petite amie était méconnaissable, elle avait de son propre sang partout, l'atmosphère était chargée de malveillance, de folie pure, ce genre de chose qui vous fait froid dans le dos. Le roi avait reculé d'un bond pataud lorsque sa belle avait percuté la porte en acier, ébahie, mais elle ne le voyait plus, elle ne voyait plus que le rouge du sang et rien d'autre. Il était blessé, mais elle ne s'en inquiéta même pas, tout ce qui l'aurait importé aurait été de plonger sa langue dans tout ce liquide. Elle n'était plus qu'une bête tordue.
Le bras tendu en dehors de la cellule, comme un monstre qui tentait d'attraper quelque chose, elle, tentait de se saisir du roi pour le boire. En voyant qu'elle n'y parviendrait pas, elle donna un coup sur la porte et retourna s'effondrer au fond de sa prison. Là, elle se mis à sangloter des larmes de sang, en jurant, en maudissant, et puis elle hurla, tout à coup calmée. Elle voulait boire. Elle voulait tuer tout le monde *

Aikia
* Cet homme était il totalement stupide ? Durant un instant, l'absurdité de la situation la frappa, comme une évidence. Tout ce qu'il venait de se passer était de la seule et unique faute du souverain, et celui ci le savait, mais il semblait empirer consciemment les choses. Je t'aime Aikia, mais .. Ouai, j'en ai baisé une autre. Je t'aime Aikia, mais je risque de te tuer parce que je suis pas sur de mes sentiments. Je t'aime Aikia, mais je veux que tu dégages de ma vie, c'est " pour ton bien ". Si elle n'était pas en train de pleurer, la jeune femme en aurait rit. L'un de ces rires nerveux, sarcastiques, que l'on lâche lorsqu'une connerie a été prononcée, une sale connerie, qui vous blesse, mais une connerie malgré tout. Et là, c'était totalement le cas. Sans même parler du départ, la panthère reprit le jeune homme sur ses premières phrases, toujours en cherchant à se relever, à l'écarter d'elle. Sa question était simple, elle voulait connaître les sentiments de son roi. Le reste, les conséquences, ses peurs, elles en avait rien a foutre. Pour l'hybride, le problème était simple, et ne se résumait qu'en trois mots, sa phrase précédente : est ce que tu m'aimes ? Le reste n'importait pas, n'étaient que des effets secondaires de leurs sentiments et de leurs choix. Mais le point de départ, restait cette fichue passion, existante ou irréelle. *
- Tu m'aimes ? Si oui, alors pourquoi t'as fait ça Venzel ?!
* Aikia parvint finalement à repousser son bras, et elle s'assit de nouveau. Ses joues étaient maculées de larmes, et celles ci, une fois redressée, glissaient jusqu'à sa gorge violacée. Ses yeux rouges, ses lèvres sèches, ses canines encore bien apparentes, et à nouveau, elle haussa le ton, acaparée par ce qu'il venait de lui dire. *
- Si vraiment tu as des sentiments pour moi, si vraiment tu as véritablement tout fait pour que ça fonctionne entre nous, pourquoi étais tu en train d'en culbuter une autre ?! Pourquoi, alors que tu m'aimais, tu m'as intentionnellement trompée ?! Pourquoi pour en plus de ça, venir tout rejeter la faute sur moi ?! Est ce que j'ai fait quoi que ce soit qui puisse justifier une telle trahison Venzel ?!! Est ce que moi, je t'ai trompée avant ?! Parce que je vois rien d'autre qui aurait pu signifier que j'étais la fautive. Sauf que moi, je n'ai jamais rien fait bordel !! Alors expliques moi non de dieu pourquoi t'as fait ça alors que tu avais soi-disant des sentiments pour moi ?!!!!

Azael
* Il n'aurai jamais songé qu'elle ai pu atteindre un tel degré de folie. Sansa était méconnaissable, et véritablement effrayante. Non pas que qu'être confronté à ce genre de personne lui fasse peur, mais l'idée que sa vampire ai perdue la raison le terrifiait ... L'homme craignait à la fois que sa femme reste à jamais dans cet état maladif, mais aussi que, si jamais elle reprenait conscience, le souvenir de ses actes passées la rende encore plus folle .. Le seigneur, pour la première fois, eu l'horrible sensation que la vampire était perdue. Que sa vampire avait disparue, morte et enterrée, qu'elle avait définitivement changé, que plus jamais elle ne serait comme avant, cette femme dont il était tombé amoureux ... En la voyant ainsi, hurlant, toute griffes dehors à essayer de l'attirer à elle pour plonger ses crocs dans sa gorge, Azael cru bel et bien que sa reine n'existait plus, qu'elle avait atteint le point de non retour, et tout son être en fut ébranlé. Ebahi, il avat fait un pas en arrière. Sous le choc, ses jambes avaient manquées de s'effondrer. Son coeur, inexistant selon la plupart, c'était brutalement serré, au point de lui en couper le souffle. La femme devant lui était pure folie. Toute raison l'avait quitté, et elle était désormais semblable à tous ces vampires trop dépendants du sang, comme ces prisonniers en manque de contact humain, près à découper le premier qui s'approcherait trop prêt de sa cellule. Sansa avait disparue, remplacée par cet instinct fou de survie semblable à celui des premiers hommes. Et durant un instant, la dangerosité de la situation le saisit en plein fouet. Si la vampire restait dans son état, elle s'en prendra au premier venu, tuerai quiconque s'approcherai d'elle et finirai même par anéantir tout ce qui pourrait rester de la véritable Sansa, de sorte à ce que celle ci n'existe plus. Car même lui, cet être qu'elle disait si cher à son coeur ... Elle l'attaquait, sans le reconnaître. La voir dans cet état le blessait plus qu'il ne l'aurait bien avoué. Savoir que à la fois, il avait peut etre perdue la seule femme qu'il avait jamais aimé, mais également qu'elle, elle n'en avait pas conscience le brisait. Elle était encore là mais ... ce n'était pas elle, pas celle qui au matin, le reveillait pas de doux baisers le long de son torse, simplement pour le plaisir de gouter sa peau. Ce ne serait plus jamais celle qui, magnifique acrobate, le subjuguait par chacun de ses gestes lorsqu'elle s'amusait à lui faire un numéro, juste parce qu'elle savait que son roi adorait chaque discipline acrobatique ... Elle ne serait sans doute plus la femme qui l'attendait, allongée sur son lit, à demi nue, offerte mais aussi taquine et joueuse, ou encore celle qu'il dessinait pendant son sommeil si tranquille, ou de mémoire pendant un bain dans les sous bois ... Durant cet instant où le suzerain vit sa compagne si dérangée, le roi douta clairement de leur futur, de leur bonheur, et d'une potentielle rédemption pour sa promise. Durant cette minute écoulée, Azael cru bien que tout espoir fut perdu, et que plus jamais sa femme n'existerait ... Mais il se battrai, toujours. Déjà, le démon s'avança vers la cellule, doucement, comme pour ne pas effrayer cette créature, et parla d'une voix rassurante, en priant pour qu'elle se souvienne de lui. *
- Sansa ... ? Sansa c'est moi ...

Venzel
* Il avait eu besoin de se justifier, de lui répondre autre chose qu'un "oui" simple qu'elle n'aurait pas accepté, elle n'y aurait pas cru. Venzel, par le passé déjà, lui avait fait du mal, et il l'avait véritablement regretté. Capable d'admettre sans problème qu'il avait été l'unique fautif, aujourd'hui pour lui lui se remettre en question était impossible. Tout était de la faute de ces deux femmes qui l'avaient cherché. L'une lui avait brisé le nez, l'autre l'avait poussé à se transformer.
Le jeune roi avait tout fait pour effacer ses erreurs passées. Il lui avait ôté de la mémoire un épisode monstrueux de leur relation, un passage dont il était hors de question qu'elle se souvienne un jour. Elle n'en avait finalement à présent plus aucune souvenance.
Recourir encore une fois à cette méthode imprécise était risqué, et Venzel ne s'y emploierait plus, il aurait trop craint de risquer de faire s'évanouir tous les souvenirs heureux dont se nourrissait l'esprit de la belle hybride. Non. Partir était de loin pour elle la meilleure des solutions. Lorsqu'il l'entendît évoquer sa tromperie encore toute fraîche, le souverain vît rouge, persuadé, hé oui, qu'elle n'avait pas fait que danser avec ce salopard de démon. Malgré que le jeune roi ait retrouvé sa forme humaine, il n'en restait pas moins imposant, et sa peau toujours bleue. Il serra les dents et fronça les sourcils *
- Qui me dis que tu m'as pas trompé non plus ?! Vu comme tu dansais avec ce fils de pute, j'serais prêt à parier qu'il avait déjà posée la main sur toi ! Et ce sourire Aikia... putain ce sourire... Ose me faire croire avec ça que t'as jamais baisé avec ce porc !! Personnellement j'en ai rien à foutre d'avoir baisée cette putain ! Ca aurait pu être elle ou n'importe quelle esclave de ce foutu château ! J'avais besoin de te faire du mal, de te faire souffrir, te faire payer pour ce... ce sourire... alors qu'il s'était mis à t'toucher ! T'avais pas à t'afficher avec lui Aikia, tu m'appartiens, et tu m'appartiendras toujours, que j't'envoi en Chine ou en Argentine, tu seras toujours à moi !!

Sansa
* Elle lui avait dit un jour qu'elle était incontrôlable. Elle lui avait dit qu'elle voulait partir, qu'elle n'était pas faite pour la vie ici, pas avec ces voix, pas avec ce château empli de cris, de souffrances, de malheur et de sang. La jeune femme avait découverte une facette du souverain n°2, Azael Easus, que personne ne connaîtrait jamais à part elle. Elle lui avait fait comprendre plusieurs fois qu'il n'arriverait pas à la gérer, quoi qu'il fasse. Elle s'était sentie changée, elle avait voulu s'enfuir avant qu'il ne soit trop tard, mais elle ne l'avait pas fait.
L'immortelle avait eu raison dans un sens, même si au fond elle n'en savait rien, dans son esprit il y avait une certitude : Azael préférait de loin son trône. Elle avait envisagé de s'enfuir avec lui, mais la vie malheureusement n'est pas un film, encore moins un film qui se termine bien, autant pour l'un que pour l'autre des protagonistes. Les responsabilités, ses frères, et le reste du monde l'empêchait de partir, de quitter le château. Où qu'il ait pu se cacher, si cela n'avait pas été en terre sous occupation, Azael aurait été chassé par les poignées de rebelles qui subsistaient. Il aurait été tué, et elle avec lui, toute la planète connaissait le visage des trois rois. Et puis... il n'aurait sans doute jamais eu envie de quitter tout du jour au lendemain, encore moins pour une esclave alors qu'il pouvait en avoir d'autres, toutes plus belles les unes que les autres.
Sansa poussa un gémissement des plus douloureux du fond de sa cellule sombre, tout son corps n'était que maux en tous genre. Elle se tenait la mâchoire des deux mains, remontant souvent sa main droite jusqu'à sa tempe pour tenter de faire fuir les voix incessantes qui la contaminaient. Allongée sur le flanc gauche, la jeune femme se tordait, semblable à une bête vivante, rongée de l'intérieur, instant de lucidité bref, et les pleurs reprirent sous le coup de la douleur, il devrait en profiter *
- J... j'ai mal... hah... ! Nan.... non.... Il faut... que ça s'arrête ... ! Haah !
* Pas des cris, mais les supplications d'une jeune femme souffrante et complètement perdue, en pleurs, qui n'attendait qu'à ce que la vie la quitte, tout comme la douleur. Elle fît passer trois doigts entre ses lèvres, trois doigts sales et couverts de son propre sang pour tenter d'arracher ses canines supérieures, en vain. Trop acérés, ses crocs ne faisaient que l'entailler davantage, pourtant même cette douleur là n'était pas assez puissante pour lui faire oublier les premières *

Aikia
* Alors le problème venait de là ... Juste de là. De ce quiproquo dont elle avait été véritablement l'origine. Ca, oui, elle était d'accord, mais ... Ce con s'était monté la tête pour rien, pour des conneries. Rien de ce qu'il disait n'était vrai, mais il avait été en raison de s'imaginer des choses ... Des choses stupides, qui n'étaient jamais arrivées .. Le tromper ? Jamais elle ne l'aurai fait. Ce démon n'avait été qu'un moyen de rendre jaloux son roi, mais il avait été plus réceptif qu'elle ne l'avait d'abord cru à son charme, au point tel qu'il lui avait fallut à peine une dizaine de minutes pour oser abaisser sa main sur sa fesse, elle qui pensait qu'il ne le ferait jamais. Durant toute les danses, Aikia pensait maîtriser la situation car elle savait, au fond d'elle, que si elle en faisait trop, le résultat voulu serait bien différent de celui qu'elle obtiendrai. Sauf que .. Ca avait dérapé, à cause de cet enculé. Pour le sourire ? Si il avait regardé au bon moment, le visage de la jeune femme avait été sévère, à la fois surprit et énervé, mais refusant de mettre le bordel dans la salle de balle - plus que les rois l'avaient déjà fait -, la jeune femme avait sourit de façon rassurante tout en priant pour que cette musique cesse enfin. L'homme devant elle n'avait vu que certains instants de cette danse, et en avait tiré une conclusion trop hâtive qui lui avait fait connaître les pires erreurs. Pourtant ... La panthère reconnaissait que le monarque avait été en droit de se poser des questions, vu sous cet angle ... Elle comprenait. Quoi que le sexe fut une façon trop expeditive et impardonnable, elle comprenait cette fois qu'il avait fait ça sous le coup de la colère, juste pour la blesser, et sans doute pas pour le plaisir, enfin ... une partie d'elle espérait que ce soit cela. Elle se radoucit alors, l'erreur venait des deux êtres, mais elle n'excusait pas son crime. *
- T'es vraiment stupide Venzel ...
* Aikia essuya cette fois ses larmes, puisqu'il autorisait qu'elle se tienne enfin assise. Puis elle secoue la tête, grimaçante, et humecta ses lèvres devenues trop sèches. Quel crétin. *
- J'ai jamais couché avec ce dégueulasse, je sais même pas qui c'est ... ! J'ai juste dansé avec lui parce que justement, je voulais que tu t'affiches, que tu nous rejoignes et que tu prouves enfin que je suis à toi, plutôt que de continuer à faire comme ces derniers mois à m'éviter ! Que tu lèves ton cul et que tu dégages ce con pour TOI, le remplacer et être avec moi ! Mais t'as jamais rien fait de cela, alors forcément ça a continué ! Et puis ce connard m'a foutu une main au cul, chose que je n'avais en rien ni prévu, ni DESIRE ! Alors oui, j'ai sourit, pour pas faire un scandale au milieu du bal, mais si tu t'étais décidé à lire dans mon esprit plutôt qu'à simplement regarder la scène, t'aurais peut-être découvert que je n'avais qu'une envie, lui coller mon poing dans la figure !! Merde Venzel, pourquoi je t'aurais trompé moi ?!! Oui, j'étais la seule favorite qui n'avait pas été désirée lors de cette soirée à accompagner son roi ! Oui, j'étais la seule qui n'avait pas le plaisir de montrer au monde entier que tu était déjà en couple en te suivant sur cette fichue estrade ! Oui, j'étais dégoutée que tes frères eux, n'hésitaient pas à se montrer en public avec celles qu'ils aimaient, alors que moi j'étais la seule conne qui devait rester enfermée dans ta chambre ! Mais je t'aurais jamais trompé moi Venzel, et si t'y crois pas, tu n'as qu'à regarder dans ma tête, tu sais très bien que je ne mens pas ! Demande à Corvian si tu as encore des doutes, mais MOI, je ne t'aurais jamais fait ça, même pour te faire payer d'être si distant avec moi ces derniers temps !!!
* Au final, Aikia resserra le poing, folle qu'il puisse à se point douter d'elle, alors qu'elle n'avait de cesse d'être fidèle. Mais oui, qu'il regarde dans son esprit, et il découvrira aussi tous les sentiments que la panthère avait ressenti ces derniers temps : jalousie devant ces esclaves aux bras des deux autres souverains, tristesse de se voir être la seule écartée de cet évènement, doute face aux distances de son roi, colère quand ce connard se permit de la toucher, avec également du dégout de se forcer à ne rien dire. Surtout ce dégoût et cette prière que bientôt en finir pour aller s'excuser vers le monarque. Il devait tout voir, et là il comprendrait qu'elle, elle n'avait jamais désiré ça. *

Azael
* Le souverain ne l'aurait jamais abandonnée et faisait tout son possible pour la sauver, mais il ne pouvait se résoudre à accepter une solution si radicale. La laisser partir ... Non, il refusait, il l'aimait trop pour cela. Azael n'aurait jamais supporté cette distance avec sa dulcinée ... Là encore, il s'interdisait de céder, de la faire partir, il ne pouvait désormais plus vivre sans elle, tout simplement ...
Etonné de l'entendre de nouveau parler avec cette voix si .. faible, mais si semblable à la sienne, la véritable, Azael ouvrit la lourde porte de la cellule pour se précipiter vers elle. Il en était certain, elle venait d'émerger à nouveau, et il n'avait pas beaucoup de temps pour la sauver. Arrivé vers elle, il s'agenouilla pour lui caresser les cheveux, la joue, retenir ses poignet pour ne pas qu'elle se fasse mal. Il n'y voyait pas grand chose, mais Sansa semblait véritablement dans un sale état ... Sa robe, cette magnifique tenue écarlate était en partie déchirée, humide et sale. Ses doigts saignait, ses poignets aussi, son visage en était barbouillé. Ses cheveux libres étaient furieusement emélés et ses yeux semblaient entièrement noirs dans cet prison ténébreuse. Mais il s'en fichait, il allait la nettoyer, la calmer, mais pour cela il devait la ramener à l'étage. *
-Viens ma puce, j'vais t'aider, je vais te sortir de là ...
* Doucement, le souverain saisit la jeune femme sous les cuisse et derrière sa tête, au niveau de ses omoplates et se mit à la soulever, difficilement. Ses jambes menaçaient toujours de lâcher, son front était déjà moite d'une sueur maladive et il manquait cruellement de force, même pour soulever cette fragile créature il peinait. Mais la motivation était là, et elle lui donnait des ailes. Il aurait fait n'importe quoi pour l'aider, la tenir contre lui enfin ..; Il était tellement inquiet pour elle ....
Aussi parvint il, après un intense moment d'effort, à se remettre sur ses jambes. Sans jamais cesser de prononcer des paroles rassurantes, Azael avança le plus vite possible pour enfin la sortir de là. Elle n'aurait d'ailleurs jamais dû y être enfermée, il n'y comprenait rien. Là n'était pas la question, il en parlerait de toute façon à son frère plus tard. Le savant reconcentra donc toutes ses pensées vers la maigre femme tenue dans ses bras et pria pour qu'elle ne perde plus la raison, plus avant un moment ... Et lui qui ne pouvait même plus la soulager en l'endormant ... Fait chier !! *

Venzel
* Le monarque grogna. Comment la croire au final ? Dans un certain sens, elle se laissait un peu berner. Il savait, au fond de lui, qu'elle n'avait pas pu le tromper, elle en était incapable, et même s'il en doutait vraiment, Venzel l'avait amené à croire qu'il avait pensé de la sorte pour que la peine soit pour elle moins grande, pour qu'elle cesse de les lui briser avec ce qu'il avait fait, pour qu'elle la ferme et que la conversation prenne fin. Il s'était fait passer pour une victime pour trouver une justification à ses actes, comme un gosse qui, pour attraper un paquet de bonbon était monté sur un meuble et avait cassé un vase pour l'atteindre. « C'est pas ma faute maman, j'avais faim alors je devais manger », un truc dans le genre. Venzel avait toujours une bonne excuse à tout et il se permettait de faire culpabiliser les autres alors qu'il n'y avait qu'un seul véritable fautif.
- Comment savoir si tu mens ? Comment savoir si tu me dis la vérité Aikia ? Et puis de toute façon la question ne se pose plus. Ce connard va crever dimanche soir, et toi tu ne seras plus là pour le voir.
* Dans sa voix, on aurait dit qu'il lui en voulait, il espérait qu'elle culpabiliserait encore, qu'elle s'en voudrait de n'avoir fait que vouloir retrouver son affection et son amour, et puis qu'elle s'excuserait ou lui demanderait de tout reprendre à zero, depuis le début *

Aikia
* Cet homme était ignoble. Mais le pire, c'était qu'il y arrivait, à la faire culpabiliser. Mais il se trompait cependant sur un point. Aikia regrettait oui, mais elle n'était toujours pas à se dire que tout était de son unique faute. Elle ne pardonnait toujours pas son crime et rien dans ce qu'elle ressentait la pousserait à demander qu'ils recommencent tout depuis le début. Venzel se trompait, toujours sur le même point. Qu'elle soit en partie responsable ou non, il n'avait jamais eu de raisons de coucher avec l'autre femme et ça, rien ne l'excuserait. En l'entendant, alors que ce connard faisait tout pour retourner la situation contre elle, la jeune femme se remit à pleurer, comme trahi de voir qu'il ne lui faisait pas confiance, tout comme recommença à l'énerver. Encore une fois, il n'avait aucune raison d'avoir des doutes sur ce que elle, elle ressentait !! Ce qu'elle dit cependant, alors que ses phrases auraient pu lui faire croire que son stratagème ne fonctionnait pas. *
- Tu sais autant que moi comment découvrir la vérité Venzel ! Demande à ton frère ou lis dans mon esprit, tu me connais suffisament pour savoir que je ne parviens pas à falsifier mes souvenirs !
* D'autant plus que c'est toi qui a tout changé dans ma tête .. *
- Et pourquoi est-ce que toi tu te permets encore de me mettre en doute !! Merde je t'ai rien fait, j'ai juste désiré qu'on redevienne comme avant, que toi tu recommences à me désirer, pas que t'aille en baiser une autre !! C'est pas moi la fautive Venzel, c'est toi, parce que, si on s'en tient à ta version, tu t'es excité tout seul sans même chercher à t'expliquer avec moi ! Tu n'as même pas essayé de savoir si tes doutes étaient fondés ou non, alors ne remets pas l'erreur sur moi ! J'en suis peut-être responsable, mais tu n'aurais jamais du faire ça !!