Venzel
* Le bal avait déjà commencé, mais l'absence des trois souverains se faisait sentir. Le plus jeune des rois n'avait aucune envie de se rendre à un bal costumé, parce que concrètement, ce n'était en rien sa tasse de thé. Il devrait pourtant faire acte de présence, ses frères le lui avaient bien rappelé, Azael était venu le voir au moins dix fois pour lui faire comprendre ceci : « TU DOIS ALLER A CE BAL MEME SI TU N EN AS PAS ENVIE ! ».
Vêtu, paré de son plus... "beau" costume pour qui aimait à se draper de ridicules étoffes, il entra dans la salle, en sachant très bien que, malgré son masque d'époque victorienne -qu'il haissait tellement- les invités le reconnaîtraient. Vraisemblablement, son humeur était passable, et la haine que l'on pouvait lire dans ses yeux, palpable. Il bouscula deux ou trois couples qui ne l'avaient pas vu, tous s'excusèrent, comme si la rencontre avait été causée par eux même. Le cadet grogna et alla s'installer sur le trône qui lui était destiné, celui dont le dossier était le plus petit. Ses frères n'étaient pas encore présents, et l'éventualité du fait de voir arriver certains nobles pour lui parler, le complimenter, l'énervait davantage. L'un d'eux finit par s'approcher, mais il le renvoya trop rapidement. Parlez en à mes frères ! avait-il dit. Affalé sur son royal séant, il attendait, et sa colère n'avait de cesse d'augmenter. *
/ Je vais les tuer. Je vais les tuer. Putain, je vais les tuer. J'en ai rien à foutre de tous ces cons et de ce bal débile, j'ai un dragon à cueillir et un jouet à tourmenter. En plus Aikia me soule, il a fallu qu'elle me gave, et elle me cherche pour me convaincre de l'emmener danser. Je sais même pas danser ! Raaaaah !!! Je vais les tuer ! Je vais les tuer s'ils ne rappliquent pas vite fait ! /

Azael
* Pour chacun des trois souverains, ce bal avait une certaine signification, qui selon les personnalités, changeait plus ou moins. Le premier l'utilisait principalement pour asseoir son pouvoir, le second pour s'assurer que tout s'y passait à merveille, et le dernier ma foi .. N'y allait que pour s'amuser, et profiter de son statut pour assouvir diverses vengeances et perversités sans doute passagères. Quoi que chacun y soit allé pour des desseins différents, le but premier de ces festivités était la de montrer la puissance de la fratrie, qui par ce biais, pouvait aisément montrer son pouvoir sur l'humanité. Le contrôle des esclaves mit en place permettait de prouver à tout un chacun que le contrôle était total, et le faire partager avec les autres démons grâce à cette idée de génie des ventes aux enchères pourraient sans doute leur éviter toute rébellion maléfique. Et craindre une rébellion des asservis ? Les jeux mis en place les calmeraient sans aucun doute, à l'instar de ceux qui étaient produits sous l'empire romain pour maitriser la population. Tout était parfait, prévu selon des plans qu'il avait lui même mit en oeuvre, et il comptait bien à ce que tout se déroule selon ses projets. Aussi n'avait il pas hésité à forcer la main de son cadet pour son apparition à la soirée, tout comme il comptait sur celle de son ainé. Lui même ne tarderait pas à pénetrer la grande salle, accompagné d'une femme resplendissante sous son masque doré aux plumes chatoyantes. Le sien était plus simple, mais sans doute l'un des plus travaillé de la soirée, et il le portait à merveille à la place de ses lunettes habituelles. Son costume lui, était tout aussi classique. Alors que son frère avait choisit l'époque victorienne, lui avait opté pour un déguisement plus moderne, signe évident qu'il était plus évolué que les deux autres rois. Il ne s'attendait cependant pas à ce que quiconque ne saisisse la nuance.
Azael pénétra dans la salle une dizaine de minutes après Venzel, et de bien meilleure humeur que ce dernier, il n'hésita pas quant à lui à s'attarder auprès de chacun de ses sujets. Attirez vous leur faveur, et tous seront à vos pieds, sous vos ordres. Etait il le seul à l'avoir comprit, et le seul à vouloir en profiter ? A croire que aucun de ses deux autres frères n'avaient envie de contrôler tout un monde. Enfin là n'était pas le sujet, et après une entrée bien remarquée, le seigneur rejoignit son cadet sur l'estrade, s'asseyant sur son propre trône, où il prévoyait bien d'être vu sous toute sa splendeur. *
/ Détends toi Venzel, la soirée se passera à merveille, tu verras. /
* La preuve, lui même souriait déjà, satisfait et excité. *

Aikia
* La jeune femme n'y avait pas cru ses oreilles lorsque son compagnon, après lui avoir parlé de la soirée, lui avait refusé d'y participer. Esclave favorite et amoureuse du roi, la panthère avait tout le mal du monde à s'écarter de lui pour découvrir le monde et profiter enfin de la vie. Depuis des mois, quoi que dernièrement les tensions soient palpables, la jeune femme restait cloîtrée soit dans la suite de l'homme, soit à la volière, sans jamais sortir davantage. Elle n'avait ainsi plus dansé depuis ce qu'il li semblait des siècles, peut-être trop peu confiante envers le souverain pour oser s'enfuir ne serait-ce qu'une demi journée. Aussi esperait-elle enfin pouvoir s'amuser un peu, mais ceci aussi, lui avait été interdit. Rebelle dans l'âme, la jeune hybride avait finalement décidé de participer à ce bal de façon illicite, et s'y était alors présentée vêtue d'une robe noire et bordeaux, ouverte sur toute sa jambe droite, jusque arriver à sa hanche de façon presque indécente. Tenue suffisamment moulante pour ne rien cacher de ses formes pulpeuses, sans pour autant se montrer vulgaire. Le but étant bien sur de rappeler au roi l'erreur de  lui avoir interdit cette soirée, la jeune femme comptait bien en profiter pour s'amuser, et peut-être de multiples façons.
C'est donc dans cette tenue, son masque noir et or sur le haut du visage qu'elle pénètre la salle, plutôt en confiance sous cette apparence réservée aux nobles lors de cette soirée. *

Edwige
* La difficulté, c'est d'y aller. Se fondre dans le décor ? Aïe. Se faire discrète sous cette masse de démons ? Ouille ouille ouille. Tout ceux qui ont cherché à l'approcher ont bien comprit qu'elle n'aimait pas cette race, et aller jusqu'à réussir à se comporter de façon civilisé avec tous ses ennemis, sans possibilité de défense ne la rassurait guère. Qui avait donc eu l'idée de la faire participer à cette soirée, au juste ? Alors qu'elle n'avait qu'un désir, tous les tuer et se barrer en courant ? Ca allait dégenerer, elle le savait, mais il avait été clair, il voulait qu'elle y participe. Au matin, l'humaine avait donc trouvé sa tenue dans la pièce que le démon lui avait généreusement attribuée, et n'avait eu d'autre choix, en fin d'après midi, que de se preparer pour cette fameuse soirée. Aussi s'y rend t elle, très peu sûre d'elle, vêtue d'une robe écarlate atteignant ses pieds, un décolleté plus prononcé qu'elle ne l'aurait souhaité, et une cape toute aussi vermeille accrochée à ses épaules nues, frolant délicieusement le sol derrière elle. Ses cheveux blonds laissés libres, la jeune femme avait également remonté la capuche sur sa tête une fois son loup mit, un loup tout aussi rouge que l'était ses vêtements. *

Corvian :
* Ce bal l'enchantait grandement, contrairement à son cadet, qu'il savait peu réceptif à cette grande fête. Depuis l'incident qu'il s'était produit il y a maintenant quelques semaines, il n'était pratiquement pas sortit de sa chambre, les seules 'balades' qu'il s'étaient permises étaient lorsqu'on l'appelait pour régler des affaires plus ou moins importantes. Cela va donc s'en dire que le plus grand besoin de l’aîné des rois en ce moment, était de se changer les idées. Et c'était là l'occasion parfaite. Alors non, il ne comptait pas abuser des jeunes esclaves aux formes aguicheuses et aux tenues plus que provocantes, cela ne l'intéressait désormais plus, non, il avait envie d'autre chose. Il y a maintenant un moment qu'il n'avait pas tué par plaisir, ou qu'il n'avait pas assouvit ses quelques pulsions "meurtrières". Le moment qu'il attendait donc avec impatience serait le moment où les esclaves participeront aux jeux, tous plus macabres les uns que les autres, organisés pour l'occasion. Mais ce n'était pas tout, depuis quelques temps, les rois semblaient s'être 'affaiblis', non pas qu'ils étaient devenus moins fort, mais il semblait que les esclaves cherchaient de plus en plus à désobéir aux règles et à tester leurs limites, il fallait donc remettre les idées en place à ces sauvages. Et impressionner les démons participants à cette tuerie les feraient craindre sans conteste cette fratrie régnant sur Edenis. C'est donc le pas assuré qu'il pénétra dans la salle, vêtu de ce qui semble être son plus beau vêtement, il marchait en direction de son trône tout en prenant soin d’inspecter et de saluer les invités, après tout, il n'allait pas les snober alors qu'il pouvait facilement se les mettre dans la poche. Arrivé non loin de l'emplacement des trônes, il vit ses frères déjà installés, et prit donc place. *

Venzel
* Assis, le coude gauche posé sur l'accoudoir lui étant destiné et le menton posé dans la main de ce bras, le jeune homme grommelait entre ses dents, agacé, même, rien que par l'arrivée de son aîné accompagné de sa poule, celle là même qu'il avait torturée à mort. Autant dire que les trois frères avaient des relations disons... plutôt houleuses... Le cadet désirait, certes, remédier à cela, retrouver une entente parfaite semblable à celle d'antan, mais comment faire alors que tant de mal avait déjà été fait ? Les trois frère s'étaient fait du mal à coups de blessures physiques indirectes qui ne visaient en réalité qu'à se blesser entre eux, mentalement, torturer les femmes, c'était plus lâche, c'était plus fun, et surtout, ça évitait de s'en prendre une dans la gueule, indéniablement, c'était plus simple.
Quoi qu'il en soit, leur fraternité ne tenait plus qu'à un fil, et l'événement de ce Février allait lui aussi avoir pour but de les rapprocher. Venzel était nostalgique de cette époque, pas si lointaine, où ses frères et lui se battaient pour jouer. Corvian était effectivement beaucoup occupé, puisqu'il avait la direction du royaume, et devait assumer la plus grande partie des responsabilités, mais ils restaient proches les uns des autres, malgré tout. Ce temps lui manquait...
Venzel vît d'abord arriver Azael donc, qui s'assît sur son trône alors que la jeune immortelle venait de partir danser, seule, puis Corvian, qu'il avait vu se stopper un instant, puis qui s'était assit à son tour sur le plus grand des trois trônes. Sa relation avec l'aîné des frères était la pire, et tout ça était de sa faute, il avait tuée l'ange qu'il aimait. Peu importait cependant, il verrait pour s'excuser plus tard. *
/ Ta gueule, ca m'fait chier d'être là, j'en ai rien à carrer de votre fête, ok ? Putain, comment j'ai pu me faire embarquer là ded... /
* Alors qu'il levait les yeux au ciel, Venzel cessa de penser -et de respirer- lorsque le parfum si familier de la femme qu'il aimait pénétra son royal pif. Comment avait-elle osé lui désobéir et venir à ce bal où les esclaves n'étaient pas admis ?! Il ne bougea pourtant pas, et lorsqu'il la vît, plus loin qu'elle était, son coeur rata un battement. Si belle dans sa robe magnifique, mon dieu, toutes ces choses qu'il eut soudain envie de lui faire lorsqu'il vit avec qu'elle élégance elle roulait des hanches, et puis un autre battement lui manqua lorsqu'il vît la robe se fendre de la cheville au dessus de la hanche parfaite. Tentatrice ! Il la rappellerait à l'ordre plus tard, et il la punirait même d'avoir désobéit de la sorte. Son regard se posa plutôt sur l'animal de compagnie qu'il avait demandé à d'autres esclaves de préparer. Les yeux clos, Venzel regarda dans une chambre de l'aile Sud dans laquelle il avait faite enfermer le ara. Son jouet était beau, cette... Heiden, n'est ce pas, qui devait faire venir à lui le dragon. Venzel rouvrît les yeux en entendant Corvian le rappeler à la réalité dans un grognement. « Arrête de rêver ! » lui avait-il sommer dans un froncement de sourcils. Le cadet soupira et se tourna vers le plus vieux. *
- Hé papy, t'étais passé où pendant tout ce temps ? Ca fait trois jours que j'te cherche partout, on a un dragon qui fonce tout droit sur Edenis pour récupérer sa copine. Cain, l'un des chefs de la rebellions, plutôt intéressant nan ?
* Le brouhara et la musique ambiante cachaient les voix graves, et la discussion des trois rois entre eux. Personne n'entendrait, et les nobles ne s'en seraient pas préoccupés *

Sansa
* La jeune femme avait dévié jusqu'à la salle, là où dansaient des multitudes de démons invités ici pour l'événement. Peu importait que certains la regarde comme de la viande trop fraîche, elle n'était pas de race démoniaque, et ainsi elle n'appartenait pas à la noblesse, mais elle était supérieure à eux, elle était la petite amie de l'un des rois, son roi, après tout. Le bar immense qui barrait la salle devait bien compter au moins une dizaine de serveurs, la vampire s'en approcha, et alla y commander trois verres.
Ainsi s'avança t-elle, vêtue de rouge sa couleur préférée, d'une robe longue très peu recouvrante. Le premier pan partait de la poitrine, qu'il enserrait et descendait sur le ventre, découvrant cependant la taille dont la peau immaculée restait visible. Jusqu'aux hanches, la toile restait droite, puis, après une certaine couture, cette même toile se faisait flottante, dissimulant l'écart entre les deux jambes lorsque la jeune femme était immobile. Les deux jambes restaient visibles cependant, et le tissu n'avait de cesse de se balancer lorsque les hanches roulaient gracieusement, un pas, puis un autre, un troisième...
Un autre pan descendait en cape de ses épaules grisâtres et dissimulait le dos, l'arrière des jambes, qui n'étaient visibles que lorsque ici aussi le tissu se balançait. Des chaussures ouvertes grimpaient en liège sur la beauté de la peau, jusqu'aux genoux, et ne cachaient rien du galbe des mollets. Les cuisses n'avaient pas besoin de davantage d'artifices. Des spartiates élaborées en somme. Autour de ses poignets, de magnifiques bijoux en argent pour souligner la blancheur des marques blanches de la robe, le contour du décolleté, les lames des bretelles, la fin des pans flottants, et un symbole sur le dos de la "cape". Le collier en or blanc que lui avait offert son roi soulignait quant à lui la beauté des clavicules, allongeait le galbe du cou. Parfaite.
Lorsque l'immortelle grimpa sur les marches menant aux trônes, elle adressa un sourire au roi Corvian et s'en approcha, ignorant Venzel. Elle s'inclina légèrement et lui proposa à boire. Trois verres, deux rois, et elle. Venzel irait bien se faire foutre. *
- Votre Majesté, un rafraîchissement ?
* Elle le coupait d'ailleurs ainsi dans sa conversation, Venzel reprendrait plus tard *

Riim
* Déguisé de manière noble, Riim avait détachés ses cheveux longs et les avait plaqué vers l'arrière, découvrant des cornes rabattues de la même manière, et des oreilles pointues de démon. Il s'était limées les griffes pour éviter de blesser la femme qu'il attendait, parce qu'il ne comptait pas travailler ce soir, les rois lui avaient accordée sa soirée. Le jeune homme savait ô combien la jeune fille qu'il avait sauvée le détestait, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle finirait par l'aimer, un jour ou l'autre, il l'espérait... tôt ou tard.
Lorsqu'il la vît, le démon déglutît tant sa beauté l'avait pris à la gorge. Mon dieu, jamais il n'avait vu pareille créature, sublime, magnifique, tout simplement. Elle n'avait certes pas l'air très enthousiaste, mais il pourrait essayer de lui faire changer d'humeur, de la rendre joyeuse pour le temps d'une soirée. Il avait tant envie de se rapprocher d'elle... *

Garde
* Garde au travail ce soir, un homme vieux de la quarantaine prénommé James, un prénom humain qu'il avait choisi de s'attribuer après avoir regardé tous les James Bond, ce dernier était chargé de surveiller les suites des rois, et dans celle de l'un d'eux, l'animal enchaîné faisait des siennes. Depuis que le léopard avait été attaché dans la chambre du roi Azael, celui ci s'était comme "attaché" au souverain, et détruisait tout ce qui l'entourait lorsqu'il n'était pas en sa présence. James s'aventura sur les marche, l'air niais d'un garde stupide, et vînt poser genoux à terre sur la marche supérieure à celle où se trouvait son pied d'appui. Devant Azael, il débuta *
- Votre altesse, la panthère qui se trouve dans votre suite détruit tout, et a même commencé à se faire les griffes sur le bois de votre lit.
* Le mieux était de faire mener la bête jusqu'à lui et de l'attacher à quelques mètres du trône, en arrière, chaque soir de bal, pendant toute la durée de l'événement. *

Narcisse
* La fleur du mal avait eu droit de se reposer ce soir, mais plutôt que cela, elle se décida à participer à la fête. Les gardes étaient autorisés à danser, après tout, et elle ne se gênerait pas, elle était en manque de... sexe. *

Corvian :
* Cela lui arrivait à lui aussi, lorsqu'il est seul, de se remémorer le passé, ce temps où, effectivement, les trois rois étaient bien plus soudés que ça, il en est nostalgique, c'est un fait, mais contrairement à son cadet, il n'espère pas une réconciliation, pour lui, il est clair que leurs liens sont brisés à jamais. Du moins entre le plus vieux et le plus jeune. Corvian n'avait pas de relation houleuse avec son cadet, Azael, c'était neutre, voir quelque peu affectif, mais il est évident que l'aîné des rois se défend toute marque d'affection envers quiconque mis à part sa dulcinée. Il passa un regard vers chacun de ses deux frères et s'arrête alors vers le cadet, qui n'avait pas du tout l'air ravi d'être parmi eux, il pourrait tout de même faire un effort. L'aîné fronça alors les sourcils, décidément, il n'en fait qu'à sa tête. Il le rappela une première fois à l'ordre. *
/Arrête de rêver !/
* Alors qu'il allait reporter son attention en direction de la fête, il dévia une nouvelle fois son regard sur Venzel, qui visiblement lui parlait. « Papy ? » Il était vraiment si vieux que ça ? Et puis, un dragon ? Il n'avait pas était mis au courant d'une chose aussi importante, et dans le fond, cela le frustrait, mais soit. *
- Il vient seul, ou il amène ses troupes avec lui ? Dans tout les cas, faut garder un œil sur sa copine, manquerait plus qu'elle s'échappe. M'enfin, pour chercher les gens tu repasseras hein.
* En effet, il a passé sa semaine entière dans sa chambre, son frangin aurait pu aisément le trouver, pourquoi n'a t-il pas cherché par là ? Il fut coupé dans sa réflexion par une splendide jeune femme, qui lui proposait un verre, c'est avec un léger sourire qu'il le prit, la remerciant par la suite. Il l'avait reconnue, c'était apparemment la copine de son frère, et il faut dire qu'il a plutôt bon goût, il ne pouvait nier qu'elle était d'une beauté sans pareille. Mais malgré tout, il préférait la pureté de son ange. *

Azael
* Assis sur son trône, une jambe appuyée sur l'autre, le démon ne cessait d'observer la sublime créature qui se déhanchait jusqu'à lui, l'ayant au préalable quitté pour aller se saisir de trois coupes de ce qui semblerait être du champagne à quiconque ne connaissait pas les démons. Elle était vraiment magnifique, parée de ces splendides bijoux, d'une immense valeur, qu'il lui avait offert pour l'occasion, et qu'il ne lui reprendrait sans doute jamais. Le roi, depuis leur différent, ne cessait de la gâter, désireux de la satisfaire, la rendre heureuse tout en sachant qu'elle détestait cet endroit de malheur, et ce pour lui rappeler qu'il était le seul qui la comblerait à jamais, toujours supérieur à ses frères qui, je vous le rappelle, avaient été plutôt ... violents. Il voulait également lui faire oublier tous ces mauvais instants passés, imprévus et non désirés par le benjamin des souverains, toutes ces douleurs qu'elle avait subit à la place de son compagnon .. Il voulait effacer tout ça.
L'homme, une fois la vampire arrivée à sa hauteur, se saisit de la coupe que l'on lui tenait, remerciant la seule femme qui méritait sa reconnaissance et se tourna ensuite vers le garde, agenouillé devant lui, qu'il ne remercierait evidemment pas de l'avoir tenu au courant. Haussant les épaules, comme si rien de tout cela n'avait d'importance, Azael se contenta d'une simple suggération avant de le renvoyant d'un mouvement lâche de la main. *
Emmenez là ici.
* Puis il se retourna vers ses frères, écoutant distraitement leur discussion tout en sirotant son alcool, les yeux rivés sur l'être convoité, si belle dans cette robe si peu habillée ... Et à l'instant, sa seule pensée fut de la lui retirer, étoffe par étoffe, se délectant de ces lacets qu'il devinait sans peine dans son dos, qu'il dénouerait un à un jusqu'à parvenir à faire glisser ce sublime vêtement rouge le long de sa peau parfaite. Dieu ce qu'il avait hate ... *

Aikia
* La jeune femme ne doutait pas que le regard du roi avait déjà du se poser sur elle, ses courbes parfaites, ses formes enserrées dans ce vêtements sublime, il avait déjà du tout remarquer, d'un seul regard expert, mais elle ne fit rien pour le lui faire comprendre. Innocemment, la panthère traversa l'immense salle, glissant sans peine entre aristocrates lubriques et ducs hautains, ce sans jamais se départir d'un déhanchement sensuel devenu naturel, et rejoignit à son tour le bar, emplit de toutes sortes de gourmandises que sa partie animale lui permettait encore de savourer. Dissimulée sous son masque, son odeur rendue plus transparente pour ne pas se faire remarquer immédiatement, la jeune femme se tourna ensuite vers l'ensemble de la pièce, qu'elle embrasa du regard. Avec qui danserait-elle ce soir, puisqu'elle n'était evidemment pas là pour le souverain ... *

Edwige
* Pas l'air très enthousiaste ? L'euphémisme était de taille. Cette demoiselle ne supportait ni la captivité à laquelle le persécuteur la forcait, ni la proximité de tous ces êtres suscptibles, eux aussi, de lui vouloir du mal. Elle aurait évidemment préféré rester seule dans sa chambre, avec cette possibilité de s'enfuir. On ne lui avait pourtant pas laissé le choix, encore, ni de ses actes, ni de ses choix. Ni même de sa tenue d'ailleurs. Enfin ... Puisqu'elle n'avait d'autre alternative ... Autant essayer de tirer profit de cette soirée. Au final, elle ne savait même pas ce qu'il pourrait ce passer, comment ces festivités se dérouleraient, et elle priait pour pouvoir trouver un instant pour s'échapper. Après tout, une partie importante des gardes avait été conviée à la fête, laissant le château sans surveillance, elle avait peut-être une chance ... Il lui suffisait simplement d'échapper au démon qui la surveillait sans cesse. Démon d'ailleurs absent, du moins selon l'humaine, si bien qu'elle en profita pour traverser la salle à la recherche d'un coin plus calme, à l'écart de ces gens bruyants, elle ne comptait pas participer à cette soirée. Dissimulée à la fois sous sa cape et son loup, Edwige tenta difficilement de se frayer un chemin entre chaque personnalité, suppliant pour que sa petite taille l'aide un peu pour une fois. *

Venzel
* le jeune homme grogna, autant lorsqu'il vît la panthère se soustraire à son regard et regagner le bar, que lorsqu'il entendu le plus vieux de ses aînés le rappeler à la réalité, ou encore lorsque la belle immortelle lui adressa une sorte d'ignorance hautaine, et proposa une coupe à Corvian, mais évidement pas à lui. La colère n'avait de cesse de croître, et Venzel n'était pas réputé pour sa patience ou pour son self-control. S'il n'avait pas été entouré de personnalités -quoique de ça, il s'en fichait- ainsi que de ses frères, il aurait sans nulle hésitation saisie la jeune femme et l'aurait faite payer, parce qu'il avait besoin de se défouler, il fallait qu'il se calme. La musique lui vrillait les tympans, et la présence de la panthère l'avait fait entrer dans une rage encore relativement bien dissimulée, si tant était le fait que personne n'avait remarqué que l'or de son trône, sous ses mains, avait été déformé. Dans une demie heure il se lèverait et irait "gronder" la jeune femme pour avoir consciemment désobéit à un ordre clair : Tu n'iras pas au bal ce soir.
Il allait devoir lui rappeler qui décidait ici, qui avait le pouvoir, qui pouvait lui interdire de pénétrer dans un lieu, ou de participer à la fête la plus conséquente de toute la saison. Désormais, elle obéirait. Néanmoins Venzel, comme il le pu, ignora l'immortelle qui passait à sa droite, ses verres en mains, pour se concentrer sur le plus vieux des rois, qu'il ne regarda pourtant même pas. *
- T'étais introuvable, et c'est pas faute de t'avoir cherché. M'enfin nan, ce con de dragon vient seul, sous forme animale, et seulement pour récupérer MON jouet. Alors je le tuerai, et j'irai offrir sa tête à mon nouvel oiseau. J'avais pas encore de ara.
* Le jeune homme fulminait, et son intonation aussi sarcastique que détachée, supérieure, ne devait pas être du goût de ses frères, il le savait. Il était insolent à souhait, d'ordinaire, mais la fête lui tapait sur le système, littéralement. Que n'aurait il pas donné pour se lever en hâte, se saisir de la pécheresse, pour l'emmener dans sa chambre et l'y punir à sa manière ? Etait il toutefois ne serait-ce que capable d'imaginer qu'elle aurait l'idée de danser avec un autre que lui ? Sans doute pas. Aikia pourrait aller se cacher. *

Sansa
* Pourquoi ne s'était elle vêtue que de si peu de tissu ? N'était ce pas tout prévu ? N'était ce pas seulement dans le but d'attirer sur elle le regard brûlant de désir de son roi chéri ? Sansa savait ce qui faisait vibrer son seigneur, la soie rouge, les belles étoffes, et voir sa peau, elle savait ô combien il vénérait le blanc de cet épiderme frais. Lorsqu'elle eu servi le puissant roi Corvian, elle s'inclina pour le saluer, dans un sourire, et se détourna pour rejoindre l'homme qui mourrait d'envie de l'avoir tout contre lui. L'immortelle regarda le garde démon, un certain James lui semblait il, se retirer, et s'inclina cette fois devant Azael, non sans s'abaisser suffisamment bas pour lui laisser entrevoir sa poitrine si généreuse. Lorsqu'elle releva la tête, elle lui proposa un verre, ignorant toujours le cadet des rois, avec le sourire le plus sensuel pouvait exister. *
- Monseigneur, une coupe de champagne vous ferait elle envie ?

Riim
* drapé d'un costume pour le moins moderne, trop peu friand des déguisement ridicules d'époque, le jeune démon rejoignit la belle humaine dès qu'il l'eut remarquée. Magnifiquement vêtue, elle n'arborait cependant pas le moindre sourire, ni même un petit rictus, seulement cette haine mêlée de tristesse qu'elle affichait le plus souvent en sa compagnie. Sa jambe allait beaucoup mieux, et elle avait été dispensée de devoir se déplacer avec des béquilles. Bientôt, elle pourrait partir, et Riim le savait déjà, ou du moins s'en doutait, elle envisageait déjà de s'enfuir, de le quitter, et elle promettait de ne pas se retourner. Il serait le seul à regretter de ne pas avoir pu la retenir... malheureusement... et à moins de lui briser la jambe de nouveau, ce qu'il ne ferait jamais, il avait décidé de lui faire passer la plus belle soirée de sa vie, tout juste pour lui laisser un merveilleux souvenir. Si elle devait vraiment fuir, il avait décidé qu'il voulait qu'elle se souvienne de lui.
Il lui prît doucement la main et s'inclina en avant, son autre mains dans le dos *
- Mademoiselle, m'accorderiez vous cette danse ?

Corvian :
* Alors qu'il lui parlait, son frère semblait ne l'écouter que vaguement, ce qui eu le don de l'exaspérer au plus haut point. Il n'avait pas l'air de le prendre au sérieux, et c'est une chose que Corvian n'apprécie guère, mais il passa outre, mieux vaut ne pas faire sortir de ses gonds ce gamin capricieux pour le moment, il semble déjà assez énervé et près à exploser comme ça. *
- J'avais mes raisons, et puis t'avais qu'à mieux chercher. Et écoute, fait ce que tu veux, tue-le si ça t'amuse, donne-le à qui tu veux, c'est pas mon problème. Mais retiens simplement que si par la faute de ton 'jouet' et de ton caprice il y a répercussion sur le royaume, tu peux être certain que je me chargerais de son cas et du tiens.
* Il fronça les sourcils exaspéré, son cadet était un véritable gamin insouciant, et si par la faute de son caprice, le dragon créait un quelconque désordre, l'aîné ne laisserait certainement pas passer. *

Fenrir :
* Le loup à l'allure de démon pénétra la pièce, sans grand mal apparent. Il avait réussit à camoufler son odeur d'animal, et s'était costumé de façon à ce qu'on le prenne pour un démon banal. Sa puissance magique, scellée par sa sœur pour l'occasion, ne permettait pas que l'on remarque son appartenance au Panthéon divin. En clair, il avait totalement réussit à se fondre dans la masse. Sa mission était simple, réunir des informations sur les démons, et si possible de savoir quand il était possible qu'ils attaquent. Après quelques verres dans le nez, les langues se délient plus facilement. *

Azael
* Si la jeune femme n'avait pas été penchée face à lui, à l'exact instant où son cadet reprenait la parole, le démon aurait sans aucun doute émit un commentaire sifflant, de sorte à rappeler son frère à l'ordre, mais vue hypnotisante ou odeur trop enivrante, le roi ne put qu'accepter la proposition de sa future reine, à défaut de répondre à son frère, trop insolent oui. Celui ci, énervé, se croyait tout permit, et était visiblement suffisamment sûr de lui pour annoncer à voix haute ses trahison, en sachant bien que quiconque s'interesserait un tant soit peu au petit groupe les entendrait. Venzel était un roi certes, mais sans aucun doute pas intouchable, et n'importe qui ayant connaissance de sa relation avec l'hybride pouvait aisément mettre le feu aux poudres en laissant échapper quelques détails tenus d'une bribe de discussion royale à proximité de la panthère. Qui savait les conséquences que cela pourrait avoir. Trop concentré sur sa dulcinée, Azael ne fit cependant pas le moindre commentaire, l'esprit embrumé rien qu'à la vision de ce corps si parfait. L'avait elle fait délibérément ? Cette tenue, ce rouge tranchant sur le blanc, ce décolleté, cette coiffure dégageant sa nuque si fragile ... Tout était volontaire, une partie de lui en était persuadé et elle s'en réjouissait d'avance. Qu'aurait elle fait encore d'avantage, pour le surprendre ... ? *
- Je dois avouer que oui, mais j'ai malheureusement déjà été servit, et par quelqu'un de bien moins ravissant que vous, je le crains.
* Soupire, comme déçu, avant d'abandonner sa coupe au garde à ses côté de lui pour, finalement, accepter celle de l'esclave. *

Aikia
*Le roi oserait il s'en prendre à elle, de nouveau ? Ne lui avait il pas confié regretter tous ces tourments passés ? N'avait il ensuite pas assuré ne jamais recommencer ? Non ? Sans doute se fourvoyait elle dans ce cas, mais elle aurait juré que si pourtant.
Cette pensée ne lui traversa cependant même pas l'esprit, tout comme elle lui avait échappée tout le temps de ce début de soirée, pendant lequel elle avait prit sa décision et s'était préparée. Non, décidément, l'idée qu'il décide de lui faire payer son affront ne l'effleura pas une seconde. Après tout, c'était bien lui qui, depuis maintenant plusieurs semaines, n'hésitait plus à s'écarter d'elle et à éviter sa compagnie. Croyait il qu'elle ne s'apercevrait pas de son comportement, plus froid ? De ses paroles, plus tranchantes ? Bien sur que si, et lui désobéir aujourd'hui était également un moyen de lui rappeler qu'elle existait. Déclencher sa jalousie ranimerait peut-être la flamme, du moins c'était ce que l'hybride espérait, car elle desespérait à trouver quelque chose qui aurait pu les rapprocher. La seule solution ? Participer à la soirée, s'amuser, et chercher à attirer l'attention du roi, obtenir enfin une réaction différente que la lassitude et l'exaspération. Jalousie, amour, passion, quoi que cela elle n'y croyait plus, elle espérait qu'il redevienne l'homme qu'elle aimait ...
Ses motivations remises en place, Aikia se saisit délicatement d'un verre d'alcool sur l'immense table de victuailles avant de se tourner vers un homme, élégant dans sa tenue de la renaissance, qui venait de l'accoster. Un démon, à son odeur, mais poli. Peu lui importait à cette heure qu'il soit bon ou mauvais, tant qu'il ne la forcait à rien et se contentait de cette galanterie.
Essais, et tu verras.
Ses appréhensions vite rejetées, ce sentiment de traîtrise oublié, la panthère esquissa un sourire, doux et sensuel, et se saisit de la main gantée du noble, posant la sienne avec cette retenue caractéristique des soirées bourgeoise, de façon élégante et raffinée. Elle était prête à débuter sa soirée. *

Edwige
* La jeune femme avait à peine eu le temps de rejoindre le fond de la pièce qu'un homme l'avait déjà accostée. Il était élégant dans son costume fait de gris et de blanc, et déjà il dégageait une aura à la fois rassurante et familière. Ses traits sous son masque étaient prononcés, son menton volontaire, ses lèvres pleines et esquissées en un sourire doux et rassurant. Ses manières étaient raffinées, sa tenue majestueuse et ses mouvements souples et fluides. Ses cheveux, tirés vers l'arrière ne gachaient rien à sa beauté et le rendant même plus noble encore. Ainsi, cet inconnu ne ressemblait en rien aux autres démons auquel il devait s'apparenter, semblant presque bienveillant. Rien, dans son regard ou dans ses gestes ne laissaient supposer une quelconque perversion, un désir de faire le mal ou de blesser. Aucune animosité ou attention mal placée ne semblait émaner de lui et ceci, dans un sens, rassurait la nomade. Cet homme, magnifique dans ce costume qui ne laissait rien supposer de sa musculature, venait en un geste de la mettre en confiance la blonde, manquant même de faire s'effondrer toutes ses fortifications, murailles la protégeant du monde extérieur. Hésitante, à la fois surprise d'être accosté par ce qu'il lui semblait le seul homme bon du royaume, et génée de cette proposition, Edwige déclina l'invitation tout en accompagnant ses paroles d'un mouvement de la main et d'un - ô Seigneur - sourire timide. *
- Je ne sais pas danser, excusez moi
* Véridique, du moins en partie. La jeune femme n'avait aucune idée de la manière de faire pour exécuter les bons pas de ces danses de salon visiblement si appréciées lors de cette soirée, trop habituée - par le passé - à celles plus .. gitanes que sa famille exécutait dans sa jeunesse. L'humaine disposait ainsi d'une certaine grâce, d'un déhanché important, mais inutile ici. Et puis .. Elle était là parce qu'un homme avait désiré l'y voir, il lui était aisé de comprendre ce que cela voulait dire : tu es là pour moi, ne t'avise pas de discuter avec qui que ce soit d'autre, de leur parler, d'accepter leurs avances, attends moi simplement pour que je puisse te montrer que, malgré tout ce que je t'ai toujours dit, je suis en vérité comme tous les autres, un connard pervers qui ne désire que te faire souffrir, toi aussi. *

Venzel
* Le jeune roi se renfrogna, son frère osait-il le menacer ? Déjà dire qu'il était possible que son coup d'éclat rate était insolent, mais le menacer de le punir si l'intégrité du royaume était mise en danger, par "sa faute" soi-disant, c'était insupportable. Venzel ne dît pourtant rien, et s'affala un peu plus dans son siège, agacé, énervé, la colère croissante. Il avait besoin d'un remontant, et même la vampire l'ignorait, se jouait de lui, le cherchait. Lui briser le cou, comme à l'ange, l'imaginer aurait pu attirer sur lui le regard d'Azael, alors il s'en priva, tentant d'éviter de se remettre à dos l'un de ses aînés. Dans un soupir, le jeune homme balaya la salle de bal d'un regard las, la panthère, il ne restait qu'elle de qui il aurait pu penser quelque chose. Venzel ouvrît la bouche et fronça si fort les sourcils qu'on aurait pu ressentir le mouvement soi-même. Il broya son accoudoir droit lorsqu'il vît, non loin de lui, et c'était sans doute ça le pire, la femme qui partageait sa chambre et son lit déposer si gracieusement sa petite main recouverte de soie dans la paluche d'un de ces gros connard de démon noble qui se croyait tout permis. Elle lui adressa l'un de ces sourires sensuels dont elle avait le secret, et il percevait sans mal le doré de ses yeux sous ce masque qu'il aurait tout donné pour détruire. Le cadet se redressa dans un sursaut (en soi se redresse c'est juste relever le buste hein, donc il est toujours assis), elle n'allait tout de même pas danser avec ce débile. En plus il devait sans doute être horriblement laid. Sa colère atteignît un seuil colossal lorsque ledit démon posa seconde patte sur la hanche de SA vampire. SA favorite ! Comment osait-il ?! Et comment osait-elle se jouer de lui ?! Elle devait savoir qu'il l'avait déjà remarquée, qu'il la fixait, qu'il l'imaginait déjà sans tous ces vêtements inutiles. Cette... putain ! Comment pouvait-elle ?!!! Dans une heure, lorsque le roi ne serait plus obligé de siéger ici, lorsqu'il pourrait aller danser avec les autres, il la prendrait contre lui, et plus tard, il l'entraînerait ailleurs pour lui rappeler que lui seul avait l'autorisation de rendre jaloux. *
- C'est qui celui là ?!

Sansa
* Tous ses gestes avaient été calculés, tous ces gestes avaient été programmés. La belle immortelle savait très bien ce qui pouvait faire réagir son roi, et elle se redressa dans un sourire lorsqu'il pris le verre après s'être débarrassé de l'autre. Elle savait d'hors et déjà qu'elle ne pourrait pas rester longtemps à la fête au risque de péter les plombs. Les nobles avaient quant à eux des pensées davantage perverses que toutes autres créatures. Se plonger dans la luxure, et qui n'aurait pas rêvé de s'y délecter en compagnie de l'un des rois ? Que toutes ces femmes -et que quelques uns de ces hommes- fantasment sur l'aîné et le cadet des rois ne la dérangeait pas, mais sur Azael, c'était une autre histoire. L'immortelle se rapprocha de son souverain, et passa à son côté droit pour l'enivrer de son parfum intense, mais délicat. Un flacon de parfum qu'il lui avait offert en plus des différents bijoux hors de prix qu'elle portait ce soir. Elle portait son sourire en coin de manière si fine qu'il était presque impossible à détecter pour qui n'avait pas l'habitude de scruter les traits superbes de son visage. La jeune femme passa derrière le trône, sur le dossier duquel sa main était posée. Elle en suivît les contours, et apparu de l'autre côté, gauche, du roi. Elle avait vraisemblablement envie de jouer, et elle savait aussi que la question de Venzel resterait en suspend si elle occupait pleinement l'esprit de son homme, ce qu'elle pensait réussit *

Riim
* Être invitée par un démon sans doute -selon elle- mauvais, et être tout aussi rapidement abandonnée, ce devait être grisant. Et dire qu'elle aurait pu s'enfuir. Le jeune homme, persuadé qu'elle ne l'avait pas reconnu, sourit de toutes ses magnifiques dents blanches et toutes parfaitement alignées. Il inclina doucement la tête sur le côté, puis se redressa, la noblesse n'est pas qu'affaire de richesse, elle se présente aussi dans les actes, le maintient, entre autre. Il la dévorait des yeux, et restait droit devant elle, un bras plié dans le dos, de manière raffinée. *
- Puis-je me permettre d'insister ? Vous m'avez l'air charmante, et mon humble personne meurt de ne pas pouvoir danser en votre compagnie. Laissez moi vous guider.

Narcisse
* Séduisante, pas plus vêtue que d'ordinaire, la jeune femme entra dans la salle, une robe faite d'un pétale de fleur l'enveloppant. Elle n'était pas en service, et ses maîtres, en revenant pour l'occasion à Edenis, l'avaient emmenée avec eux. Elle pénétra la grand salle, et s'insinua parmi les autres invités, pour le moment seule. Elle ne portait qu'un masque fait du même pétale, et n'aspirait qu'à se divertir, comme le voulait ce pour quoi elle avait été créée. *

Azael
* S'il n'avait pas été subjugué par sa compagne, Azael aurait sans doute rit de cette jalousie non dissimulée éprouvé par son frère cadet. Le plus jeune des rois n'avait que ce qu'il méritait. Il lui avait refusé de participer à cette soirée dansante, elle avait su y passer outre, et lui faire regretter ce refus. Et le benjamin n'était pas sans savoir que la panthère n'aurait rien fait de cela si son roi lui avait autorisé à y participer. A l'instant, cette histoire ne l'intéressait pourtant que trop peu pour qu'il ne s'y joigne, et ignora plutôt son frère qui lui même avait oublié de répondre à son ainé. Sans doute ce dernier se ferait-il une joie de rappeler à Venzel que le cavalier de sa favorite n'était autre que l'un des plus influant démon des enfers, l'un des plus riche également, et que chacun comptait sur lui pour mener la danse lors des ventes aux enchères. Homme en apparence poli et courtois, il n'en restait pas moins un fier représentant de sa race, aussi lubrique que sa richesse le lui permettait. Connu pour tenir l'une des plus importante maison close du monde inférieur, Azael comptait sur lui et quelques autres nobles pour parvenir à faire un peu le ménage dans leur esclaves, les renouveler un peu, et ça, Corvian se ferait sans doute une joie de le lui faire remarquer.
Lui ? Il était aussi hypnotisé par son esclave que l'était son frère par Aikia, à l'inverse que lui, sa favorite portait toute son attention sur sa personne. Elle n'avait d'ailleurs aucun mal à déjà lui faire tourner la tête. Plus rien autour de lui n'avait d'importance, et à l'instant, le démon ne semblait entendre que le frottement des tissus sur le sol à chacune de ses foulées lascives, ne sentir que son sublime parfum mélangé à ces effluves printanières, ne voir qu'elle. Sa démarche chaloupée, le mouvement de sa main sur le haut de son trône, sa façon de le froler ... Rien que la sentir à ses côtés le rendait fou, mais cette garce profitait de ses obligations pour l'exciter encore d'avantage, et elle savait ce qu'elle faisait ... Sa maîtrise parfaite de lui même lui permit pourtant de ne pas réagir, ne rien montrer de son plaisir à la voir ainsi lui tourner autour, ne pas trahir ce soudain coup de chaud ressentit lorsque, de nouveau, elle se pencha vers lui pour lui murmurer à l'oreille. Mon dieu .. *

Aikia
* La jeune femme n'avait que faire du regard de son roi posé sur elle. Elle le sentait, brûlant sur sa peau nue, mais il ne l'influençait en rien. Il l'observait ? Tant mieux, elle allait pouvoir lui montrer tout ce dont elle était capable, et le savoir les yeux rivés sur elle ne l'impatientait que d'avantage, lui donnait des ailes ... Venzel allait bien voir qu'il aurait du lui autoriser cette soirée.
Toujours dos aux trônes, Aikia maintint ce sourire discret sur ses lèvres lorsque le démon passa sa main sur sa hanche, enserrant sa taille fine d'un bras fort, et elle le suivit jusqu'à d'autres danseurs. Son déhanché était il plus prononcé à cet instant ? Possible oui, et ça ne ferait qu'aller crescendo durant toute la soirée, elle comptait bien s'amuser, et tous les avoir à ses pieds ... Les subjuguer tous, hommes et femmes, nobles et rois .. Elle voulait s'imposer lors de cette fête, se faire remarquer oui, se faire désirer .. Mais ne vous méprenez pas, sa seule véritable cible reste le suzerain. *

Edwige
* Le loup avait raison, en effet. Malgré que tout en lui lui semblait familier, sans qu'elle ne parvienne pourtant à en comprendre la raison, l'humaine n'avait pas la moindre idée de l'identité de son interlocuteur et l'imaginait sans doute comme étant l'un de ces riches nobles conviés à la soirée, un parfait inconnu qu'elle ne coitoirait que le temps d'un soir. Cette pensée acheva de la convaincre. Ainsi esquivait elle les avances de son geôlier et pouvait elle essayer de passer une bonne soirée. Elle poussa donc un léger soupir, contrit, ne sachant vraiment pas danser, mais accepta sa main. *
Si une danse peut vous satisfaire ..
* Puis elle se remit à sourire, légerement, trop mal à l'aise dans cet endroit où chaque geste semblait contrôlé, chaque mouvement calculé et où chaque faux pas semblait signifier son arrêt de mort. Sensation désagréable, éléphant dans un magasin de porcelaine, la jeune femme priait déjà pour que la soirée se termine rapidement, enfant idiote, maladroite et trop franche, presque mal élevée. Edwige ne se sentait à l'instant vraiment pas à sa place, encore moins face à cet homme si distingué qui désirait véritablement danser avec elle. Ca allait mal se finir, elle le sentait ... Surtout maintenant qu'elle venait d'accepter sa proposition. *

Corvian :
* Oui, il osait le menacer. Il mettait en danger la pérennité du royaume à cause de son caprice, il est tout à fait légitime qu'il soit punit en conséquence si jamais quelque chose venait à se produire. C'est lui qui a voulu ramener cet oiseau, ou cette femme, qu'importe, il assumera donc les dégâts causés par ce dernier, ce qui semble logique dans le fond. Mais la discussion s'arrêta là, après tout il semblait bien trop préoccupé par son amante qui avait décidé d'en faire des siennes. L'aîné esquissa un sourire face à cette scène, son frangin énervé de la sorte, tout ça à cause d'une femme, c'était assez amusant à voir. En y regardant de plus près, il reconnu aisément le démon qui accostait la protégée de son cadet, et c'était bien là un des démons les plus influents de la soirée, mieux vaut ne pas trop créer de vagues avec ce genre d'individus. Venzel allait devoir contenir sa colère encore un petit temps, et il serait préférable qu'il évite d'aller régler son compte au noble courtisant sa belle. *
- Si t'as besoin de passer tes nerfs, c'est certainement pas sur lui que tu devras le faire. C'est un démon assez influent, il est riche et pourrait nous servir lors de la vente aux enchères, donc laisse couler pour le moment. Puis tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Fallait l'amener ici pour pas qu'elle t'échappe comme ça.
* Cependant, il chercha du regard son ange à lui, il était venue avec elle, et l'avait en quelque sorte abandonnée pour saluer quelques démons voulant s'attirer ses bonnes grâces, mais il ne l'avait point revue depuis. Il s’inquiétait tout de même, entourée d'une multitude de démons, elle ne devait pas être très à l'aise. *

Fenrir :
* L'imposteur était en ce moment même accoudé au bar, attendant sa boisson. Pour se fondre dans la masse, autant imiter les autres démons, boire, danser, discuter de choses insignifiantes à ses yeux, il allait devoir le faire s'il ne voulait pas paraître suspect. Il tourna la tête en direction de l'entrée de la salle, il vit alors cette jeune femme, plus que séduisante, au doux parfum qu'il pouvait sentir jusqu'ici. Cependant, malgré son apparence des plus attirante, elle lui inspirait la crainte, le danger. Elle était une menace à ne pas négliger, et il le savait rien qu'en la voyant. *

Venzel
* L'or éclata dans son poing lorsqu'il entendît le plus vieux de ses aînés lui annoncer qui était le démon avec lequel dansait SA panthère. Un démon influant hein ? Soit. Il lui ferait quand même sa fête, s'il fallait attendre la fin des festivités, soit dans onze jours, Venzel attendrait, mais il le tuerait. Oser danser avec la favorite du roi. Comment auraient réagit ses frères si la femme en question avait été l'une des leurs ? Ils auraient tué l'homme, sans en douter. Le cadet se tourna vers le premier né, et serra les dents pour se retenir de lui aboyer dessus *
- Quoi ? Un noble ? Me dis pas qu'il est à ce point important ?
* dompter la colère, réussir à la canaliser, il ne devait pas s'en prendre à Corvian, hors de question, il devait réussir à renouer avec lui *

Sansa
* La jeune femme soupçonnait Venzel de ne pas avoir répondu à Corvian par... respect. Peut-être le plus jeune des rois avait-il compris qu'il ne contrôlait pas tout ici, et au fond, seul Corvian possédait la totalité des pouvoirs que pouvaient donc posséder un suzerain. Si personne ne l'avait compris, Corvian les avait élevés aux noms de rois pour ne pas risquer quelques idiotes querelles de pouvoir. Les frères devaient rester soudés, mais si l'on réfléchissait bien, les deux autres n'étaient que des princes qui devraient attendre que le rôle de Souverain officiel ne leur soit attribué, à la mort du plus vieux par exemple. Venzel ne courait plus vraiment après cela, ou plus pour l'instant, il était trop occupé à serrer le poing sur son accoudoir en or qui se tordait sous sa force colossale.
Ignorant l'horrible grincement du métal sous les doigts de Venzel, Sansa s'abaissa, la poitrine en avant, pour venir murmurer à l'oreille de son roi quelques cochoncetés. *
- Mnh... ma robe me lacère la poitrine. Mes seins étouffent, votre majesté... je suis toute humide...
* Sa voix se fît suppliante, trop sensuelle pour être vraie. Elle fît en sorte d'effleurer le bras du roi du bout de ses seins durs, ceux ci même réclamaient l'attention qui leur était due. La jeune femme se redressa ensuite, lentement, laissant à l'homme assis le soin de vérifier les dires de ladite vampire, qui lui assurait que son corps tout entier n'en pouvait plus d'attendre. Le tissu volage, trop fluide, laissait tout remarquer lorsqu'elle se baissait, ses seins, mais également son ventre. Dommage que son intimité ait été recouverte d'un tissu plus serré, rouge lui aussi, sinon quoi il aurait pu entrevoir la terre sainte. L'immortelle adressa un sourire plein de sous entendus au jeune homme, puis descendît les marches et alla s'évanouir dans la foule opaque, disparaissant aux yeux de son amant. La rondeur de sa poitrine était clairement visible, elle ne portait sur la peau qu'un pan de tissu lâche, qui aurait pu se défaire du corps de la belle à la première brise venue. *

Riim
* le beau démon baisa la main de ce qui s'avérait être sa désormais partenaire de danse. La musique était douce et lente, véritablement faite pour les couples. Lorsqu'il posa sa main sur la taille de la jeune femme, les poils de nuque se hérissèrent et il se retint d'humecter ses propres lèvres. Elle était si belle dans la robe qu'il avait choisie pour elle. Déjà avait il trouvé le vêtement magnifique, mais la voir ainsi drapé dans cette étoffe rouge le ravissait, la robe était mise en valeur par les courbes de l'humaine. Oh, et quelles courbes mon dieu... Préférant ne rien trahir de son identité pour le moment, Riim entama quelques pas et s'arrêta dans un coin de la salle, là où il y avait un peu moins de danseurs. La sentir à l'aise, enfin, et il l'espérait, heureuse... comment réagirait elle cependant lorsqu'elle apprendrait qu'il lui avait fait croire être un autre ? Comment réagirait elle lorsqu'elle masque tomberait, et qu'il lui avouerait être le cavalier charmant qui lui avait fait vivre une merveilleuse soirée ? Le repousserait elle -de ca il en était persuadé ? Ou accepterait elle enfin l'idée qu'il ne soit qu'un gentil démon, juste présent pour l'aider ? Dans l'esprit de l'hybride, la belle humaine n'aurait de cesse de se méfier, pourtant garder son masque n'était pas mieux.. elle se dirait sans doute qu'il n'avait cherché qu'à l'amadouer au cours de cette soirée. Cette simple pensée le fît déglutir. Si seulement elle savait... *

Narcisse
* Le problème, avec les démons floraux, était qu'ils n'obéissaient qu'à leur maîtres, tout esprit de rébellion avait été banni de l'esprit de la jeune femme, et les ordres avaient été clairs cette fois : amuse toi, fais ce que tu veux. Elle savait pourtant qu'elle ne devrait pas faire de mal aux nobles.
Le second problème, avec ces démons floraux ci, était que ces femmes -puisqu'elles appartenaient le plus souvent à la gent féminine- n'attiraient à elle que leur ennemis. Les démons amis, ou les amis tout simplement, n'étaient pas influençables. Les effluves et parfums hypnotiques n 'attiraient que les cibles. Aucun invité ici n'aurait été attiré par elle irréversiblement, cela n'aurait été que simple attirance, voilà pourquoi la jeune femme représentait un danger pour l'hybride, cet imposteur caché parmi les personnalités d'Edenis *

Eleven
* La belle céleste avait revécue, ces dernières semaines, sa vie d'antan, lorsqu'elle avait été capturée et offerte à Satan lui même pour le divertir, ou pour lui servir d'objet sexuel. La jeune femme avait changée, elle ne devrait plus être aussi gentille avec son entourage, et encore moins avec les démons, ces êtres qui ne lui voulaient que du mal, mais qu'elle refusait de blesser. Toutefois pour sortir de cette, veuillez excuser le terme, "merde infernale", pour lutter contre le sang du roi dans ses veines, lutter contre la transformation, elle avait du se battre. Elle refusait de leur ressembler, et sa mort avait été vécue comme une sorte d'électrochoc. Eleven avait été ramenée d'entre les morts par l'homme de sa vie, ses ailes avaient contre toute attente repoussé, mais le sang avait tout de même un peu agit, il n'avait fait pourtant que la renforcer. Ses ailes, blanches autrefois, l'étaient restées, néanmoins certaines d'entre elles avaient noircies, et les racines de ses deux trésors étaient devenues noires.
Eleven s'était parée de sa plus belle robe, moulante, épousant parfaitement la rondeur de ses seins nus sous l'étoffe, de son ventre divinement plat, et s'évasait à la largeur des hanches. Le vêtement, scindé en deux devant et derrière l'entrejambe, dissimulait ses jambes, mais les laissait apparaître lorsque le balancement des hanches faisait frémir le tissu. Ses ailes bicolores apparentes, rabattues dans son dos nu, l'ange avança dans la foule, toute sa tenue était blanche, et son masque l'était aussi. Un masque en porcelaine pure, blanc et or, qui lui masquait les yeux et lui barrait la moitié de la lèvre. Le nez était apparent, et la moitié du menton l'était aussi. L'immortelle qu'elle était désormais roula des hanches jusqu'aux marches, laissant les nobles cesser de danser lorsqu'elle passait près d'eux. Elle entendit même quelques personnes parler d'elle. C'est une ange ? avaient ils dit. Une ange, et la femme du plus puissant des trois souverains. Ils lui devaient tous le respect, car elle deviendrait une reine terrible envers les démons qui oseraient donner leur avis sur la relation qu'entretenait le roi avec elle. Ennemis. Amis. Ange. Démon. Peu importerait. *

Azael
* Ces mots manquèrent de faire défaillir le roi, une fois encore. Et pourtant, il devait se contenir jusqu'à ce qu'il puisse enfin s'esquiver. Une éternité songeât-il. Et il ne pouvait rien faire, Grand Dieu. Tant qu'il serait perché sur ce trône, Azael ne pourrait satisfaire tous ses désirs, toutes ces pensées folles qui lui traversaient l'esprit, il devait attendre. Attendre, impatient, son sexe déjà presque au garde à vous, ses yeux rivés sur l'objet tant convoité. Que devait il faire ... Son esprit lui criait de se lever, quitter cette estrade et cette discussion ennuyeuse pour rejoindre la belle immortelle et l'attirer dans un endroit plus à l'écart où il pourrait enfin la libérer de sa robe trop serrée, où enfin il serait dans la capacité de soulager son minuscule corps vibrant déjà de désir. Oui, de désir, il l'avait sentit, lorsqu'elle s'était penchée vers lui, son odeur en était chargée, et elle avait du alerter tous les hommes de cette pièce ... Qu'un seul essai de la soulager à la place du roi et celui ci serait décapité sur le champ.
Alors que son esprit lui hurlait de se redresser et de la rattraper, sa raison elle le rappelait à l'ordre, tonnait qu'il devait prendre son mal en patience et rester perché sur cette chaise jusqu'à la fin du temps impartit. La récompense n'en serait que plus belle ...
Azael resta donc immobile, un grognement d'impatience retenu dans sa gorge, alors qu'il ne pouvait quitter des yeux la vampire, s'éloignant de lui. Il n'avait jamais eu autant envie d'échapper à ses responsabilité qu'à cet instant, et pourtant, le moment était d'avantage à la concentration qu'à l'amusement. Son cadet peinait visiblement à se contenir et tout son être vibrait de vengeance. Son ainé lui semblait quant à lui avoir des difficultés à se détendre, et ses tensions pourraient bien, si le benjamin n'y pretait pas attention, provoquer de nouveaux différents. Détendez vous les mecs ..
Avec toute la peine du monde, Azael se détourna de sa compagne et reposa les yeux sur l'homme a sa gauche. *
Tu n'as pas idée Venzel, alors contiens toi, tu ira t'occuper de lui la semaine prochaine.

Aikia
* Le bruit de l'or que l'on brise parvint en toute netteté aux oreilles de l'hybride, et elle ne peinait en aucun cas à imaginer la raison de cette destruction. Cette raison même la fit sourire d'avantage derrière son masque noir et bordeaux, sans que personne d'autre qu'elle ne s'en rende compte. Son compagnon, à ses cotés, l'emmenait jusqu'aux autres danseurs et ne semblait pas la regarder à cet instant, pourtant ses mains, elles, restaient bien présentes, chaude sur sa peau, imposante sur sa hanche. Et elle ne s'y opposait pas.
Une fois au centre de la salle, ou du moins de l'immense zone reservée à la danse, le démon passa devant elle et attendit son consentement pour débuter les premiers pas. *

Edwige
* Cette robe qu'il avait choisit .. Oui, parlons en. La couleur, l'avait il prit volontairement parce qu'elle pouvait se vanter d'être la seule qui mettait les loups dans tous leurs état, ou était-ce un pur hasard ? L'avait il ensuite choisit parce qu'il voulait qu'elle participe à ce bal, ou voir ce vêtements avait il provoqué le déclic ? Chacune de ces réponses confirmerait soit la version de l'homme, soit celle de la femme quant aux motivations de ce premier.  Edwige avait pourtant accepté de l'enfiler, elle et tous les attributs offerts également. Cette cape rouge, si semblable à un chaperon porté par la jeune fille dans ce fameux conte pour enfant, le masque écarlate brodé de fils d'or, même les chaussures, petites et noires, surmontées de talons qu'elle pensait ne jamais pouvoir supporter. Elle avait tout mit, parce qu'il le lui avait demandé, et sur l'instant, elle n'était pas certaine de comprendre ses motivations, quoi que ce fut encore le cas, le persécuteur toujours absent pour les lui expliquer.
Une fois les premiers pas éxécutés, la jeune femme grimaça. Incapable de détacher son regard du visage de son cavalier, elle ne parvenait pas à prêter attention à l’enchaînement qu'elle aurait aimé retenir rapidement, pour ne pas avoir à se ridiculiser. Raté, qu'elle idée d'être si beau, et elle s'emmela bien vite les pinceaux. Réflexe de dernier moment, Edwige tourna son pied pour ne pas avoir à écraser celui de son compagnon - qui comprendrait bien vite son erreur de l'avoir invité - et perdit l'équilibre, déjà précaire sur ces talons trop fins. *

Abigor c'est le noble, dans les récits démonologiques c'est un démon assez puissant et haut placé (commandant de 60 légions infernales) donc j'ai pris ça, si ça va pas, dites-le moi, et j'sais pas quand je dois commencer à le jouer, donc je commence là, si ça va pas, j'éditerais

Corvian :
* Lorsque l'or éclata, Corvian, une nouvelle fois, fronça les sourcils et mis une main sur sa tête, exaspéré, ne pouvait-il vraiment pas faire un effort pour contrôler sa colère ? Et puis, même après les festivités, il ferait mieux de ne pas s'attaquer à ce démon, non pas qu'il soit dangereux, mais il est influant, mieux vaut prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas créer au sein du royaume, surtout que les 3 rois ne sont pas aussi soudés qu'il devraient l'être. Concernant la réaction qu'il aurait si jamais il s'était retrouvé à la place de son cadet, et bien, oui, il aurait mal pris le fait qu'un autre homme danse avec l'objet de ses désirs, mais il aurait réagit de manière plus mature en allant directement chercher la concernée pour la ramener à ses côtés. Corvian voyait bien que son cadet luttait pour ne pas lui hurler dessus, encore heureux, il ne manquerait plus que ce soit lui qui se fasse sermonner. Il se retenait de lui répondre par respect ? C'est étonnant à entendre, peut-être qu'au final son frère avait compris que son comportement ne le mènerait à rien de bien. *
- Oui c'est un noble assez haut placé, et il est assez important pour que tu ne passes pas ta colère dessus. Donc maintenant si tu as réellement un problème avec le fait qu'ils dansent ensemble, vas la chercher.
* Il ne répondit rien d'autre, quelque chose, ou plutôt quelqu'un l'empêchant de chercher ses mots. C'était une femme, mais pas n'importe laquelle, c'est sa femme. Qu'est-ce qu'elle était belle dans sa robe de la couleur la plus pure qu'il soit. Le blanc lui sciait à merveille, personne ne pouvait le nier. Sa beauté était à couper le souffle, elle était plus belle que jamais. Et c'est remplit de fierté qu'il se leva pour lui prendre la main, et ainsi l’asseoir à ses côtés. Pour le moment, il ne voulait pas se remémorer l’événement tragique, qui les avaient marqués tous les deux. Il l'a savait changé, plus forte qu'avant, mais à quel prix ? L'aîné de fit pas attention aux commères qui médisaient sur le fait qu'elle soit une ange, mais si cela continuait, le roi allait finir par faire taire ces personnes malpolies. *

Fenrir :
* Les démons floraux, il n'avait jamais entendu parler de cette 'race', bien qu'il se soit informé sur le danger que représentent les démons, il n'a jamais trouvé un quelconque écrit relevant l’existence de cette espèce si particulière. Mais peut-être avait-il mal cherché ? Pour le moment, il bu une gorgée d'une boisson peu alcoolisée qu'on venait de lui servir, ne vaut mieux pas finir ivre dans ce genre de soirée lorsqu'on y est pas vraiment convié ... Ce qui est certain, c'est qu'il ne s'approchera pas de cette dangereux et envoûtante personne, que son instinct animal lui cri de fuir. *

Abigor :
* Le démon attendit le consentement de sa compagne de danse pour débuter. Sa main ne lâchait pas prise sur la hanche de la demoiselle, à l'apparence et au parfum plus que délicieux. *

Venzel
* Le roi regarda descendre la vampire des marches, si sensuellement qu'il aurait pu en avoir des frissons. La compagne de son frère était merveilleusement bien habillée, décidément, son frère l'avait gâtée. Dans un soupir, Venzel se tourna vers Azael à l'entente de ses paroles. Sa voix n'était pas aussi assurée que d'ordinaire. Le cadet connaissait bien ses aînés, et le second né avait vraisemblablement du mal à se contrôler *
- On verra bien c'que je lui ferai.
/ Par contre toi, j'ai l'impression que sa robe te gêne un peu. Pourquoi tu vas pas la lui enlever, histoire de te soulager ? Tu trembles, nan ? /
* Il lui adressa un sourire amusé, Azael, cet être intransigeant, tremblait de désir pour une seule et unique femme ? On aurait tout vu. Puis Venzel détourna une nouvelle fois le regard, impossible de le poser ailleurs que sur l'hybride au centre de la salle. Son oeil était toujours rappelé à la dévisager. Euphémisme, il la déshabillait plutôt. Alors il soupira de nouveau en entendant Corvian *
- J'irai pas la chercher.

Sansa
* La belle quitta la salle après avoir salué quelques nobles qui étaient apparemment tous favorables à son union avec l'un des trois rois. Après leur avoir sourit, après les avoir remerciés, la jeune femme s'éclipsa et disparu dans le château. Elle s'évapora dans une suite qui n'était autre que celle d'Azael. Elle savait pertinemment qu'il ne viendrait pas, mais elle comprenait, il fallait cependant qu'elle se retrouve un peu seule, se calmer, éviter de trop réfléchir et d'ouvrir son esprit pour entendre toutes ces pensées malvenues. Elle s'allongea sur l'immense lit dont les draps avaient été changés. Les couleurs avoisinaient celles de sa tenue, rouge et blanc avec quelques touches dorées pour les coutures. Un travail fait main, mais parfaitement réalisé, magnifique ouvrage. Elle sourît lorsqu'elle se glissa sur la couverture et passa ses doigts fins sur les points dorés, délicate attention de son roi d'avoir choisi cet ensemble là. Avait il décidé de lui rappeler pendant toute une soirée la fraîcheur des draps qui les attendaient en lui faisant porter des étoffes qui les lui rappelleraient ? Se questionner ainsi l'amusa, mais elle ferma les yeux, longtemps, savourant l'odeur ambiante, le parfum de son amant, intact sur l'oreiller. Elle se laissa bercer par le doux son du vent balayant les rideaux de la chambre. *

Riim
* L'hybride la rattrapa, mais plutôt que de se moquer ou de la laisser là, agacé, comme elle aurait pu le penser, il lui sourît et posa de nouveau sa main sur sa taille, plus fermement, dans un geste qui se voulait purement protecteur. Il voulait lui montrer qu'il était là pour elle. Toutefois, les signes n'auraient pu tromper, n'importe qui aurait pu le reconnaître. Il s'était peut être dissimulé le visage sous un masque, mais ses tics et habitudes restaient les mêmes, comme celle par exemple de plaquer ses cheveux en arrière en les ébouriffant un tantinet. Il se retint de les disperser cette fois, mais les plaqua vers l'arrière pourtant. *
- Vous ne vous êtes pas fait mal ?
* C'était là le plus important, ce qui le préoccupait le plus, savoir si elle s'était fait mal, ou non. Il avait même perdu son sourire lorsqu'elle avait frôlé de trop près le carrelage sous leurs pieds. *

Narcisse
* Que son esprit lui ait crié de ne pas s'approcher d'elle importait guère, il viendrait la voir sans aide, il ne pourrait pas s'empêcher de la regarder, de lorgner ses courbes, sa beauté. Ces démones avaient été créée pour ça, et non pour autre chose. Elles ne satisfaisaient même jamais les lubricités de leurs maîtres, trop dangereuses de coucher avec une femme qui peut vous tuer avec un baiser. *

Eleven
* La belle céleste sourît lorsque son roi vint lui prendre la main pour l'asseoir à son côté, qui était même plutôt sa cuisse, à franchement parler. Peu importait, elle n'était pas devenue mauvaise, juste plus sure d'elle, et un tantinet moins gentille. Elle n'était pas devenue le genre de fille à ordonner qu'un trône lui soit construit. Elle n'était pas difficile. Eleven l'embrassa, comme pour montrer à tous les invités qu'ils n'avaient pas honte de la relation qu'ils entretenaient tous deux. Une ange avec un démon, elle n'avait que faire des médisances des invités. *

Corvian :
* Il soupira en entendant les paroles de son frère, un vrai gamin celui là. *
- Alors ne viens pas te plaindre après.
* L'aîné des rois reporta alors son attention sur l'ange maintenant assise sur sa cuisse, il avait entouré sa taille de ses mains, comme pour bien montrer à tous qu'elle lui appartenait. Corvian savait bien qu'elle n'avait pratiquement pas changé, il l'avait remarqué, sa gentillesse légendaire n'avait pas disparue. Lorsqu'elle l'embrassa, il sourit contre ses lèvres et la sera un peu plus fort contre lui, avait-elle envie de provoquer les démons présents ? En y pensant, cette idée l'amusa. *

Fenrir :
* C'est certain oui, son regard n'avait de cesse de dévier sur elle, sur ses cuisses plus particulièrement, elles étaient divines, et qu'importe ce qu'il faisait avant, son regard revenait toujours vers cette créature étrange. Si ça continuait comme ça, il y avait de grandes chances pour qu'il se fasse remarquer, et il est hors de questions de mettre en colère les démons, ils risqueraient de faire payer au centuples cet affront en attaquant Rasguar. Il devait se ressaisir, et rapidement. *

Azael
/ Aucun commentaire, Mr je n'ose même pas ouvrir haut et fort ma gueule pour récupérer ma femme et préfère enrager dans mon coin. Tapette /
* Si Azael jouait avec le feu ? Sans doute, si l'on comparait Venzel avec une flamme ardente, mais pour une fois, ceci n'avait rien de calculateur, le démon ne faisait que se moquer gentiment de son cadet. Comme dans le passé, où ces deux là étaient inséparables lorsque le premier n'était pas enfermé dans une bibliothèque et le second dans le lit d'une femme. Pour le lui faire comprendre, l'homme sourit, une étincelle de malice brillant dans son regard. Venzel n'était peut-être pas de très bonne humeur, mais lui si, et il comptait bien profiter de cette formidable soirée.
Et j'ai une femme qui m'attend déjà ...
Cette idée le fit frémir d'impatience, mais pourrait il se permettre de s'esquiver si vite ? Il en doutait, ou alors il devait vraiment s'arranger pour que tout ceci passe inaperçu ...
Azael hésitait visiblement, retenu par ses obligations mais tenté par une esclave. Et qu'elle esclave, mon dieu ... Inlassablement, l'homme retournait les mêmes pensées dans son esprit, imaginait tout ce qu'il lui serait possible de faire à cette sublime femme déjà tant excitée, mais retenu de tout mettre à exécution à cause de son devoir de présence ... Merde ... Elle l'avait supplié, ses seins gonflés pressés contre son bras, sa voix langoureuse, ralentie par le plaisir, rendue hésitante par son excitation. N'importe quel homme aurait comprit qu'elle avait besoin d'être soulagée dans l'instant et ce avant qu'elle ne se décide de le faire elle même. Le faire elle même .. La vision de son corps parfait allongé sur la soie qu'il avait fait posé sur leur lit, sa robe rouge démise pour laisser se faufiler sa minuscule main jusque l'intérieur de ses cuisses si tendre, ses yeux clos et ses lèvres pulpeuses entrouvertes pour laisser échapper de petits gémissement de plaisir ... Il se perdait, devait se reprendre, se concentrer. Choisir immédiatement entre sa position sur le trône et la compagnie de cette merveille, sinon quoi il allait vraiment aoir un problème .. de taille. *

Aikia
* Rien n'aurait pu la ravir d'avantage que de danser, elle qui n'avait pas exécuté le moindre pas depuis des semaines. Cette sensation de liberté qu'elle ressentait depuis toujours en se mouvant ne l'avait pas abandonné, et encore aujourd'hui, elle la satisfaisait. La danse avait toujours été un moyen pour elle d'exprimer ce qu'elle ressentait, des sentiments toujours forts que sa transformation avait depuis bientot un an et demi décuplé. Pouvoir les faire jaillir au grand jour la soulageait, comme toujours. Et aujourd'hui, ces sentiments se manifestaient par un déhanchement toujours plus sensuel, une tenue droite, élégante, des pas assurés et fluides. Peu importait la musique, l'époque, le genre, Aikia était l'une de ces femmes qui, peu importaient les circonstances, parvenait toujours à exprimer ce qu'elle désirait. Un slow ou une valse, un tango ou du classique, si la panthère désirait faire passer de l'amour, elle le ferait passé. Si elle optait pour de la colère, alors elle y parviendrait. Peur ? Colère ? Dégout ? Tristesse ? Facile. Et aujourd'hui, elle avait opté pour la séduction. Une façon de rappeler à l'ordre le roi, car elle n'avait plus aucune autre alternative que celle ci, peut-être un peu malvenue.
Et pour ajouter un peu de piment à tout cela ? Son compagnon semblait tout aussi friand qu'elle de ce jeu là, et en plus de ça, il dansait merveilleusement bien. *

Edwige
* Sa réaction la prit de court, comme depuis le début de cette entrevue. Edwige, depuis son arrivée au chateau, se méfiait toujours de tout et de tout le monde, et cette soirée ne faisait que la mettre d'avantage sur ses gardes. Trop d'inconnus, trop d'êtres maléfiques, trop de complots, de calculs, elle détestait cela. Lorsque cet homme était venu l'accoster, et même si une partie d'elle lui hurlait de lui faire confiance, sa méfiance était restée importante. Aussi s'attendait elle à ce qu'il la repousse, plutôt que de lui prêter davantage d'attentions. Sa main, de nouveau posée sur sa taille, n’exerçait pourtant aucune pression malvenue, juste un agréable réconfort, et elle avait même cru discerner dans ses yeux une pointe d'inquiétude, qui acheva de la chambouler. Etait il véritablement un démon, semblable à tous ces hommes qui ne songent qu'à asservir quiconque pourrait avoir des bras fort ou une poitrine développée ? Ses instants la faisaient douter, comme lorsque Riim la surprenait d'attentions qu'elle ne cessait de penser calculées. Elle n'y comprenait rien, et ceci s'ajoutait à sa bêtise. Aussi, pour éviter de se ridiculiser d'avantage, Edwige chercha à faire le tri dans ses pensées, jetant tout ce qui ne pourrait avoir attrait à la danse de son esprit, elle y penserait plus tard, une part d'elle suppliait de lui offrir enfin une soirée agréable, elle aurait aimé, pour une fois, pouvoir y concéder. Tentant un sourire toujours aussi mal à l'aise, mais qui se voulait rassurant, la blonde acquiesça et reprit la main que lui tendait le '' noble ", pour espérer reprendre la danse.
Ne gache pas ta chance, profites en tant que tout se déroule .. bien.*
Non, ça va, merci

Venzel
* Si Venzel aurait pu s'énerver en entendant son frère lui parler et l'insulter de la sorte ? Sans aucun doute oui. Pourtant le jeune homme se détendît en voyant son frère lui sourire, il n'était pas sérieux, il voulait... jouer ? Les relations dans la fratrie étaient tendues, mais il fallait que tout ça s'arrange, et vraisemblablement, c'était bien parti pour. Le cadet lança donc, d'un air de défi à son aîné *
/ C'est qui la tapette ? Celui qui pète un plomb dans son coin, ou celui qui bande comme un poney et n'ose même pas aller prendre sa copine dans un coin ? On aurait peur Azael ? /
* Dans le temps, Azael aurait sourit, se serait levé, et aurait fait mordre la poussière à son frère. Venzel se souvient bien d'un jour où les deux garçons avaient voulu jouer, c'était au début de leur règne, et ils s'étaient battus par jeu. Il n'y avait que Corvian pour les rappeler à l'ordre, et puis "Aza" avait finit par devenir plus mature, avait eu des plans, il était devenu ambitieux et se plongeait dans ses bouquins... Corvian était quant à lui trop occupé avec le royaume, et leur petit frère n'avait rien trouvé comme meilleure occupation que de se taper toutes les femmes qui voulaient bien de lui, comme faire n'importe quoi. Chacun son truc bro. Attirer l'attention. Il se refuserait à l'avouer, mais ses frères lui manquaient.
Il perdît son sourire lorsqu'il vu le cavalier de la panthère la renverser pour lui sourire, et lui murmurer quelque chose. Avait-il dit qu'il la trouvait ravissante ? Avait il insinué qu'il voulait la voir sans son masque ?! Un peu plus et Venzel se lèverait pour lui montrer ! Pourtant bien tenté de garder la bonne humeur, il ajouta à l'égard d'Azael *
/ Oh, et tu penses trop fort, arrête de l'imaginer en train de se toucher, j'dois pas être le seul à pouvoir lire dans ton esprit /
* Malicieusement, Venzel se mettait aussi à jouer avec le feu, mais la vue de Sansa allongée sur le dos en train de se caresser ne l'intéressait pas *

Sansa
* La jeune femme soupira d'ennui. Que faire lorsque son corps demande grâce, lorsque l'on se meurt de ne pas être touchée ? Elle se mordît la lèvre, et décida d'au moins se rendre compte de son niveau d'excitation. D'un geste sensuel s'en forcément chercher à l'être, l'immortelle glissa la main sous le tissu flottant qui lui masquait l'entrejambe, puis glissa ses doigts sous la légère étoffe rouge. Trempée. Elle était trempée. Elle savait pourtant qu'Azael ne pourrait pas la rejoindre maintenant, il devait faire acte de présence, mais combien de temps devrait-il rester là bas ? Devrait il aussi danser avant de pouvoir la retrouver ? Elle soupira lorsqu'elle l'imagina danser avec une autre, la petite démone qui le regardait tout à l'heure. Elle n'en fît rien, elle ne devait pas faire de vague aujourd'hui, ni cette semaine d'ailleurs. De son autre main, elle vînt faire frémir la pointe de son sein. Seigneur, c'en était presque douloureux. Elle se redressa, s'assît un instant, puis se leva, et alla prendre l'air sur l'immense balcon. La fraîcheur de la brise lui ferait du bien *

Riim
* Il lui sourît le plus doucement qu'il le pu. Riim aurait voulu user de ses pouvoirs d'illusion pour lui faire croire qu'elle portait des chaussures plates, elle n'aurait plus eu peur de mal faire, elle n'aurait plus hésité, ses pas auraient été plus surs, pourtant, s'il venait à le faire, elle comprendrait qui il était, et elle lui en voudrait. Jamais elle ne pourrait lui faire confiance, jamais... et ça le minait déjà. Il ne l'avait pas sauvé d'un autre démon pour pouvoir se servir d'elle, pour pouvoir lui faire on ne sait quoi, il l'avait d'abord fait par gentillesse, et puis sa gentillesse s'était mue en amour... *
- En êtes vous sure ?
* Il s'était ainsi arrêté de danser et la tenait tout contre lui, refusant de la lâcher, comme s'il craignait qu'elle tombe de nouveau. Trop protecteur. Et si jamais le masque tombait, elle irait encore dire que tout ça n'était qu'un coup monté pour lui faire baisser la garde *

Narcisse
* Elle avait déjà remarqué bon nombre de regards sur elle. Les hommes en général étaient désireux de tenter l'expérience avec elle, et les démons aussi, mais ceux qui s'abstenaient de lui tomber dans les bras le faisaient par intelligence, grâce au savoir. Un seul baiser d'un être comme elle offrait la mort. Le rebelle ne devait sans doute pas avoir conscience de cela, les gens comme lui ne le savaient pas, et c'est souvent pour cette raison qu'il trouvaient la mort. *

Eleven
* Evidement, elle voulait leur montrer que l'amour entre un ange et un démon était possible. Il n'y avait que les vieilles légendes et les vieux démons pour raconter encore que ces alliances, que ces relations étaient impossibles, improbables, entre autre, une sorte de trahison impardonnable. Alors la jeune femme sourît et embrassa son puissant roi immortel. Il savait pourtant qu'il ne valait mieux pas faire de vague, qu'elle aurait mieux fait de s'abstenir, rire au nez et à la barbe des nobles de la sorte aurait pu lui coûter cher, d'autan qu'une ange faisant la belle devant eux était bien plus grave que Venzel démembrant l'autre connard de riche *

Abigor :
* En effet, le démon se révéla être un plutôt bon danseur, c'est, selon lui, un atout de charme. Quelqu'un qui sait bien danser gagnera facilement des points auprès d'une ravissante demoiselle. Et la demoiselle en question, c'était la jeune panthère. Il l'a trouvait des plus attirante, et qui plus est, elle dansait avec grâce et aisance, c'était décidé, il l'a voulait. Cependant, elle avait l'air assez 'sauvage' et difficile à apprivoiser, il allait devoir user de ses charmes pour tenter de la séduire, il renversa donc sa partenaire et lui offrit son plus beau sourire. *
- Mademoiselle est là une très bonne danseuse !

Corvian :
* L'aîné avait toujours eu beaucoup de responsabilités, au début de leur règne, c'était lui le plus mature, et en effet, il rappelait souvent ses frères à l'ordre lorsque ceux-ci se battaient, même pour jouer. Rester avec lui n'avait rien d'amusant, il le savait. Occupé par la gérance du royaume, il avait délaissé ses frères, et d'un côté, tout ceci était en partit de sa faute. À lui aussi les relations fraternelles manquaient, il aurait aimé retrouver une certaine complicité avec ses deux frangins, mais après tout ce qu'il s'est passé, ça allait être d'autant plus difficile. Il se passa une main sur le visage, dépité, en entendant les deux zigotos penser de la sorte, mais contrairement à d'habitude, cela l'amusait quelque peu. Il fut coupé par une nouveau baiser de la belle, et sourit encore plus, lui avait-il tant manqué que ça ? Il se doutait bien qu'elle essayait de se moquer de ce que pensent les nobles de leur relations, et elle avait bien raison, cependant, ne sachant pas comment ces derniers allaient réagir, il ouvra un oeil, alors qu'il l'embrassait toujours, scrutant leur réactions. *
/ Regarde-les, ils ne savent plus quoi dire ! /
* Il souri d'avantage, leur réactions était quand même vachement amusante. *

Fenrir :
* C'est certain, le vieux loup ne savait pas qu'elle était à ce point dangereuse, et s'il avait été mis au courant, il n'aurait pas attendu avant de partir, cela aurait été beaucoup trop risqué de rester. Mais sans même s'en rendre compte, il avançait déjà dans sa direction, avec pour seule idée en tête, l'inviter à danser. *

Azael
/ Peur de quoi ? /
* Le roi ne cessait de sourire, d'avantage d'ailleurs à chaque réplique, ravi de voir que son cadet avait eu l'ingénieuse idée de ne pas réagir au quart  de tour à sa pique. Tant mieux se dit il. Il préférait de loin leur complicité d'antan que ces dernières tensions, accompagnées de coups bas et traîtrises en tour genre. C'était, depuis plusieurs mois, à qui ferait le plus de mal à l'autre, et les deux plus jeunes n'y étaient pas allés de main morte. Dieu savait à quel point Azael avait été horrible avec Aikia, ce simplement avec l'espoir de faire réagir Venzel : cette femme t'es complètement inutile, elle t'éloigne de tes objectifs, réagis !
Au début, son plan prévoyait même que le roi ouvre les yeux, et l'aide à mettre fin à cette torture. Aujourd'hui, le suzerain voyait bien à quel point il avait eu tord. A l'instar de ses frères, le savant avait trouvé une femme qu'il aimait, et aurait tout fait pour la garder à ses côtés. La preuve était là. Pour faire payer à son cadet sa vengeance, lui même avait riposté à nouveau, trop fier pour accepter sa défaite dans ce combat stupide. Plutôt que de s'en prendre à la belle hybride, Azael avait plutôt attaqué son frère, tout ça pour des idioties. Encore maintenant, il se demandait si le jeune démon pourrait un jour oublier, lui pardonner ses frasques passées, quoi que ceci fut impossible et il le savait. Oublier était la meilleure des solutions, et lors de cette soirée, le souverain se mit à espérer que ce fut réalisable. En effet, les deux frères rigolaient, s'amusaient de leurs conquêtes éternelles, comme si chacun avait finit par accepter l'autre.
Peut-être serait il possible de gouverner tous les six ... Non pas qu'Azael désirait à ce point partager le pouvoir avec d'autres créatures, non, mais il savait que s'il voulait vraiment montrer ses motivations à sa compagne, il fallait accepter que ses frères puissent en faire autant, et une partie de lui l'avait déjà accepter.
Tant qu'elles n'interviennent pas autrement qu'en tant que conseillères .. Et encore.
Enfin Azael sourit encore, pourvu que cette soirée reste aussi agréable, et que cela dure ... *
/ Et  rassures toi, je ne fais partager mes fantasmes qu'à mes frères, histoire de leur en apprendre un peu, ça ne doit pas voler bien haut avec vous deux /
* En ce qui concernait Sansa ? Le désir de la rejoindre se faisait toujours plus imposant, mais l'occasion de renouer quelques liens avec ses frères était trop belle, et il comptait en profiter le plus possible. *

Aikia
* Il la voulait ? Il ne devait vraiment pas savoir à qui il avait affaire. La favorite du roi, Venzel, cela lui disait il quelque chose ? Sans doute, mais il ne devait pas avoir idée qu'il s'agissait de sa cavalière, auquel cas son comportement avec elle serait bien différent. Et puis elle même ne voulait pas lui appartenir. Le suzerain possédait son coeur, et par extension son âme et son corps. Il était maître de chacune de ses pensées, et même si elle disposait encore de sa liberté de mouvement, elle ne voulait pas qu'un autre porte son dévolu sur elle. D'autant plus que ses motivations restaient obscures ... Ce qu'elle désirait ? Simplement passer une bonne soirée, s'amuser, et faire réagir Venzel, qu'il lui porte enfin un peu d'attention.
Soudainement basculée vers l'arrière, sa poitrine, enserrée dans un tissu rouge sang, se souleva lorsqu'elle reprit sa respiration, puis elle se remit à sourire. *
- Et vous n'avez rien vu
* Elle avait raison, elle n'avait encore rien fait. 3 pas et il jugeait déjà qu'elle était une merveilleuse danseuse ? Alors il serait subjugué lorsqu'elle s'y mettrait véritablement. *

Edwige
* La jeune femme sentit le rouge lui venir aux joues lorsqu'elle se rendit compte de sa proximité avec le gentleman. Leurs bassins collés, sa première main sur sa taille, l'autre dans le creux de son dos nu, passé sous sa cape, et les siennes posées sur son torse qu'elle sentait si musclé sous la soie noire, elle n'aurait pu faire plus genant si elle l'avait voulu. Tout en réprimant un bégaiement, Edwige hocha la tête, elle n'avait même pas eu le temps de se faire mal que cet étrange démon la rattrapait déjà. *
- O-Oui oui ..
* Mon Dieu, elle priait pour que son masque dissimule sa gêne, elle se sentait stupide. Sa tenue, quoi que sublime, la dérangeait, et elle manquait de marcher sur sa robe à chacun de ses pas. Sa cape, trainant derrière elle, avait déjà plusieurs fois manqué d'être prise sous un talon haut, et tout ceci ne faisait qu'empirer sa honte. Elle était bien loin de ressembler à ces femmes parfaites, aux allures de diva, élégantes et fluides, à l'aise dans toute ces situation. Elle, elle n'était qu'une humaine, une fille du voyage qui avait perdu tout le peu de ses bonnes manières après ces années d'expérimentations. Elle n'aurait rien du avoir à faire là, elle se ridiculisait suffisamment ainsi. Et voilà que maintenant, un démon sublime lui faisait perdre ses moyens, jusqu'à briser le peu d'assurance qu'elle avait réussit à rassembler. Rien allait .. *

Venzel
* De nouveau, Venzel sourît. Sa bonne humeur était sans doute réapparue, et il appréciait que son frère le cherche de la sorte, même si ce que ce dernier disait n'était ni cohérent, ni fondé, ni... vrai, effectivement. Il était le plus doué, et ça, toutes les femmes du royaume auraient pu le confirmer. Que le cadet essaye Sansa et Eleven, elles le leurs auraient assuré. Il se tourna vers lui, et d'un air supérieur, ajouta *
/ Pour le moment, c'est pas ma copine qui vient de constater à quel point elle était mouillée d'excitation sans pouvoir être satisfaite eh ! /
* En effet, Venzel avait les yeux partout à Edenis, et il pouvait voir n'importe où de là où il se trouvait. Là par exemple, assis sur son trône, il n'avait jeté qu'un coup d'oeil dans la chambre de son aîné le plus jeune et avait prise la vampire sur le fait. Elle mourrait d'excitation et était partie de calmer à l'air libre. *
/ J'doute qu'elle tienne encore longtemps sans Mr prouesses sexuelles inexistantes /
* Il fît la moue, comme pour imiter une femme un tantinet insatisfaite. Si jamais une femme avait dit de Venzel qu'il était nul au pieu, il aurait montré à cette dernière qu'elle avait tort et l'aurait sans doute baisé de sorte à ce qu'elle souffre. Il n'aurait pas été du genre à tenir compte des paroles de quiconque, il savait qu'il était THE bête dans ce domaine. Azael lui, était plutôt du genre à se... sous-estimer, juste après. Il n'aurait pas avoué à quiconque qu'il se posait des questions, mais ce genre de paroles pouvait le blesser et l'énerver, au contraire du plus jeune qui se riait de choses comme celles ci. A voir si le savant prendrait au sérieux les piques de son petit frère qui ne faisait que jouer ? D'autant qu'il s'était déjà disputé avec Sansa sur le sujet, et qu'il avait eu du mal à s'en remettre.
Cette fois le beau démon ne jeta pas son regard oscillant entre le bleu et le noir sur le couple au centre de la salle qui captait souvent toute son attention, en plus de sa conversation télépathique avec le second roi, malgré que le cavalier de sa belle venait de lui murmurer d'une voix rauque de démon excité qu'elle était magnifique, et qu'il désirait qu'elle retire son masque. Elle irait se faire foutre. Elle irait se faire sauter. Il le tuerait pour l'avoir touché, mais il la tuerait pour avoir accepté, ou ne serait-ce que pour avoir désobéit et avoir dansé avec un autre. *

Sansa
*La jeune femme le savait, Azael avait des choses importantes à faire, et elle n'avait pas le droit d'être égoïste. Il devait rester dans la salle pour montrer à ses sujets qu'il était présent, au même titre que ses frères, il devait se faire obéir, et qui aurait écouter les ordres d'un roi absent ? Personne. Pourtant Sansa soupira, seule, elle s'ennuyait. Que faire lorsque l'excitation vous ronge ? Prendre l'air ne servait à rien et ne parvenait pas à la calmer. Son souffle était court et sa poitrine douloureuse de soulevait avec difficulté, comme si ce beau mâle manquait à tout son corps en plus de manquer à tout son être. Trop loin et entouré de femmes. L'immortelle détestait les femmes. En soi, même les femelles de ses frères étaient des dangers. Comment être sûre que l'une d'elle n'était pas attirée par son roi à elle ? Elle secoua la tête et cessa d'y penser. Un esprit sain dans un corps sain, Sansa, tu ne dois pas penser à tout ça, reprends toi, tu te fais des films... *

Riim
* Sa gêne ne fût que de moitié dissimulée, et ce ne fût pas assez pour la lui cacher. Riim compris, mais se força à sourire autrement que bêtement, ce sourire idiot mais craquant qu'il affichait sans arrêt. Elle l'aurait immédiatement reconnu, et ce n'était pas ce que le beau démon désirait. Il replaça ses cheveux -qui avaient -pour certains- glissés vers l'avant- vers l'arrière, les y plaquant de nouveau, et sourît tel le plus mystérieux des gentleman, un sourire classe et chic. Il desserra sa prise autour de sa taille et la laissa s'éloigner d'à peine un pas, jusqu'à demander d'une voix rauque, sans doute trop familière, et il ne comprenait pas comment elle n'avait pu le reconnaître jusqu'à maintenant *
- Êtes vous prête à recommencer ?
* Et de nouveau, il lui adressa ce sourire enchanteur, un vrai charmeur ce démon... et le pire ? Il était malheureusement sincère... *

Narcisse
* La démone ne s'en douta même pas. Occupée à marcher parmi la foule dans le seul et unique but de se désaltérer au risque de trop vite manquer d'eau et de faner, elle se dirigea vers le bar, du côté ou le rebelle ne se trouvait pas. Une fois là, elle ne commanda qu'un verre d'eau, un grand verre d'eau, et le barman la connaissait, il lui offrît une carafe. C'est un problème d'être une fleur avec un corps de démon, on s'assèche vite *

Eleven
* Assise sur les genoux du beau roi Corvian, Eleven était loin de se douter du point auquel son amant était désireux de renouer avec ses cadets. Après tout ce qui s'était passé entre eux trois, elle avait eu peur qu'ils ne puissent plus jamais s'entendre, ou même entretenir entre eux de bonnes relations. Elle aimerait entendre qu'elle s'était trompée. Elle sourît contre les lèvres de son homme en entendant ses pensées, certains riches avaient cessé de danser et désapprouvaient cette union ange et démon ? Peu importait, elle n'allait pas les forcer à aimer ça, mais elle serait intransigeante, ils devraient tous accepter. Avant qu'elle ne puisse répondre après avoir rompu, elle fût interpellée par l'arrivée inattendue d'un magnifique félin, un léopard, qui fût attaché à la droite des trois trônes, du côté d'Azael, et pas pour rien *
(A savoir que les trônes sont positionnés comme ça (les lettres pour les prénoms) :
C
A V )
- A qui est cet animal ?

Azael
* Le roi avait toujours été un être susceptible, du moins dans les domaines où sa renommée était contestée et critiquée. Beaucoup songeaient que ses capacités sexuelles se contentaient de la théorique. D'autre, un peu plus futés que les autres, avaient pu se rendre compte de ses hésitations et n'hésitaient pas à en jouer. Certaines, femmes idiotes qu'il n'avait pas hésité à abandonner morte sur son lit, avaient eu l'ingénieuse idée de le comparer à ses frères, du moins mentalement, alors même que lors satisfaction pouvait atteindre des sommets. << Je me demande si ce que l'on dit sur Venzel est fondé, s'il baise vraiment mieux que lui. >>, entre autres. Aussi oui, le roi n'aimait il pas que l'on critique ses capacités. Pourtant, tous ses jugements, arrivés très tôt, avaient finis par l'influencer, expliquant qu'il puisse se sous estimer autant. Son cadet était bien placé pour le savoir, mais contrairement à Sansa, celui ci disait cela pour jouer, avec le but évident de critiquer sans vexer. Ce que cette idiote n'avait pas eu l'idée de faire. Cette fois ci donc, Azael n'hésitait donc pas à en rire, tant que ça ne durait pas trop longtemps. *
/ Si elle ne tient pas sans moi, c'est que j'arrive quand même à largement la satisfaire moi, elle ne va pas danser avec d'autres hommes /
* Le roi se remit à sourire, lui aussi jouait avec le feu en impliquant la favorite de son cadet, justement en train de cotoyer un autre homme en ignorant royalement le démon. Pourtant, Azael savait à la fois que Venzel le méritait, et que de toute façon, Aikia était bel et bien amoureuse de lui, non de l'autre aristocrate, ceci n'avait donc que pour but de rendre jaloux le plus jeune des seigneurs qui depuis un temps ne s'occupait plus d'elle, il avait su le remarquer. Allez savoir si cette conclusion était universelle ou si seulement son esprit ingénieux avait su la trouver, mais Azael était persuadé d'avoir raison, quoi qu'il n'en ferait pas forcément part à l'homme à sa droite. Chacun sa merde frangin.
Son sourire se fit plus hésitant lorsqu'il vit le félin installé à ses côté. Il l'avait oublié, celui là, et de sa faute, ne pourrait sans doute véritablement pas s'esquiver pour rejoindre la vampire excitée qui l'attendait dans sa suite. Génial, maintenant qu'il bandait comme un con, il devait attendre. Pourquoi t'existe saleté, et pourquoi t'es pas capable d'être calme quand je suis pas là serieux. Azael répondit donc à l'ange sur un ton cette fois un peu lassé, que la fierté ne pouvait même pas remplacé. *
- A moi.
* Cette sublime créature m'appartient, mais là, tout de suite, elle me les brise. *

Edwige
* Une chance pour lui, l'humaine était l'une de ces créatures souvent incapable de faire le lien entre deux personnes de la même famille, même en les voyant côte à côte, ne pouvant trouver le point commun entre deux personne, toujours dans l'incapacité de se souvenir du visage de celui venu lui parler dans la rue, malgré qu'il puisse revenir l'accoster peu après. Pas physionomiste pour deux sous, elle ne cessait de se répéter que son cavalier lui faisait penser à quelqu'un, sans trouver de qui il s'agissait. Tant mieux, mais lorsque ça lui reviendrait ...
Reprenant un peu contenance, l'humaine hocha la tête sans déloger le tissu la recouvrant et reposa ses mains. *
- Oui.
* Persuadée de son ridicule, Edwige attendit que le démon fasse le premier pas, elle essaierait de suivre et de reproduire ses mouvements par la suite. *

Venzel
* Le roi sourît un peu plus fort. Il avait depuis peu refermés les yeux, et cherchait la femme de son frère, intrigué, peut-être se satisferait-elle seule cette fois ? Ledit sourire s'accentua à la commissure droite des lèvres du beau démon, qui, celui ci, avait même laissé réapparaître une fine queue reptilienne, sans doute par ennui. Venzel chercha longtemps, longuement, et lorsqu'il rouvrît les yeux, il posa son regard bleu sur son aîné à sa droite, grimaçant un dernier rictus *
/ Je sais pas, mais elle est plus dans ni dans ta chambre, ni dans le château... /
* Venzel se retint de balancer une énième pique. Azael était plutôt chatouilleux en ce qui concernait Sansa, et il n'appréciait guère se l'imaginer avec un autre. « Si ma copine danse avec un mec, la tienne est surement en train de se faire prendre dans un coin par un démon qui aura accepter de la baiser »... Il valait mieux éviter tout débordement, et puis... renouer avec une phrase comme celle ci ? Rien n'était moins sur. La cadet examina le visage de son frère, qu'allait-il faire ? Il ne pouvait décemment pas quitter son poste, il devait rester ici auprès de sa fratrie, ce n'aurait pas été correct sinon. Sansa allait réapparaître, c'était une certitude. *

Eleven
* Sur les genoux du plus âgé des rois, se tourna vers Azael, cette bête lui appartenait ? Tout appartenait à ce démon, et la belle céleste trouvait cela injuste qu'une telle créature soit la propriété de cet homme, plutôt que celle de son amant. Elle avait changé, davantage que ce que Corvian s'accordait à accepter. Elle n'était plus la même, elle était devenue mesquine sans le savoir, et sa méchanceté aurait pu égaler sa gentillesse. Le sang de Venzel était puissant, et puissamment mauvais. Lâchant un soupir plein de sous entendus, à peine reconnaissante pour l'aide d'Azael, l'immortelle enlaça de ses bras blancs le cou de son superbe monarque *

Riim
* Espérait réellement qu'elle ne le reconnaisse pas. S'il fallait qu'il porte un masque toute sa vie, il le ferait, juste pour elle. Les illusions étaient pratiques pour cela dans la mesure où le jeune homme n'était pas forcé de se masquer forcément, il n'avait qu'à inscrire l'information dans l'esprit de la belle humaine. Il retint à soupir rien qu'à cette pensée, et lui sourît doucement. Il acheva de se redresser, de reculer, et fît un pas sur le côté. Une valse venait de commencer. Quelque chose qui ne plairait pas à Venzel à la manière dont le noble démon tenait sa dulcinée.. pas bon tout ça, vraiment mauvais. *