J'me grouille le minou pour répondre mdrr, désolée de bloquer le truc *s'incline*
J'y pense, Rin va y passer ou pas dans les jeux mortels ? *flippe grave pour sa vie omg*

Corvian :
* L'aîné des rois écoutait leur conversation, à la fois blasé et amusé. Leur façon de se lancer de tels piques, il les reconnaissaient bien là. Au fond, ses deux frangins n'avaient pratiquement pas changé, et cela le rassurait. Renouer avec eux, oui, il le voulait, mais il n'arriverait certainement jamais à pardonné ce que Venzel à fait à l'ange, et c'était là le problème, comment réussir à renouer des liens si la rancune est toujours présente ? Cela s’annonçait compliqué. Evidemment, concernant son union avec l'ange, il serait lui aussi intransigeant, quiconque s'opposerait à cela verrait immédiatement sa tête rouler au sol, peut importe son rang. Pour le moment, il jeta lui aussi un œil sur l'animal, qui, avouons-le, était d'une grande beauté. Mais il ne s'y attarda pas, et reposa son regard sur la foule. En voyant la panthère danser avec un autre homme, une idée, pourtant simple, germa dans son esprit, si elle essayait de le rendre jaloux, pourquoi Venzel ne ferait-il pas la même chose ? *
/ Pourquoi tu prendrais pas une des esclaves, ou une des nobles pour rendre la rendre jalouse ? /
* Il posa son regard sur son cadet, tout en souriant, maintenant enlacé par son ange à lui, qui, pour lui, n'avait pas changé depuis l'incident, alors que cela ne semblait pas être totalement le cas. Il n'avait remarqué aucun changement dans son comportement, ou alors, il n'y avait pas fait attention, trop heureux de la retrouver enfin. *

Abigor :
* Il ne voulait pas le cœur de la femme, ne mélangeons pas tout, il voulait seulement son corps, pour une simple nuit. Elle était attirante, on ne pouvait le nier. Et en la voyant balancer son corps de la sorte, son désir ne pouvait qu'augmenter, enfin, malheureusement pour lui, il ne savait pas qu'il avait alors affaire avec la favorite du roi. *
/ Je ne demande qu'à voir, très chère. /
* Il jouait les séducteur, il savait que les femmes aimaient ça, et il espérait que cela marcherait également avec elle. Resserrant un peu plus sa prise autour de la jeune femme, il l'a fit tournoyer. *

Fenrir :
* Il l'a perdit dans la foule, forte heureusement pour lui. Son envie de la retrouver disparu petit à petit, sur ce coup là, il n'avait pas été très malin, s'approcher de la sorte d'une femme dont il ne connait rien. Pour passer inaperçu dans la foule, il invita une demoiselle à danser, et se mit à réfléchir tout en imposant ses pas à sa cavalière. *

Azael
* Le sourire du roi se perdit instantanément et ses sourcils se froncèrent à l'instant où l'information pénétra ses oreilles. Information de taille, et qui le plongea dans l’incompréhension la plus totale. Sansa ? Hors du chateau ? Qu'y faisait elle ? Pourquoi était elle sortie ? La première réponse fut évidemment identique à celle de son cadet, et celle ci manqua de le faire sombrer dans une rage folle. La même que ce jour là sans doute, où elle l'avait une énième fois fait douter son roi de ses capacités. Pourquoi aurait-il du penser autrement cette fois ci ? Enfin plutôt que de réagir au quart de tour comme l'aurait fait son frère, Azael se contenta d'alerter un garde, qui eu l'ingénieuse idée de prendre son temps pour le rejoindre, et lui demanda d'aller chercher la vampire. C'était le moment pour tester la vitesse pas, sérieusement. Agréssé bien sûr, le garde ne tarda pas à opiner et faire demi tour, cette fois plus rapidement, tandis que le roi se tournait vers son cadet. S'il savait qu'elle était en dehors du chateau, c'est qu'il pouvait également la chercher non ?
- Elle est où bordel ?!
* Il ne fallait cependant pas demander son calme, c'était un fait .. *

Aikia
* Arrivés au milieu d'une danse, le duo n'avait eu le temps que de faire que quelques pas avant que la musique ne change, cedant place à une valse. Une nouvelle qui ne réjouirait sans doute pas tout le monde, mais la panthère n'en avait que faire, elle la réjouissait elle. Synonyme de contact physique, cette idée satisfairait sans doute encore davantage son compagnon, ce noble démon aux passions érotiques. Qu'elles idées lui viendraient-elles en tête lorsque leurs bassins se colleront, quels fantasmes lorsqu'elle sera penchée vers l'arrière, ses cheveux ébènes cascadant sans doute jusqu'au sol, sans défense ?
Des rêves qu'il ne pourrait sans aucun doute jamais exaucer, du moins jamais avec l'hybride. Celle ci ne dansait avec le démon que pour rendre jaloux son roi, et l'idée de sa traitrise ne la genait pas, du moins que c'était elle qui menait le bal. Cei comprenait bien sûr de ne pas être forcée de faire quoi que ce soit avec cet homme, et de ne pas voir son idée retournée contre elle. Car la panthère était certaine que tous ses actes n'étaient motivés que pour un but, attirer à nouveau les yeux de son homme sur elle. Si jamais l'inverse viendrait à se produire, elle n'était pas certaine que les objectifs du roi soient identiques. Si elle doutait de lui ? Oui, davantage depuis qu'il semblait ne plus la supporter, et elle détestait cela.
Peut-être qu'avec cette danse ...
Son sourire s'accentua à l'entente des premières notes et elle se mit en place. Sa main gauche posé à l'intérieur de celle du démon, la droite quant à elle sur son épaule. *

Edwige
*La jeune femme chercha son regard lorsque la musique se termina, remplacée par une autre plus entrainante. Un rythme familier, qu'elle avait sans doute déjà du entendre, mais dont elle ne connaissait pas plus les mouvements. Toujours complétement perdue, Edwige regarda ensuite autour d'elle, comme pour chercher quoi faire, quelle position prendre et quelle tenue avoir, ce toujours en priant pour que son malaise reste dissimulé. Peine perdue sans doute, mais cela lui permit du moins à ne pas reconnaitre le démon, qui avait faillit se perdre lorsqu'elle avait croisé son regard. Regarde doré, pigmenté de vert, sublime ... Celui là aussi lui rappellait quelque chose ... *

Venzel
* Le jeune homme fronça les sourcils, légèrement, mais il comprenait la réaction de son frère, il la comprenait et l'acceptait. Sa favorite introuvable, comment savoir ce qu'elle faisait, où elle était, et surtout, avec qui elle se trouvait ? Venzel aurait surement pété un plomb. Il retint cependant un grognement qui aurait été malvenu *
- Calme toi, je cherche.
* Les yeux clos, le cadet la cherchait effectivement, en vain, tentant ainsi d'aider son aîné qui fulminait. Bientôt, le trône d'Azael ressemblerait à celui de son jeune frère, cabossé, détruit même, les accoudoirs défoncés, broyés sous le coup d'une colère colossale. Rien, rien n'y faisait, il ne trouvait rien, ne voyait et n'entendait rien. Il ne la sentait pas non plus. Son pouvoir était pratique, vraiment, mais comment mettre la main sur l'introuvable ? Que faisait donc Sansa ?!
Le souverain rouvrît les yeux en entendant la musique. Une valse ?! Putain ! Une valse ?! Et ce connard de démon, cavalier de sa belle, venait de la rapprocher de lui d'un coup sec et amusant dans le seul et unique but de rapprocher leurs bassins. *
- Je vais le tuer !!
* Il fallait faire quelque chose, cette salope souriait, et l'autre immonde bâtard s'imaginait déjà la prendre dans toutes sortes de positions, Venzel le savait, il avait le libre accès sur l'esprit du danseur. Qu'on emmène le roi loin d'ici ! Qu'on le fasse sortir de la salle ! L'un de ses frères devrait le calmer, d'ailleurs à cause de cela, le jeune homme n'entendît pas ce que son frère Corvian venait de lui dire *

Sansa
* L'immortelle soupira. Elle souffla, puis soupira de nouveau. Sa poitrine était gonflée, douloureuse. Ses mains tremblaient. Ses seins se soulevaient au rythme de sa respiration de plus en plus courte. L'oxygène lui manqua bientôt. Elle se cambra. Elle gémît, ferma les yeux.
Allongée sur un lit, Sansa ne ressentait que désir et plaisir. Sa main glissée sur son sein droit, la jeune femme le caressait sous l'étoffe d'un rouge sanglant surprenant et magnifique, alors qu'elle continuait de gémir, d'abord doucement, puis plus fortement. Oh oui, si bon, il ne fallait pas que cela cesse, il ne fallait pas s'arrêter. Elle gémît encore, et encore, jusqu'à s'arc-bouter si fort qu'elle dû tendre davantage le bras pour achever elle même de s'offrir du plaisir. La vampire ne s'était jamais réellement caressée, ou jamais si fort,mais malgré qu'elle ait jouit, l'orgasme ne fût pas consistant. Rien à voir avec ce que lui offrait sans cesse son roi, jour après jour, heure après heure, sans cesse oui. Il lui avait manqué à cet instant, car même si elle connaissait son corps, le jeune homme devait sans aucun doute le connaître encore mieux qu'elle. Ses doigts experts lui avaient manqué, tout comme sa langue, ne serait-ce que son odeur avait été tout simplement trop inexistante.
Sansa se trouvait toujours dans la suite d'Azael, mais elle s'était drapée d'invisibilité sur leur lit pour échapper aux regards indiscrets. De la sorte, son parfum, tout comme ses gémissements avaient été impossibles à détecter, entendre ou sentir. Venzel ne la verrait pas, pas plus qu'un garde qui serait arrivé en plein orgasme. La belle s'endormît juste après cela, invisible toujours, et elle le resterait pendant son sommeil *

Riim
* Une valse, Riim adorait les valses, enfin il aimait les danser en compagnie de cavalière charmante, et celle là en particulier l'était pour lui. Il sourît de nouveau lorsqu'il la vît chercher alentour comment faire. Seul couple au centre de la piste qui ne bougeait pas, il fît glisser sa main droite sur la main de la jeune femme et la déposa lentement dans sa paume gantée.
Le jeune démon fît ensuite glisser sa patte le long du bras de sa compagne, jusqu'à son poignet et guida sa main sur sa propre épaule pour qu'elle s'y loge. Dans un sourire doux, il fît descendre ladite patte jusqu'à la hanche de l'humaine, et lorsqu'ils furent bien assurés, il entama un pas de côté *

Narcisse
* Au bar, la démone observait les couples danser. Une valse ? Beurk. Une fille plutôt douce physiquement, était allergique à la danse. Elle bu longuement, assoiffée paraissait il, et s'attarda sur un jeune homme au centre de la salle qui semblait chercher quelque chose, pas le moins du monde concentré sur sa cavalière, ou sur les pas effectués *

Eleven
* L'ange était déjà agacée de voir tous ces démons. Sa colère, sans qu'elle ne sache pourquoi, et bien que ça l'ait désolée, ne faisait que monter crescendo. Tous ces infernaux qui ne valaient pas mieux que le diable qui l'avait violée de ses onze ans à l'invasion de la Terre... Eleven venait de se découvrir rancunière, et se surprenait à détester certaines personnes. Elle se leva après avoir embrassé son roi sur la tempe et alla se chercher une ocupe de champagne. Elle sortît de la pièce ensuite, son verre en main, et se dirigea vers l'extérieur du château. Il faisait nuit, mais peu importait, elle devait prendre l'air, elle devait sortir. Il fallait qu'elle se baigne *

*veeeeeeeeeeeent*

Corvian :
* Patient, il l'était certes. Mais là, entre la colère croissante de son cadet Venzel, et son autre frangin qui n'avait l'air guère mieux, il commençait à saturer. Ne pouvaient-ils tout simplement pas tenir en laisse leur copines ou quoi ? Et avec le vent que venait de lui mettre son benjamin, il n'allait pas tarder non plus à laisser libre court à sa colère. *
/ Putain c'est pas bientôt finis vous deux ?! /
* Eleven venait de partir, et il ne comprit pas pourquoi, avait-il fait quelque chose de mal ? Probablement pas, elle l'avait embrassé un peu plutôt. Mais d'un côté, être entouré de démons après ce qu'elle a vécu, ça ne devait pas être facile. Mais soit, il irait la rejoindre après avoir fait cesser ces deux là. Il avait pensé à faire stopper la musique dans le but d'anoblir Sansa comme il l'avait promit à son frangin, mais la principale intéressée n'était même pas là, c'était bien sa veine décidément. Il mis sa tête entre ses mains et se mit donc à réfléchir. *

Abigor :
* Une valse ? Il était chanceux, voir beaucoup trop. Voilà une bonne occasion de sa rapprocher de la femme à sa guise, sans paraître trop entreprenant. Tiens donc, des rêves qu'il ne pourrait jamais exaucés ? Pourtant, même si le but premier de la demoiselle était de rendre jaloux celui qu'elle aime, c'était tout de même déplacé de sa part, elle faisait miroiter à l'homme des choses qu'il ne pourrait avoir. Mais pour lui c'était simple, l'argent achetait absolument tout. Il comptait bien l'acheter par la suite, quitte à mettre une grosse somme. Bon, en effet, il n'est pas encore au courant qu'elle est la favorite du cadet, sinon il ne se risquerait certainement pas à un tel rapprochement avec elle, puisqu'en effet, il descendait petit à petit sa main vers son postérieur, jusqu'à enfin l'atteindre, victorieux. *

Fenrir :
* Est-ce lui le jeune homme qu'elle avait en quelque sorte remarqué ? Parce qu'en effet, il ne faisait guère attention à ses pas de danse, se retrouvant en train de piétiner les pieds de sa malheureuse cavalière. Il lâcha un léger grognement suivit d'un "oups", s'excusant par la même occasion à sa façon. La jeune demoiselle en fut vexée et le laissa en plan, génial. Il retourna au bar, reprenant un verre d'alcool léger, les relations humaines, c'était pas du tout son truc, lui, il aimait la solitude. *

Azael
* Le roi ne savait décidément plus où donner de la tête, tiraillé entre la disparition de sa compagne, la colère de son cadet visiblement au bord de l'explosion et la saturation de son aîné qui supportait mal que l'on mette déjà à mal sa soirée. Sans aucun doute le plus sage des trois, Azael se força à se calmer lui même, ainsi Corvian pourrait-il leur laisser un peu de temps avant de les engueuler et lui serait il capable de calmer Venzel. Le problème ? Sa maîtrise de soi, concernant la vampire, avait toujours été très limitée. La savoir disparue, violentée, blessée le mettait toujours dans un état abominable, et il craignait à l'instant que toutes ses craintes soient fondées. A savoir que dans l'état où il l'avait laissé, les seins durcit par l'excitation, son sous vêtement - rouge il le savait - trempé, il craignait encore d'avantage qu'elle ne le trompe ou se fasse violer.
Mais que pourrais tu y faire, là, tout de suite, alors qu'elle est portée disparue, et que tu as déjà envoyé des hommes la chercher, et que tu ne peux pas partir d'ici ?
Rien du tout, il le savait, et c'était cette pensée, répétée en boucle pour le convaincre, qui lui permit de reprendre son calme.
Pas trop longtemps, je dois la retrouver.
Mais avant cela, il devait s'occuper son frère. Petit frère, son cadet prêt à sauter sur un démon. Homme important, qu'il leur serait regrettable de perdre, et qui créerait quelques mouvements de foule s'il se faisait décapité au beau milieu du bal. Le souverain comprenait sa rage, pleinement, d'autant plus que le noble ne semblait pas avoir conscience de l'identité de sa proie et que .. Oui, ce con osait poser sa main sur ses fesses, mais ce n'était pas une raison pour commencé le massacre dès le premier jour. Toujours un tant soit peu clair d'esprit, l'idée d'Azael concernant le but recherché par la panthère enfin confirmé - un peu - lui permit de se convaincre qu'il devait empêcher Venzel de faire une connerie, soit la tuer. Il la punirait bien s'il le voulait plus tard, mais il regretterai de mettre fin à sa vie, il le savait. Toujours pour lui éviter de faire une grosse boulette, Azael se releva, avant que son frère ne réagisse à ce qu'il venait de voir, et sans doute de lire, et alla se mettre devant lui. Là, il le souleva de son trône pour le trainer à l'extérieur par une porte dérobée, il devait absolument le contrôler. *

Aikia
* La valse était en effet un très bon moyen de rapprocher deux êtres, mais là cela arrivait un peu trop vite à son goût. Encore une fois, Aikia ne prévoyait que de danser, alors que ce démon venait déjà clairement d'exprimer ses intentions, et ceci ne lui plaisait visiblement pas, d'autant plus que la panthère ne l'avait pas prévu. Sans doute s'était elle sous-estimée, n'ayant pas songé pouvoir séduire un homme si aisément, mais visiblement .. Si, et ce fut sans doute cela qui la prit le plus au dépourvu, l'empêchant de réagir avant que sa paume n'atteigne le point voulu. La jeune femme n'avait pas cru que ceci arriverait si rapidement, et son froncement de sourcil l'exprimait clairement. Elle l'agrémenta d'ailleurs d'un mouvement du bras, le droit, qu'elle retira de son épaule pour aller se saisir du poignet de l'homme et le faire reprendre sa place initiale. Sans même un sourire pour lui d'ailleurs, la politesse oui, mais pas lorsqu'une chose lui déplaisait. N'avait il d'ailleurs pas prévu qu'elle lui résisterait ? Il avait visiblement vu juste, mais pas en totalité. Elle ne lui appartiendrait jamais, et il ne pourrait jamais l'acheter. Quoi que ceci pourrait l’intéresser encore d'avantage ... *

Edwige
* Elle était vraiment perdue, c'était le cas de le dire, et encore davantage face à cet homme, démon gentleman qui offrait toute sa patience et son temps pour lui apprendre à danser. Elle n'y comprenait rien. Pourtant l'humaine avait accepté cette opportunité, ce serait toujours mieux que le pire qu'elle pouvait subir. Mentalité idiote, mais mieux vaut cela que rien du tout. Ses yeux à nouveaux posés sur le visage de l'homme, son loup gris sublime, ses yeux dorés, la russe avança au même moment, instinctivement et dans la même direction, suivant le mouvement qu'il lui imposant, et pria pour ne pas s'emmeler les pieds une nouvelle fois. Cela finira sans doute par arriver de toute façon, et la pression que la jeune femme exercait sur la main du persécuteur indiquait très bien son mal être. Quelle idiote, elle se sentait stupide, mais elle essayait clairement de bien faire. *

Désolé Jodie xx
Donc pour Rin, si, j'avais idée de faire le jeu des fléchettes avec lui et sa soeur, mais je sais pas encore comment tout mettre en place ><



Venzel
* Ce connard de démon avait osé poser sa grosse patte sale sur le postérieure de la favorite du roi ?! Ce gros dégueulasse ne s'était même pas rendu compte de l'identité de la jeune femme qu'il se permettait de toucher de la sorte ! Venzel n'était même pas sur que si ce bâtard cornu en avait eu conscience, il se serait abstenu, infernal influant qui n'avait sans doute que faire de peloter la belle de l'un des rois, et encore moins celle du cadet de la fratrie qui n'était plus tellement craint des nobles. Ils se pensaient tous intouchables ? Ils verraient bien.
Le jeune souverain se leva de son trône alors même qu'il n'était qu'en train de penser bouger les jambes pour tenter de se soustraire au maintient du siège sous ses cuisses. Son frère venait de l'en lever et le traînait à présent dans la salle, jusqu'à l'en faire sortir par une porte effectivement dérobée. Il grogna, adressant un regard assassin en direction de son aîné. Il n'allait pas s'y mettre ?! Azael aurait tué pour moins que ça, comme la fois où l'un de ses serviteurs avait humé les draps de la jeune femme, ou lorsqu'un autre avait eu des pensées déplacées à son égard. A tous les deux il avait programmé des séances de tortures, et avait finit par leur couper la tête de ses propres mains. Venzel n'aurait même pas le droit de tuer un pauvre con de démon lèche cul qui n'avait selon lui aucun intérêt pour les couronnes ? *
- Je vais le tuer !! Putain Azael lâches moi bordel !! [...] Quoi nan ?!!! MAIS PUTAIN LACHES MOI !!!!
* L'idée de se servir de ses pouvoirs ne l'effleura pas une seconde, et le jeune démon continuait de tirer comme un forcené. Semblable à un dément, il tira, se débattît, tira encore. Il allait tuer ce salopard suffisant qui voulait se taper SA nana ! *

Riim
* Contrairement à ce qu'ils auraient pu tous les deux penser, la jeune femme se déplaça de la plus gracieuse des manières qu'il fût. La valse était une danse faite pour elle, et concrètement, la belle se débrouillait parfaitement bien. Il lui fallu le temps de se mettre en scelle, mais elle comprît vite. En souriant, Riim redécouvrait des yeux le magnifique visage de sa partenaire. Ses mimiques, la moue qu'elle faisait lorsqu'elle était gênée, ses yeux verts et magnifiques... Elle était parfaite, physiquement, elle lui plaisait mentalement, et était géniale dans tout... Peut-être rêvait il, mais il ne s'était jamais senti aussi bien qu'en sa compagnie. Une femme, c'était ça qu'il lui manquait. Certes le jeune démon ne courait pas après les compagnes, et encore moins après le sexe, mais avec elle... il y avait quelque chose. Plus que de l'attirance *

Narcisse
* Et c'était sans doute la chose qu'il l'avait le plus frappé. Qu'est ce qu'un démon solitaire venait faire au beau milieu d'un bal bondé ? Et pourquoi ne l'avait elle jamais vu auparavant ? Venait il d'un autre pays ? Il n'en avait pas les traits. Autre chose l'intrigua : pourquoi semblait il la chercher du regard ? Les hommes ne pouvaient pas tomber amoureux d'elle, ça n'était jamais arrivé, l'attirance due à ses fluides et son odeur magnifique, pas à sa personne. *

Eleven
* Un besoin impérial de se baigner, mais la belle ange se retint de déserter. Son amant avait besoin d'elle, ou c'était ce qu'elle se forçait à croire. Elle avait besoin de son amour plus que de n'importe quoi d'autre. Elle avait besoin de ses bras, de son parfum enivrant, de sa présence, de lui tout simplement. Son beau démon conquérant, peu importait qu'il ait assujettie des races entières, qu'il l'ait torturé par le passé, elle avait besoin d'être près de lui. L'immortelle fît demi tour et retourna dans la salle de bal. Son verre de champagne vide, le gosier sec, elle retourna prendre une coupe qu'elle vida d'un trait un peu à la manière des démons. Elle en reprît une seconde et retourna s'asseoir à la droite de son roi, l'embrassant au coin des lèvres *
- Excuse moi mon amour, j'avais besoin de prendre l'air.
* Elle soupira, et jeta un regard alentour *
- Où sont tes frères ?

Omg ... J'vais faire mon deuil en avance j'le sens. o/ Mais sinon ok ! x)

Corvian :
* Était-il en train de rêver ou ses frères venaient de quitter la salle ? Bordel mais étaient-ils vraiment responsable ?! D'accord, un des nobles démons tripotait sa belle, mais n'y avait-il pas une autre solution plutôt que de quitter la salle ? Et cette conne qui ne comprenait même pas qu'il s'énervait pour ses beaux yeux, elle allait trop loin, c'était si dur que ça d'attendre pour le rendre jaloux ? Elle ne pouvait pas faire un effort ? Surtout que cela concernait autant Venzel que n'importe quel autre de ses frères. Cette fête était d'une importance capitale pour le royaume et personne ne prenait ça au sérieux, il en était frustré, et cela le mis dans une rage folle, qu'il contenait cependant. Il fallait se rendre à l'évidence, c'était un véritable désastre. Le retour d'Eleven l'apaisa cependant, il avait besoin d'elle à ses côtés, et plus que tout en ce moment même, sinon il allait vraisemblablement craquer. *
- Ne t'excuse pas, c'est pas si grave, au moins tu ne fous pas un bordel monstre.
* Il lui sourit légèrement, avant de l'enserrer de ses bras puissants, humant son parfum. Puis fronça les sourcils en entendant sa question, il était en colère contre ses frères. *
- Ils sont partit, cette fête est un carnage, et ce n'est que le début.

Abigor :
* Il tiqua lorsqu'elle lui enleva sa main, sans même un sourire. Dommage, il avait été beaucoup trop rapide, mais au moins, elle n'était pas partie. D'ailleurs, elle restait malgré le fait qu'il venait clairement comprendre ses intentions, pour lui, elle était bel et bien une fille facile. Après tout, bien qu'il ne le sache pas, elle avait un homme, qui plus est un roi, et se laissait toucher de la sorte ? La bonne blague. Il lui offrit un doux sourire. *
- Toutes mes excuses, cela ne se reproduira plus.
* Il remonta donc sa main, prouvant ainsi sa bonne foi, s'il on peut appeler ça comme ça. *

Fenrir :
* Il n'était pas amoureux, mais simplement attiré, malgré lui. Son odeur l'avait envoûté, c'est certain. Et donc tout naturellement il cherchait à la retrouver. D'ordinaire, ce n'était pas le genre d'homme à se laisser distraire par de telles futilités, et il fut le premier surpris de son envie de la 'retrouver'. Toujours installé au bar, il but son verre d'une traite, c'était repartit pour la chasse aux informations. *

Azael
* Son frère se débattait vraiment fort, motivé par sa rage et son désir de tuer à tel point que son ainé manqua à plusieurs reprises de se prendre un coup violent qui serait venu abîmer son visage au nez où à l'arcade. Non pas qu'Azael craigne le sang, mais il ne désirait pas véritablement se battre avec son cadet et risquer de se blesser aujourd'hui. La seule solution, auquel lui songea, fut d'utiliser ses compétence magiques pour calmer le plus jeune des rois que lui même ne parvenait à retenir par sa seule force. Ses raisons étaient claires, il savait bien pour quoi Venzel se battait, et il n'avait d'ailleurs pas tord, mais lui se devait de le calmer, ce n'était pas le moment de déclencher un combat alors que toute la démonarchie était conviée dans le château pour célébrer leur pouvoir. Azael, une fois passées plusieurs minutes à se débattre avec son frère pour le retenir de fondre sur l'autre démon se décida d'user sur lui de ses charmes et l'affaiblit ainsi suffisamment pour qu'il n'ait plus de difficultés à l'immobiliser au sol, un genoux sur son ventre, sa main droite sur sa gorge non pas pour l'étrangler mais pour l'empêcher de bouger la tête, la gauche plaquée sur sa poitrine qui se soulevait avec force à chaque inspiration enragée du seigneur. Là, le savant fronça les sourcil, essouflé lui aussi, priant pour que son cadet accepte enfin de l'écouter et de reprendre raison. *
- Arrêtes ça Venzel, calme toi bordel, tu dois rien lui faire maintenant, on a besoin de lui !
* Le démon chercha à capter le regard de son frère, le forcant à le regarder dans les yeux. Ainsi espérait il capter une étincelle de lucidité qu'il pourrait saisir pour le convaincre. Mais rien, à croire que seule la folie l'habitait, la folie et la rage, et cela manqua de l'effrayer. Lui était il si semblable lorsqu'il prenait sur le fait un démon en train de reluquer sa future reine ? Semblait il si fou lorsqu'il se battait pour sa femme, son honneur, refusant que quiconque la regarde, la touche, ne fantasme sur elle, ce simplement parce qu'il avait décidé qu'elle lui appartenait ? Oui, à cet instant, il en était certain, et peut-être même davantage. Lui n'avait pas trompé Sansa, son amour devait donc être encore plus important que Venzel pour sa panthère non ?
Le roi cessa d'y penser une demi seconde après cela, reportant toute son attention sur son frère, sans avoir idée des pensées de son aîné, toujours assis sur son immense trône d'or massif. Irresponsable ? Desastre ? Non, pas encore du moins. L'idée que Azael avait sorti l'insouciant pour éviter que la situation n'empire ne lui était elle pas venue à l'esprit ? Le désastre serait arrivée s'il s'en était prit au danseur, hors ce n'était pas encore arrivé, il y avait encore de l'espoir pour que le reste de la soirée se déroule à merveille. Il fallait juste au démon de calmer son opposant ...
Et que Corvian n'insinue pas que ses cadets n'aient pas idée de l'importance de cette soirée. Azael ne pouvait se prononcer pour son petit frère, mais lui en avait conscience, voilà pourquoi il mettait tout en oeuvre pour éviter que cela ne dégénère. Corvian devrait le remercier, plutôt que de critiquer à nouveau. *

Aikia
* La jeune femme ne restait que pour que son plan soit mené à bien, et était visiblement assez bonne actrice pour que son compagnon ne remarque pas ses véritables motivations. Elle voulait certes passer une bonne soirée, danser jusqu'à ne plus tenir debout, mais sans doute pas avec un homme prêt à la sauter dès qu'elle aurait baissé sa garde, hors de question. Mais après tout, à quoi devait elle s'attendre en venant à une soirée démoniaque, peuplée de ces représentants cornus aux idées tordues ? Encore une chose qu'elle avait oublié de prévoir. Et non, Aikia n'était pas une '' fille facile '', loin de là.
Polie et cette fois tenue de jouer son rôle plus par obligation que par envie, l'hybride se força à répondre d'un ton qu'elle voulait normal, clair et peut-être un tantinet sensuel, chose non voulue encore une fois pour ne pas vexer son compagnon. *
- J'espère bien
* Son sourire peina à réapparaître sur ses lèvres de manière sincère cette fois ci. Non, décidément, rien que ça avait été trop loin, mais elle se voyait obligée d'attendre au moins la fin de la danse avant de pouvoir s'eclipser et chercher un autre cavalier. Aikia ne cessa donc pas de se mouvoir, toujours avec cette même aisance et élègance, mais ralentit soudainement le pas lorsqu'elle entendit de l'agitation auprès des trônes. Lorsqu'elle parvint enfin à apercevoir ce que ses oreilles surdéveloppées avaient entendu, la jeune femme ne vit que le départ précipité des deux plus jeunes souverains, le plus agé trainant le plus jeune vers le côté droit de la salle. Son roi, tiré par son frère tant detesté, pour .. Quoi ? Le calmer ? Son plan avait peut-être été un peu trop fonctionné pour le coup ... Merde, voilà qu'elle culpabilisait déjà, rien ne se déroulait selon ses plans. Venzel aurait du venir la voir, s'imposer à son sujet et la faire danser, pas s'enfuir pour s'eviter de faire un meurtre ! Moi, ou lui ? Cette question la fit regretter encore davantage. Et merde. Et voilà que le démon remettait cela, la faisant basculer vers l'arrière, comme pour lui imposer de garder toute son attention sur sa personne alors qu'elle ne voulait maintenant plus que le quitter et aller s'excuser, s'expliquer à ce roi fou qui pourtant avait bel et bien cherché ce qu'il venait de voir. *

Edwige
* La belle se surprit à bientôt prendre le bon rythme et à se déplacer instinctivement au bon endroit, sans aller trop loin, sans marcher sur les pieds de son compagnon, sans prendre la mauvaise direction. D'abord hésitante et étonnée de voir ce qu'elle était capable de faire, le visage de l'humaine se fendit finalement en un sourire, le plus sincère qu'il avait pu lui voir, lorsqu'elle parvient à veritablement danser sans craindre de chuter. Elle y arrivait, enfin, génial ! Et ce avec l'homme le plus galant qu'il soit, le seul qui aurait sans doute pu l'aider à parvenir à un tel resultat. Cette soirée se présentait soudainement moins mal qu'elle n'avait cessé de le penser .. Il y avait visiblement encore un peu d'espoir. *

Mais nan ça va aller xp


Venzel
* Venzel n'avait plus que faire de ce foutu bal, de ces foutus invités, de toute cette foutue mascarade qui ne visait qu'à faire comprendre à tous que la souveraineté était toute puissante sur Terre et que tous les êtres de cette maudite planète devraient craindre cette fratrie, ainsi que s'y soumettre.
Ils étaient les plus puissants, ils avaient exterminés les dragons que l'on qualifiait de "créatures les plus puissantes et dangereuses de toute la création". Mon cul ! Venzel les aurait tous tué un par un, sans aide ! Lui et ses frères n'avaient pas réussit à se faire respecter et craint pendant huit longues années pour que leur pouvoir soit remis en question aujourd'hui et qu'il y ait ainsi besoin de fête démoniaques débiles pour prouver qui étaient les maîtres. Ce connard de démon là par exemple ne pouvait pas être aussi puissant qu'un dragon, le cadet des rois aurait plus à se méfier de Cain que de cet Abigor ! Il le tuerait après lui avoir tranché les testicules ! Il les lui offrirait comme amuse gueule !
Le jeune roi avait complètement perdue la raison, et même affaiblit par son frère, maîtrisé -de quelque manière douteuse que ce soit- il parvenait encore à faire chanceler son aîné. Il remuait comme un diable, cherchait à lui donner des coups, à mordre, et ses cornes étaient apparues. Sa peau avait bleuie et était maintenant d'une couleur terne mêlée de gris et de bleu. Ses yeux noirs partaient dans tous les sens et son souffle rauque gagnait en intensité. Impossible à calmer, elle jouait avec le feu, et un feu bleu qu'elle ne pourrait jamais maîtriser. Le souverain dégagea son grand frère et lui adressa un regard meurtrier, mélange de haine et de rage, une fois debout. Azael venait de se prendre un coup de poing phénoménal dans la mâchoire, et son petit frère n'avait pas perdu de son étrangeté terrifiante. Sa poitrine se soulevait au rythme de ses inspirations et s'abaissait douloureusement à chaque expiration. Personne ne pouvait se vanter d'avoir jamais vu Venzel dans cet état, parce qu'il n'avait jamais à ce point perdu le contrôle de lui même, hormis une fois plus jeune, dans les enfers, une fois où ses aînés avaient du s'y prendre à deux pour le calmer. Il découvrît les crocs, et mis au défi Azael de venir tenter de le mettre à terre de nouveau. Son aîné fît un pas en arrière malgré lui, et Venzel tourna les talons. Il devait se calmer, apaiser sa colère, s'en prendre à quelqu'un au risque de tuer Aikia qui n'aurait jamais du agir de la sorte. L'espace d'un instant, en descendant en direction des cachots, la roi ferma les yeux et vît à quel point cette petite salope jouait son rôle. Elle venait d'adresser un sourire à son cavalier et avait repris sa danse. Il ne regarda pas plus longtemps et brisa une colonne de marbre à l'intérieur du château. Heiden risquerait de souffrir ce soir. Il s'enferma dans la cellule de cette dernière à peine cinq minutes plus tard et brisa ses liens, pour mieux la prendre comme il l'entendrait *

Riim
* le jeune homme s'arrêta, lui comme tant d'autres, lorsqu'il vît le roi Azael traîner son cadet hors de contrôle derrière lui, rapidement, pressé. Le démon jeta un regard à la favorite du roi, tous les gardes et infernaux qui vivaient dans la ville ou même à Mookonen connaissaient son visage, et aucun ne se serait permis de danser avec elle. A la rigueur, même les rebelles connaissaient le visage des favorites des trois rois. Riim comprît donc à quel point la situation aurait pu dégénérer s'il n'y avait pas eu cette sortie. Il se retourna vers l'humaine et lui sourit bêtement, sans pouvoir s'en empêcher cette fois, il aurait voulu pouvoir la rassurer, et son rictus se fît contrit lorsqu'elle le regarda bizarrement. Faites qu'elle ne l'ait pas reconnu. *

Narcisse
* PAs amoureux, je le sais, mais attiré, trop attiré cependant. Une attirance t-elle qu'elle en fût palpable. LA jeune femme resta toutefois adossée au bar, mal positionnée, même pas sensuelle pour deux sous. Elle n'en avait pas besoin, elle ne comptait pas draguer les démons et savait que ses maîtres refuseraient qu'elle tue un noble ce soir. Elle se contenterait d'un esclave, plus tard, à moins que l'un d'entre eux ne ce soit aventuré ici, malgré les ordres *

Eleven
* La jeune femme soupira. Décidément... les frères de son amant n'en faisaient -selon lui- qu'à leur tête. La céleste fût pourtant interloquée *
- Un désastre ? Non, remets juste les choses en ordre... tu n'as cas leur dire (aux nobles) que tout va bien, que tes frères sont allés régler des choses importantes pour la vente aux enchères et les jeux. Ca passera.
* Et la voila qui se faisait conseillère du roi. Devrait elle tout lui dire de faire ? Elle pourrait même en récupérer un certain pouvoir. Le sang de Venzel faisait plus de mal que de bien, deviendrait elle assez vicieuse pour vouloir dérober le trône à son homme ? Bientôt, une idée germa dans son esprit. Elle avait été souillée par le sang d'un homme incontrôlable, et deviendrait aussi folle que lui *

Limite j'imagine tellement Venzel baver, c'est drôle ! xD Mais chaud, on dirait un enragé ! o/
Oui "ça va aller" j'adore quand tu dis ça ! o/

Corvian :
* Non ça ne lui était pas venu à l'esprit qu'Azael ai pu faire ça dans le but de calmer son frangin et ainsi d'éviter le pire. Il était trop stressé pour ça. Bien évidement, il avait l'habitude des bals, des réunions, ou des assemblées, les démons ne l'effrayaient pas, il était bien puissant qu'eux, et ça il le savait, mais c'était tout de même de la pression, un pas de travers et il y a un risque que ce que les trois frères avaient construit ensemble se détruise. Et ça, il ne le voulait pas, il aimait sa vie telle qu'elle était maintenant. *
- Ouais, pour le moment j'attends de voir ce qu...
* Il se coupa lui-même la parole, il venait d'avoir une drôle d'impression, qui n'étais pas de bonne augure, concernant son cadet. Il s'était passé quelque chose d'étrange, c'est certain. Malgré tout, il resta à sa place, stoïque, il ne pouvait pas lui non plus déserter l'endroit. Concernant l'ange, qui prenait de plus en plus des manières de démons, non, elle n'avait pas tout à lui dire, il sait très bien se débrouiller seul. Il avait seulement besoin d'elle à ses côtés, elle l'apaisait. Peut-être sera t-elle assez vicieuse, oui, même si cela semble improbable, pour dérober le trône de Corvian, mais il ne faut pas croire qu'il soit assez stupide pour se le laisser voler par quiconque. *

Abigor :
* Si seulement il savait dans quel merdier il s'était fourré ... Et non, il n'avait pas reconnue la favorite du roi, pour la simple et unique raison qu'elle portait un masque, et qu'il n'avait pas fait attention à son visage, c'était plutôt son corps qu'il avait lorgné, et pas qu'un peu. Pour lui, d'après sa manière d'agir, elle était une fille facile, peut-être qu'il se trompe, c'est même certain, mais pour le moment, il était convaincu du contraire. La renversant une nouvelle fois au rythme de la musique, il lui sourit une fois de plus, sans se douter une seule seconde de ce qui se tramait dans la tête de la belle ou de son roi. *

Fenrir :
* Elle n'avait pas l'air d'avoir de chance, ne pas pouvoir jeter son dévolu sur un noble et devoir se contenter d'un simple esclave, ça ne devait pas être très gratifiant pour le travaille qu'elle, sans aucun doute, devait fournir. Mais ça, ça ne concernait pas le loup, son but ici était de savoir, avec précision, quand une nouvelle attaque sur Rasguar avait des chances d'avoir lieux, et si possible, de connaitre le point faible des rois, mais ça, il venait à l'instant de le comprendre. *

Azael
* Il avait toujours été difficile d'impressionner Azael, le roi aux milles connaissances, cet homme qui avait déjà tout vu, tout entendu. Le surprendre était ardu, le prendre au dépourvu sans doute impossible, mais là .. Il était vraiment surprit. Pour chacun des trois rois, perdre le contrôle au point de laisser apparente sa véritable forme, la plus puissante, était une chose impressionnante car contrairement à bien d'autre, la fratrie était incapable de la contrôler, et de la prendre volontairement. Aucun des frères n'avait jamais réussit à l'emprunter intentionnellement, et lui même ne l'avait jamais adopté durant son interminable vie. Voir ainsi son petit frère se métamorphoser sous ses yeux avait de quoi laisser le savant pantois, ébahi et avait achevé sa défaite. Son cadet avait résisté à sa magie et sa force avait décuplé. Il avait prit en taille, en muscle et tout son être vibrait de rage. Azael savait pertinemment qu'il ne faisait pas le poids, le coup reçu en pleine mâchoire le prouvait bien, jamais on ne l'avait frappé si fort, mais il ne trouvait aucune solution autre que la violence pour ramener le démon à la raison. Violence vaine qu'il lui serait inutile d'employer, le souverain savait reconnaître ses chances de victoire, et à l'instant, elles étaient nulles. Sa décision fut donc de laisser son frère partir dans la direction opposée, visiblement désireux de quitter le bal en espérant pour qu'il ne fasse pas de conneries.Au moins avaient ils évité qu'il n'explose en plein milieu de la salle de fête.
Encore chamboulé, le souffle court et du sang plein la bouche, Azael se força à s'asseoir pour reprendre ses esprits, chasser les étoiles qui dansaient devant ses yeux et réfléchir tout en se massant la mâchoire horriblement douloureuse. Il la lui avait démonté ce con ! Pourtant le benjamin des rois ne lui en voulait en rien, comprenait ses raisons, et priait encore pour que son cadet reprenne ses esprits. Pour son bien. L'instinct fraternel était il réapparu dans le coeur du dessinateur ? Sans doute oui, et ce fut cet instinct qui le poussa à chercher une solution pour son cadet, qu'il allait devoir soutenir une nouvelle fois. Il aurait fallu qu'il soit stupide pour ne pas qu'il comprenne que le démon allait faire une nouvelle bêtise, et puisqu'il ne pouvait pas l'en empêcher, Azael devait trouver comment la cacher aux yeux de tous, quoi que sur ce point, il ne le comprenait pas. Se mettre dans cet état pour une femme que l'on aime, oui, il l'admettait, mais pourquoi alors qu'il la trompait ? Là .. Ca restait flou, mais il allait l'aider malgré tout, le soutenir, cette occasion pourrait peut-être elle aussi les rapprocher, après tout. *

Heiden
* La jeune femme était dans le château depuis bientôt trois mois. Trois horribles mois où le suzerain avait fait plus que de tenir sa parole, et où elle avait plus souffert que durant les vingts années de sa vie. L'oiseau pourtant n'avait jamais cessé de se battre et ne s'était pas laissé faire une seule fois, du moins jamais en ayant conscience de ce qu'il se passait autour d'elle. Partant sur le principe que rien ne pouvait être pire que ce qu'elle subissait déjà, la rebelle n'hésitait plus à dissimuler sa douleur, sa honte et sa peine derrière le sarcasme, refusant que quiconque puisse voir à quel point elle était blessée, combien elle pleurait chaque jours une fois seule. Heiden cherchait toujours à se montrer forte, comme si rien de tout cela ne l'atteignait, comme si rien ne pouvait la briser, et elle partait sur le principe qu'elle n'avait pas encore complétement echoué. Jamais encore elle n'avait versé de larmes lors d'un viol, et elle ne cessait de trouver le courage de répondre à chacun de ses agresseur, à les insulter, saisir la moindre chance qu'elle avait de les blesser. Elle pensait donc pouvoir dire qu'elle tenait encore le coup, pour le moment.
De nouveau attachée aux cachots après l'un de ses derniers coups d'éclat, la jeune femme cherchait encore un moyen de s'échapper lorsque le démon vint ouvrir la porte de sa cellule. Lassée, elle ouvrit la bouche pour l'envoyer balader avant de s'abstenir, retenir son geste en voyant son état, prise à son tour d'un instant d'hésitation et de terreur. Venzel était effrayant, enragé, les idées assombries par la colère, et violent. Rien que l'entendre claquer si forte la grille de sa cellule suffit à la faire se tendre. Ladite grille était rouillée, lourde, elle l'avait comprit en voyant avec quelle peine le garde l'avait ouverte pour lui emmener à boire, et lui ... Il manquait de la faire sortir de ses gonds rien qu'en la poussant pour l'ouvrir. Mon dieu .. Elle allait y passer cette fois ci, ça ne pouvait aller autrement. Quoi que l'idée de son trépas lui ai été répétée pendant des semaines, cette idée à cet instant la terrifiait autant que de savoir ce qu'il allait lui faire, alors que le ara pensait avoir de loin assimilé cette information.
Peut-être pour chercher à se détendre, et lui par la même occasion, la jeune femme tenta un sourire dont l'hésitation serait masquée par l'obscurité et tenta le diable. *
- T'as pas l'air très en forme Venzel. Encore du mal à respirer ?
* Ca ne peut pas être pire. Ca ne peut pas être pire. Elle allait vraiment mourir cette fois, enfin autant garder sa dignité, elle ne s'abaisserait pas à le supplier, pas encore une fois ..*

Aikia
* Ils étaient tous dans une sacrée merde, elle comme lui, mais Aikia espérait comme toujours passer entre les mailles du filet. Elle s'inquiétait cependant de l'état de son amant qui ne semblait revenir. L'avait elle mit dans un état aussi mauvais que cela ? Cette idée, plus que de l'inquiéter, la faisait culpabiliser d'avantage, et elle n'attendait maintenant plus que la fin de cette musique, pour pouvoir le suivre, s'esquiver à son tour et le rejoindre pour s'expliquer, s'excuser. La panthère masqua le tout cependant derrière un sourire qu'elle espérait sincère et continua de danser, son coeur serré cette fois ci. *

Edwige
* Un peu étonnée, Edwige suivit le regard de son cavalier lorsque celui ci les fit s'arrêter et haussa un sourcil, sans comprendre. Elle, contrairement à d'autres qui n'avaient visiblement pas eu la même chance, ne les connaissait en rien, que l'on parle de leur physique ou de leurs relations. Cette chose ne l'interessait pas, et elle ne pouvait se vanter de pouvoir reconnaître chacune de leur favorite, elle n'en connaissait pas une. Aussi ne comprenait elle pas que le roi puisse se mettre dans un tel état, alors que tout semblait clair dans l'esprit de Riim.
Sans comprendre donc, elle se remit à scruter le visage du démon qui choisit ce moment pour sourire, bêtement, un peu mal à l'aise sans doute. Un sourire idiot mais doux qui lui rappela pendant une seconde cet homme qui s'occupait d'elle depuis son arrivée. Son géôlier toujours introuvable, cette idée la fit grimacer. Elle se méfiait sans cesse de lui, et l'idée qu'il vienne la reprendre à son cavalier lui déplut soudainement. Sa soirée commençait enfin à bien tourné, la russe aurait aimé en profiter d'avantage. L'idée pourtant qu'il puisse être cet homme ne l'effleura pas encore, et en voyant cette étincelle cesser de briller dans ses yeux, Edwige se remit à sourire doucement, comme pour le rassurer d'elle ne savait quoi. *

Mais nan il bave pas non plus xx
Siiiiiiiiiiiiiiii ca va toujours ;3


Venzel
* Euphémisme. Non, les trois rois n'étaient jamais parvenus à maîtriser leurs formes démoniaques, et sans doute était-ce cela qui les rendait si dangereux. Incapables de se maîtriser, Corvian, Azael et Venzel avaient du s'endurcir pour acquérir une force quasi innée chez tous les individus de leur race. Se transformer totalement en démon leur était impossible, et Venzel, ce soir, n'avait pas encore atteint le point de non retour. Sa forme colossale était celle d'un démon reptilien de plusieurs mètres de haut dans leur monde. La peau bleue et une gueule de T-rex à proprement parler, d'énormes cornes, des écailles et une queue. Monstrueux. Le seul qui était jamais parvenu à prendre son apparence démoniaque de manière totale avait été Corvian, un diable. La représentation même de Satan.
Arrivé dans la cellule, Venzel grogna, hors de lui, et claqua la grille si fort qu'il faillit l'en décrocher du mur, encadrement compris. Alors comme ça la petite n'en avait pas encore eu assez ? Se permettait-elle de lui répondre ?
Les piques ne le toucheraient pas, insensible, le roi s'avança et brisa les liens, arrachant les chaînes de la paroi rocheuse. Seul lui importait de satisfaire son désir. Il ne pouvait punir ni Aikia, ni son enfoiré de cavalier, alors il se vengerait sur la femelle qui l'agaçait depuis presque trois mois, celle la même qui lui avait cassé le nez, qui lui avait défait le cartilage, celle qui avait fait couler son sang. Elle allait malheureusement payer pour tout ce qui troublait le roi, elle allait payer pour la colère engendrée par d'autres personnes. Il ne comptait cependant pas la tuer.
Il parviendrait à ne pas lui briser tous les os un par un en la possédant ce soir, en évacuant toute sa rage en elle.
Le souverain avait besoin que la femme qui le soulagerait se débatte, la grosse bestiole en lui à la peau bleue n'aurait sinon pas été contentée. Il l'attrapa par les cheveux et la cogna contre la table de torture au centre de la pièce. La maintenant debout, il la força à se pencher en avant et dans son dos il lui retira ses vêtements d'un simple coup de patte. Lorsqu'il entreprit de retirer son propre pantalon, pas une seule lueur de lucidité n'avait fait osciller la fureur dans son regard. Aikia allait descendre les grands escaliers, mais il n'en savait rien.
Dans le dos de la jeune femme terrorisée, il le savait, devant lui et maintenue dans une des positions les plus inconfortable lorsqu'elle n'était pas désirée, le roi s'avança et la déchira littéralement de l'intérieur dans un râle rauque terrifiant. Sa haine était palpable. *

Sansa
* Les invités repartaient tous, Corvian venait d'annoncer la fin du bal et le début des jeux, ainsi que le commencement des enchères pour ne rien laisser paraître des problèmes internes secouants la royauté. Azael venait de prévenir son aîné de l'état dans lequel se trouvait Venzel et tous deux devaient sans doute se sentir concernés. Sansa quant à elle, sortît de son sommeil un peu avant cela. Le bal avait pris fin sur une touche de romantisme, et Corvian avait même été danser avec son ange, il avait parlé, fait le beau auprès de la noblesse, s'était laissé féliciter. En soi, personne ne se doutait de rien, et les festivités enchantaient tout le beau peuple. Les invités n'avaient pas non plus compris que quelque chose clochait. Rien n'avait un air de désastre, tout se passait bien, ou du moins en apparence. Aikia avait déguerpi, et son cavalier s'était pour le moment contenté d'une bouteille d'alcool démoniaque -pour faire passer le goût amer du rejet. La vampire s'aventura dans la salle qui se vidait, et rejoignît Azael qui venait de se rasseoir sur son trône. Elle grimaça *
- Aza... seul son petit frère avait eu le droit de l'appeler de la sorte ... je suis désolée, je me suis endormie...
* Elle était sincère, et malgré que la colère du roi ait été palpable, il pouvait voir ô combien elle était peinée de ne pas avoir pu assister aux danses, elle qui lui avait dit "mourir d'envie de participer"...
Tout se passa trop rapidement.
Trop rapidement.
Elle n'eu pas le temps de bouger, ni d'ajouter quoi que ce soit.
Elle se releva.
La douleur.
Rien que l'immense douleur.
Oh.
Et la folie.
Les pertes de conscience de Sansa s'étaient faites plus fortes et nombreuses depuis quelques temps. Les pensées qu'elles percevait de plus en plus régulièrement lui offraient d'effroyables maux de tête, et la rendaient folle.
La vampire se releva, la salle était vide, Azael venait de faire signe à son frère de ne pas l'attendre, et il ne reste à peine que trois gardes en salle qui ne sortiraient pas avant que leurs souverains, tous, aient quittée la salle. Le dernier des rois était toujours assis sur son trône, et sa belle s'était mise à reculer en se tenant le crâne entre les mains, toujours au niveau des oreilles, mais cela n'avait jamais pu empêcher toutes ces voix de s'insinuer dans son esprit malade.
Trop rapidement...
Et puis la douleur...
La folie...
Un poignard s'abattit dans un torse, à quelques millimètres du coeur. Azael s'affaissa. La chair avait cédé. Le sang coulait si vite... Il y avait eu un hurlement... Sansa fût projetée sur le roi sans avoir eu le temps de rien comprendre. Ses mains, son visage, sa robe, maculés de sang royal.
Une tâche fauve galopait dans un couloir, et bientôt quitta le champ de vision du souverain qui perdît connaissance.

Azael se réveilla dans sa chambre, encore en vie.
Les gardes s'étaient saisit de la vampire et l'avaient emmené aux cachots, l'avaient enfermée dans une cellule humide.
Le léopard fût rattrapé, et enfermé dans une cage, couvert de sang, on eu cru qu'il avait... tué quelqu'un ? *

Heiden
* Sa force ne cessait de surprendre la rebelle attachée au mur, sa rage de l'effrayer encore et encore. Jamais elle n'avait vu quelqu'un dégager autant de folie et jamais elle n'avait du en faire les frais. Dès l'instant où il croisa son regard, l'évidence la frappa en plein visage, telle une gifle et elle comprit véritablement que ce jour là plus qu'un autre elle allait vraiment avoir mal. Ses yeux bleus devenus presque noirs n'avaient pas hésité à lui balancer au visage toute la puissance de ses émotions et ses gestes n'avaient ensuite pas tardé à suivre pour bien lui faire comprendre le pétrin dans lequel elle s'était mise trois mois de cela. L'oiseau n'avait ensuite plus eu le temps de réfléchir, de penser concrètement. D'un geste brusque, le monarque était venu arracher ses lourdes chaînes puis l'avait traînée par les cheveux à travers la pièce pour la mener jusqu'une longue table de pierre au centre de la cellule sans lui laisser l'occasion de s'échapper. Jusque là, elle ne s'était contenté que de gémir douloureusement. Lorsqu'il la cogna sur la roche avec force, son crâne s'ouvrit au niveau du front, et là la jeune femme étouffa à demi une plainte plus forte. Sonnée, Heiden put à peine retenir le démon dans son dos lorsqu'il lui arracha ses vêtements sales. Le son qu'elle émit cependant lorsqu'il la pénétra fut le pire. Son hurlement de douleur se répercuta dans toute la prison, remontant sans aucun doute jusqu'au rez de chaussé où on aurait pu l'entendre, et sa souffrance manqua un instant de lui faire perdre la voix. Les larmes lui vinrent immédiatement tandis que son visage se faisait plaquer contre la pierre gelée à nouveau, tenu à la base de la nuque. C'était pire que tout ce qu'elle avait pu vivre jusque là. La douleur de ces derniers mois n'était rien en comparaison à cette pénétration qui déjà, faisait couler son sang le long de ses cuisses par le passé d'une blancheur éclatante. Et le supplice ne faisait que débuter, le démon n'avait pas même déplacé son bassin. Penchée vers l'avant, ses deux jambes manquant de s'effondrer sous elle, Heiden fit tout l'effort du monde pour se redresser et se retourner pour le repousser. Elle n'y voyait rien, avait la sensation de tout faire au ralentis alors qu'elle n'avait jamais eu autant le besoin d'agir rapidement qu'en cet instant, et pourtant elle parvient le temps d'un instant, sans doute parce qu'il reculait son bassin, à le forcer à se retirer pour qu'elle puisse faire volte face. Le seul mouvement qu'elle eu l'occasion de faire avant qu'il ne parvienne à l'immobiliser de nouveau sous son corps immense. La jeune femme ne comprit d'ailleurs qu'à cet instant la raison de cette souffrance incommensurable, de cette torture rien qu'à la pénétration, de ce déchirement suffisamment important pour qu'elle en hurle de douleur, qu'elle en saigne déjà si abondamment. A l'instar de tout son corps, de tous ses muscles, le sexe de l'homme avait doublé de volume. La créature, déjà grande, avait atteint les 2,50 mètres, peut-être même plus, et toute sa masse musculaire avait évolué. Sa virilité elle .. Mon Dieu, elle n'aurait jamais du être en mesure de se glisser entre les cuisses d'une femme, pas même de la même race que ce démon transformé. Lui même avait du avoir du mal à rentrer en elle avec un membre de cette taille. Et pourtant .. Il était entré, et elle avait cru qu'elle allait perdre conscience tellement la douleur avait été forte. A nouveau, en cet instant, la vérité lui explosa en pleine face. Cet homme allait la tuer, et s'il ne comptait pas le faire volontairement, il y parviendrait malgré lui en la violant. Rien que .. rien qu'en la culbutant, il allait l'achever. Cette idée lui donna la nausée et l'empêcha de résister à la vague suivante. Trois mois qu'elle se battait contre tous ses agresseurs et voilà qu'elle allait malgré cela perdre face à eux, et sans même avoir pu se défendre d'un énième viol. Putain. *

Azael
* Le roi n'avait rien vu venir, rien sentit. Toute son attention avait été soudainement portée sur sa reine qui s'était mise à reculer en gémissant, mains plaquées sur les oreilles, ses pupilles dilatées et le regard vide, dans lequel ne semblait s'épanouir que la douleur. Azael savait bien ce qu'il lui arrivait et s'en inquiétait toujours. Depuis le début de ces '' crises '', le savant chercha comment soigner la vampire et encore à cet instant, le démon cherchait tout ce qui aurait pu la calmer, toute sa colère subitement évaporée. Elle avait toujours eu le don de lui faire perdre tous ses moyens, le faisant passer contre son gré d'une émotion à une autre sans jamais lui laisser le soin de contrôler ses pensées. Là encore elle était parvenu à lui faire oublier toute sa rancune pour plutôt le faire se redresser avec l'espoir de la rejoindre et l'endormir, seule solution partielle qu'il ai pu trouver. Le souverain ne parvint cependant jamais à lever son séant du trône sur lequel l'on venait de le poignarder en traître, perdant connaissance à une vitesse phénoménale. L'arme avait déchiré son costume avant même qu'il ne puisse la voir, puis avait pénétré sa chair avec violence, déchirant muscle et organe comme si c'était du beurre. Son coeur avait été évité de deux millimètres mais son poumon avait été perforé et son sang ne cessait de s'échapper de sa blessure, mortelle, en pleine poitrine. Il avait perdu conscience en moins de 10 secondes et ne s'était réveillé qu'une fois sa femme accusée de tentative de meurtre, enfermée dans l'une de ces ignobles cellules. La douleur, à son réveil, avait été atroce et l'avait empêché de se relever, mais la première chose qu'il demanda fut bel et bien des nouvelles de sa compagne, qui semblait sur le point de s'effondrer la dernière fois qu'il l'avait vu. Peut lui importait bien son propre état et de connaître le meurtrier, il voulait savaoir comment sa vampire allait. *

Venzel
* Aikia arrivait mais le souverain n'en avait que faire. Disons tout au plus qu'il n'en avait que vaguement conscience. Dans son esprit dérangé, seules apparaissaient les images de cette main déplacée se glissant sur le postérieur de sa femme. Toute la colère, toute la rage que le jeune homme éprouvait, ressentait, allait s'abattre avec force sur la seule personne qui n'avait rien demandé à personne pendant la soirée. Heiden devait désespérer de ne pas encore, ni avoir été tuée, ni avoir été libérée par son beau dragon. Quand Cain arriverait-il ? Quand ces horreurs prendraient-elles fin ? La rebelle devait mourir de le revoir et de rentrer à Rasguar, qui n'en aurait pas eu envie ?
Déversant de toute sa rudesse, sa force sur elle, Venzel n'avait de cesse de la percuter tandis qu'il imaginait sous son affreux corps la panthère de ses hantises. Il voulait la faire souffrir, la tuer pour mieux pouvoir la ressusciter, et ainsi recommencer. Il lui en voulait tant de l'avoir poussé à bout, de l'avoir fait changer d'apparence, il lui en voulait d'avoir sourit à ce connard alors qu'il s'imaginait lui faire un tas de choses toutes plus dégueulasses et écoeurantes les unes que les autres. Il voulait la punir en bon roi, parce qu'elle avait désobéit à un seul ordre simple. Comment pourrait-il affirmer sa supériorité auprès de ses sujets et esclaves si une seule femme se permettait sans cesse de tout vouloir remettre en question ?! « On ne tient pas tête à son roi » avait dit un jour un seigneur dans les enfers à leur mère qui tentait de protéger sa progéniture, ses trois fils qui deviendraient plus tard rois -illégitimes- à leur tour.
A cet instant, Venzel n'était plus qu'une boule d'énergie, une boule de fureur, une grenade dégoupillée sur le point de véritablement exploser. Il grogna lorsqu'il sentît son odeur.
Elle était là, les larmes aux yeux.
Elle venait de voir.
Elle avait créé ce monstre.
Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même.
Ses frères lui avaient ordonné de ne tuer personne, alors il avait du se défouler autrement.
Il se stoppa brusquement, et il la vît, elle, juste là. Cette salope se permettait-elle de pleurer ?! Elle était la cause d'une telle fureur.
Lorsque le roi la vît s'enfuir en courant après qu'elle ait secoué la tête, comme si elle refusait d'accepter ce qu'elle venait de voir, il poussa un hurlement bestial, profondément guttural. Il acheva la femme sur la table d'un coup de bassin puissant et se retira, puis s'élança derrière la panthère. Il défonça la porte derrière lui lorsqu'il quitta la cellule, mais peu lui importait, le grand démon qu'il était devait devait rattraper sa proie. Il la coinça rapidement et la saisit par les épaules pour aller la plaquer au mur *

Garde
* L'immortelle avait été neutralisée, on lui avait défoncé le poitrail sans vraiment l'avoir cherché, et comme elle perdait la tête en tentant de tuer tout ce qui l'entourait, il ne se faisait aucun doute que c'était elle, le meurtrier. Sansa avait complètement perdue la tête. Les voix qu'elle entendait sans cesse lui rongeaient déjà le peu de raison qui lui restait, mais avoir vu la seule personne pour laquelle elle vivait encore, la croire morte, avait détruit tout ce qui persistait chez elle de santé mentale.
Dans sa cellule, elle s'était attaquée à ses propres poignets, en manque de sang. Envie de sang. Elle était dangereuse, hors de contrôle, dérangée... Il fallait faire quelque chose.
Le roi Corvian avait hésité à la condamner à mort, mais ne l'avait finalement pas fait, il voulait d'abord pouvoir discuter avec son frère, tenter de le raisonner, lui faire comprendre que a) soit elle s'était moquée de lui et qu'elle avait voulu le tuer pour prendre sa place, b) soit elle était devenue complètement folle et l'avait poignardé sans raison. Dans les deux cas, elle était instable, et il fallait se débarrasser d'elle. Azael ne réussirait pas à la ramener à la réalité, il y perdrait l'esprit lui aussi. Il était clair que le roi ne pouvait plus la garder auprès de lui, elle recommencerait, c'était certain.
Personne ne s'était douté jusque là d'une chose : quelqu'un d'autre avait pu faire le coup, même si la chose était grosse, d'autant que l'on n'avait retrouvé d'autres empruntes sur l'arme que celles de la vampire, et c'était logique, le poignard lui appartenait, encore un cadeau de son amant.
Le garde entra, un vieux démon d'au moins 1 500 ans. Faisant autant office de garde que de médecin, il s'approcha du roi allongé sur son lit, et souleva le bandage pour examiner la plaie. Il saignait toujours abondamment. *
- Votre majesté, l'arme qui vous a transpercée était empoisonnée. Nous ne savons pas encore comment vous guérir, mais vous devrez rester immobile.
* Vraisemblablement, lui faire le topo sur son état ne l'intéressait pas *
- Votre fe... la vampire. a été enfermée selon les ordres de votre frère le roi Corvian qui désire d'ailleurs s'entretenir avec vous à ce sujet, sire. Votre animal a été retrouvé couvert de sang, il est impossible de l'approcher, alors nous avons fait en sorte de le ramener ici, il n'écoute que vous vraisemblablement votre majesté.
* Il recula d'un pas, près à s'incliner *
- S'il s'avérait que la vampire ne soit pas le meurtrier, votre frère aîné a ordonné que le félin soit laissé en votre compagnie au cas où il reviendrait pour vous tuer. Des gardes seront placés devant votre porte, mais vos pouvoirs seront sans doute inutilisables pendant un certain temps, le poison semble les dissiper.
* Puis il s'inclina vraiment *
- Votre frère viendra vous voir après les premières enchères, sans doute ce soir votre majesté.
* Il n'était que 9h a.m... Azael devrait attendre, ne pas bouger, et surtout résister à l'envie de descendre voir l'immortelle. Les gardes avaient pour ordre de l'empêcher de bouger quoi qu'il dise. La porte était close, le verrou fermé à clef. Le garde sortît.
Les yeux du félin allongé plus loin, dans l'ombre noie de la pièce, fixaient le blessé d'un air sinistre, étrangement *

Aikia
* Aucun des gardes n'avait eu l'idée de la diriger dans la mauvaise direction, de la maintenir à distance le temps que son roi se calme. Pas un n'eut l'intelligence de la retenir lorsque le premier hurlement s'éleva des sous sols, et on lui indiqua plutôt la direction des cellules lorsque, culpabilisant, elle avait demandé au premier démon venu où se trouvait Venzel, par où est ce qu'il s'était dirigé. Le coeur serré sous le regret, celui ci avait fait un bond lorsqu'elle avait entendu ce cri déchirer le silence lourd régnant dans le hall, briser toutes ses pensées. Immédiatement, l'hybride s'était mise à courir en direction des sons, persuadée que le suzerain s'était encore une fois mise à faire des siennes avec une esclave désobéissante qu'il devait encore punir. La scène qu'elle vit pourtant suffit à la détruire, elle se trompait sur toute la ligne. Tout le temps des cris, Aikia avait cru qu'une humaine se faisait frapper sous le courroux de son amant qui avait du, sous la colère, s'en prendre à elle pour le moindre pretexte. Prête à le retenir, elle avait acceléré le pas pour pouvoir le calmer, mais elle n'en avait rien fait, sous le choc. Ce que la vampire avait vu l'avait .. brisé. L'homme qu'elle aimait était enfermé dans une cellule sous une forme qui le rendait peu reconnaissable, à violer une esclave avec une force et une brutalité qu'elle n'avait jamais vu. Le sang lui agressait les narines et pour la première fois lui donnait d'horribles nausées, les gémissements semblait l'assourdir. Pas les cris, non, mais les sons que produisaient le démon, mélange de rage, d'épuisement et de plaisir. Avec une autre. Peu importe que cette femme soit consentante ou non, le crime du monarque se déroulait devant ses yeux déjà emplis de larmes amères. Venzel Easus, 1er du nom, roi contesté de la planète Terre et homme à qui elle s'était donné corps et âme - et surtout corps, combien de séquelles avait elle encore - était bel et bien en train d'en prendre une autre.
Ses jambes menacèrent soudainement de lâcher, son coeur lui ne battait plus depuis déjà plusieurs secondes et son souffle ne parvenait plus à passer sa trachée. Dans son esprit n'apparaissait que la preuve de la tromperie du roi et aucune pensée cohérente ne parvenait à s'infiltrer. Aucune, hormis " Pars d'ici ! ". Partir, oublier, quitter le château et cet homme mauvais qu'elle avait cru pouvoir sauver. Comme cet esclave, cette victime aux cheveux écarlates qui s'étaient enfuie après que son compagnon l'ai trahie en la violentant. Elle, elle allait partir parce qu'il la trompait.
Ses larmes maculaient ses joues encore dissimulées derrières ce magnifique loup couleur sang et ténèbres lorsqu'elle fit un premier pas vers l'arrière. Il ne lui fallu pas plus de temps pour qu'elle fasse demi tour et se qu'elle se mette à courir en sens inverse. Cours, Cours Aikia, fuis tout ça, fuis ce que tu as vu, fuis cet homme qui disait t'aimer, fuis ce roi qui se disait fidèle, fuis cette vie infernale. Rappelles toi ta gorge, tranchée par amour. Rappelle toi ta voix, disparue. Rappelles toi tes jambes brisées. Rappelles toi Azael, rappelles toi Corvian, rappelles toi tout ce que tu as bêtement accepté pour un homme qui s'en tapait une autre.
Lorsque le démon la rattrapa et la plaqua au mur, avec cette même brutalité utilisée pour cogner l'autre femme, Aikia se mit immédiatement à se débattre, rendue folle par cette scène qui avait brisé en elle toutes ses croyances. Ses larmes ne cessaient d'affluer, ses coups de tomber sur cette musculature qu'elle n'avait jamais effleuré, ni même aperçu. L'hybride ne voulait pas qu'il la touche, pas qu'il la regarde, elle ne voulait pas le voir, pas lui parler, elle ne voulait même plus entendre parler de lui. *
- Dégage Venzel ! Lâche moi, laisses moi partir !!! LACHES MOI !!!!!!
* La jeune femme ne cessait de frapper à l'aveugle. Torse, bras, visage, peu importait du moment que ce connard la lâchait, la laissait seule. Elle ne voulait plus de lui. *

Azael
* Le roi était perdu. Son esprit était encore embrumé par les drogues et le manque de sang. Les paroles du garde étaient incompréhensible, illogiques, immorales et Azael peinait visiblement à saisir tout ce qu'il lui disait. Il n'entendait que félin, poison, poignard, vente aux enchères et enfermement. Le tout se mélangeait déjà dans son esprit et le savant ne parvenait pas à formuler une pensée cohérente. Sa seule préoccupation était la femme qu'il aimait, la vampire folle qu'il n'avait pas à ses côtés. Rien d'autre lui importait, et de toute façon il n'y comprenait rien. Prit d'un horrible mal de crâne, le souverain chercha à se redresser, une main posée sur son front douloureux, sans même réaliser que sa blessure à la poitrine était encore ouverte et se contenta d'une question. *
- Où est .. Sansa ?
* La réponse, déjà donnée, était visiblement l'une des information que son esprit blessé n'avait réussit à saisir. Dans le noir le plus total, Azael chercha à faire les liens entre tout ce que l'on venait de lui apprendre, vainement. Son frère voulait le voir avant la vente ? Ou alors voulait il qu'il y participe ? Voulait il lui parler ? Mais de quoi ? Et puis pourquoi parlait il du léopard ? Ne l'avait il pas vu s'enfuir, alors qu'il perdait conscience, sa femme dans les bras ? Quel était le rapport ? Et puis non, il s'en fichait. Le seul désir du monarque était qu'on lui emmène sa femme, disparue. La vampire aurait du être à ses côtés, mais son absence se faisait remarquer. Or .. La dernière fois qu'il l'avait vu, elle semblait mal en point ... Lui serait il arrivé quelque chose ?! Cette conclusion manqua de le faire tomber du lit alors qu'il cherchait à se redresser, non, il ne pouvait pas lui être arrivé quelque chose .. Et puis si l'on avait voulu attenté à sa vie, elle aurait risqué d'être une victime elle aussi non ? On aurait voulu s'en prendre à elle, sa reine ... Azael devait vraiment la voir, il perdait déjà la raison, s'attardait à des questions qui n'auraient jamais du se poser, il avait besoin d'elle et vite, pour faire le clair sur sa situation. *

Venzel
* Le souverain était méconnaissable, même pour elle qu'il avait toujours refusé de blesser, de terrifier, à qui il avait ôté quelques souvenirs pour ne pas la voir partir, le fuir. Aujourd'hui elle le quittait ?! Elle voulait qu'il la lâche ?!
Venzel avait eu besoin de changements, de beaucoup de changements. Il avait voulu essayer une autre femme, parce qu'il doutait de ses sentiments pour la première. Au bout du compte, il n'avait violé cette femme qu'une seule et unique fois, le jour où elle était apparue à Edenis. Au début, le jeune roi avait été excité, il avait aimé tourmenter la femelle du dragon absent, mais il s'était rapidement rendu compte qu'il ne la désirait pas, pas jusqu'à ce que cette conne ne lui casse le nez. A ce moment là, Heiden le ara avait déclenché sur elle toute la fureur des enfers. Dès lors, le souverain n'avait eu qu'une idée en tête, la vengeance. Son nez s'était parfaitement remis de la brisure, mais il la haïssait à un point tel qu'il avait pris du plaisir à offrir son joli petit cul à tous les démons de la ville, pour qu'elle comprenne ainsi qu'il ne fallait pas péter le pif d'un roi.
Ce soir, Venzel avait littéralement perdue la raison. Lui, Sansa, Azael... Corvian perdrait-il à son tour l'esprit en constatant la portée de cette vague de folie ? Il fallait espérer que non. Le jeune démon s'était alors changé en une créature énorme, un démon gigantesque qui différait des contes et légendes par la simple couleur de sa peau, bleue au lieu du rougeâtre habituel, ainsi que par le fait d'avoir le visage d'un reptile plutôt que celui d'un homme. Aikia avait sourit à un homme qui lui avait touché les fesses, juste devant ses yeux, et il n'en avait pas fallu davantage.
Expliquer à la panthère que c'était elle qu'il avait imaginé culbuter, lui affirmer qu'il n'avait fait que cela pour se défouler, pour ne pas risquer de la briser ? Elle ne le croirait plus. Elle exigeait qu'il la lâche, elle rompait.
Comment osait-elle ?! *
- Tu veux me quitter ?!! C EST CA ?!!! ON NE QUITTE PAS UN ROI ! ON NE ME QUITTE PAS MOI ! REGARDE MOI SALOPE !!!
* Venzel glissa ses mains sur le cou délicat de l'hybride effrayée dont il était amoureux. Il était incapable de se contrôler, il ne maîtrisait pas sa force. Enragé, les larmes se mirent à couler sur ses joues bleues, celle là même qui virait au noir, ou au sombre tout du moins. Il appuya, un peu, puis un peu plus encore, jusqu'à couper la respiration de la femme dans ses mains. Il la tuerait ! Elle n'irait jamais rejoindre cet homme, ce noble démon. *
- Tu m'appartiens ! TU M APPARTIENS, TU ENTENDS !!!!? JAMAIS JE NE TE LAISSERAI PARTIR !!! JAMAIS !!! TU ES MIENNE !! TU ES A MOI !! Tu veux le rejoindre, c'est ça ?! Tu t'es déjà offerte à lui ?!! REPOND MOI !!
* Un mélange de tristesse et de rage, et ces putains de larmes qui ne cessaient de lui innonder les joues... Il ne se rendait même pas compte de la force qu'il employait, il ne se voyait pas même l'étrangler, il n'avait pas conscience de ses gestes. Il ne voulait qu'une chose, que son petit chat reste auprès de lui toute sa vie. Il lui briserait les os un par un pour ne pas qu'elle le quitte, même s'il la tuerait avant s'il ne cessait pas immédiatement de presser son cou de la sorte. Venzel allait tuer la seule chose qui était plus importante que sa propre vie, un être qu'il traitait horriblement mal, il se refusait à penser qu'elle était à ce point importante pour lui. *

Syan
* Azael était si vulnérable que c'en était presque comique. La jeune femme, sous forme animale, allongée dans la suite du grand roi, observait ce dernier tenter de se relever. Quelque part, il lui faisait vraiment pitié. Son plan n'avait pas fonctionné, elle n'avait pas réussit à bien viser le coeur, tout ça parce que cet idiot avait bougé.
En temps normal, Syan n'aimait pas faire de mal aux gens, elle les protégeait même plus qu'autre chose, souvent au péril de sa propre vie, mais sa liberté avait été mise en jeu, tout comme celle de million de gens qui avaient perdue la leur bien avant elle par leur faute. Si elle pouvait affaiblir la royauté, elle n'hésiterait pas, d'autant qu'ainsi, la belle échapperait au mariage. Son père arriverait dans deux jours et viendrait parler à sa majesté Corvian pour unir sa fille, la très convoitée princesse d'Egypte Syan Al-Raan, au célèbre Azael Easus, Azael le Savant, Ier du nom, roi illégitime de la planète Terre. Elle devrait offrir son corps à un être qu'elle ne pourrait jamais aimer, un homme dont les conduites la révulsaient.
Mais son plan avait foiré.
Ou peut-être pas tout à fait.
Le léopard se leva, ses yeux brillants luisaient dans les ténèbres de la pièce, chambre plongée dans le noir complet. Elle allait savourer de tuer ce bâtard.
Azael était faible, trop faible, il ne pourrait pas résister.
Bientôt l'animal se changea en femme, une jeune femme totalement nue de bientôt 18 ans, qu'elle aurait dans trois jours. Un poignard dans la main gauche -gauchère, cette fois le sien, Syan enjamba le lit et se mis à genoux sur ce dernier, à côté du roi. Elle le força à s'allonger, et fût un instant saisit par la beauté de cette ordure.
Elle songea quelque chose du genre pourquoi les hommes qui sont mauvais, ceux qu'il faut abattre, sont toujours magnifiques ? mais fronça les sourcils en même temps que lui. Elle n'allait pas lui épargner sa misérable vie, tout ça parce qu'il avait... bouleversé quelque chose en elle. Elle arriva même à songer autre chose du style si ça n'avait pas été dans ces conditions, j'aurais accepté milles fois d'être son épouse, juste avant de lever les bras, la poignée de son armes serrée dans ses deux mains frêles. Elle abaissa le poignard aussi rapidement qu'elle le pu.
Azael avait anticipé le coup. Même blessé, drogué, à bout de forces et sans pouvoirs, il avait réussit à l'attraper par les poignets.
Chacun luttait maintenant pour vaincre l'autre, l'extrémité pointue de la lame contre la peau de cette gorge virile.
Syan appuyait. Azael poussait.
Elle voulait planter son arme dans sa gorge. Il aurait tout fait pour l'en empêcher et la retourner.
La jeune femme en eu bientôt les larmes aux yeux.
Sa vie, ou la mienne. *

Aikia
* La jeune femme allait décidément de surprises en surprises durant cette nuit. D'abord trahie par le seul homme qu'elle ai jamais aimé, voilà qu'elle se faisait désormais insulter et étrangler par ce dernier, qui exerçait sur elle une poigne suffisante pour mettre hors d'état de nuire cette tigresse. D'abord rendue floue, sa vue commença bien vite à s'assombrir, réduite de plus en plus rapidement sur les côtés gauche et droit pour ne laisser que la vision de ce visage tordu par la rage et la tristesse face à elle. Cessant de se débattre, Aikia plaqua plutôt ses mains trop fines sur les larges poignets du reptile et poussa de toute ses forces pour le faire lâcher, sans rien réussir à faire d'autre que le faire serrer davantage encore. Son souffle lui manqua bientôt, déjà bloqué par ses sanglots qui ne cessaient d'obstruer sa gorge et son visage prit bientôt une teinte plus rouge, affolante qui ne fut dévoilé que lorsque son masque tomba au sol. *
- Ar.. Ar-rête .. !
* Aikia garda les lèvres entrouvertes pour essayer de faire affluer l'air dans ses poumons. Impossible. Voulait il la tuer ?! Cette idée suffit à lui tirer d'énièmes larmes qu'elle ne contrôla pas plus et qui, à cet instant, menacèrent encore davantage de la faire trépasser. Elle lui appartenait ? Non. La panthère ne voulait plus être à lui, plus à personne. Si lui appartenir signifiait se faire tromper, trahir, elle refusait et préférait s'en aller, quitter cet être abominable qui, pour la convaincre de ne pas le quitter, choisissait de l'insulter et de menacer de la tuer. Une menace mise à exécution qui l'empêchait de comprendre dans l'immédiat les paroles du monarque fou, mais la jeune femme ne tarderai pas à prendre la mesure de chacun de ses mots. Le quitter ne serait d'ailleurs pas pour aller en rejoindre un autre, encore moins l'un de ces démons, mais bel et bien pour s'écarter de tout ce mal, de ces seigneurs en guerre, ces frères ennemis qui n'hésitaient pas à s'en prendre à la seule chose auquel peut tenir un roi par pure vengeance. Non, plus jamais elle ne cotoierai de créatures de cette race, ni même d'aucune autre. Pourtant, le souverain semblait quant à lui persuadé de la traîtrise de son amante, certain qu'elle fuyait pour aller retrouver un autre homme. Aikia aurait sans aucun doute eu de quoi, mais des deux partis, la jeune femme semblait être la seule à être restée fidèle, incapable de trahir le second. Mais Venzel se permettait de douter d'elle, alors qu'elle n'avait fait que de danser avec l'un de ses sujets pour espérer qu'il la rejoigne enfin, qu'il remplace cet être stupide et lubrique qu'elle n'avait fait qu'utiliser de sorte à ce que le roi recommence à la regarder, lui qui ne le faisait plus depuis des mois. Au moins cette histoire lui aurait elle apprit la véritable nature de son roi, cette face qu'il lui cachait et qu'elle n'aurait jamais supporté. La preuve, son départ était proche et qu'il se fasse par la vie ou via la mort, la panthère comptait bien quitter cet être violent et possessif.
Incapable de prononcer quoi que ce soit, de répondre à ses questions stupides, ses hurlements de rage, la jeune femme sentit son bras droit s'affaiblir jusqu'à retomber, inerte. Le gauche allait quant à lui mettre plus de temps à suivre si le roi ne se décidait pas soit à l'achever, soit à la libérer. Sa main inerte basculerait au même moment que sa tête, ses doigts fins riperaient un instant sur la peau bleue, devenue écailleuse, du roi avant de chercher à joindre le sol et ses jambes s'effondreraient sous elle. Venzel aurait réussit en une nuit à la tromper, l'insulter, lui reprocher une trahison inéxistante et la tuer. *

Azael
* Alors que son cadet luttait avec sa favorite qu'il n'allait pas tarder à tuer, Azael lui se battait avec sa propre vie, soudainement menacée pour la seconde fois en moins de 8 heures. Cette menace s'incarnait par cette magnifique léopard des sables, cette sublime égyptienne aux yeux émeraude dans lesquels semblaient se refléter des centaines de reflets dorés, semblable à l'or qui tapissait sa suite. Elle était apparue nue devant lui, soudainement, aussi meurtrière que l'une des tempête qui peuplait ses terres avec pour seul et unique but d'achever ce roi déjà proche de la mort, et s'il n'avait pas entrevu ce mouvement à sa droite, il aurait bien pu y passer dès l'instant où cette inconnue avait déclaré ses intentions. On ne pouvait cependant pas encore dire que Azael fut sauvé. La jeune femme avait vraisemblablement de la force à revendre et une motivation sans failles, que rien ne semblait pouvoir ébranler alors que les membres du roi tremblaient déjà sous cette assaillante. Ses muscles bandés étaient fatigués, rendus mous par la drogue et son esprit, à l'instar de ses mouvements, semblait avoir perdu de sa vivacité. Pur réfléxe, le benjamin des souverains avait plus réagit grâce à ses entraînements militaires que parce qu'il avait comprit ce qu'il lui arrivait. A nouveau, seule une bête fauve était apparue dans son champ de vision, et jusqu'à ce qu'il soit allongé sur le dos, ses deux bras plié pour retenir les gestes de l'inconnue, le suzerain ne savait rien de son agresseur. Ce qu'il découvrit cependant le laissa sans voix. La femme perchée au dessus de lui était nue, et malgré qu'il ne puisse apercevoir la moindre de ses formes, le savant la devinait déjà élancée, les jambes fines et musclées, les hanches larges, les clavicules saillantes. Son visage, entouré d'une sublime chevelure ébène, était grimaçant sous l'effort. Ses lèvres pulpeuses étaient pincées, ses sourcils noirs froncés et dans ses yeux brillaient une certaine rage, mêlée à une sorte de tristesse. Le roi comprit instantanément que cet créature était l'une de ces femmes battantes, aux motivations profondes et aux sentiments souvent trop exprimés. Ses mimiques n'étaient en rien retenues et sur tout son visage il parvenait à déceler des traces des différentes émotions qui la traversaient. Rage de vivre, haine, tristesse, peut-être même un brin de surprise - allez en savoir la raison - et désir d'en finir vite. La jeune femme ne semblait pas, malgré sa réelle capacité à se battre, sûre d'elle, ni désireuse de mettre fin à une vie, peu importait que l'être qui la possède soit bon ou mauvais. Lui cependant n'était pas prêt à lui abandonner la sienne, il avait une femme à aimer, un royaume à gouverner, peut-être même des enfants à faire, lorsque la situation de leur démonarchie serait un peu plus stable. Rien en lui ne désirait que l'on mette un terme à son immortalité. Meut par ce désir de vivre et de retrouver la femme qu'il aimait, Azael banda davantage ses muscles et parvint enfin à faire reculer la lame, trop prêt de sa gorge à son goût. Pas idiot au point de repousser la femme pour qu'elle ne le lâche, le roi préféra plutôt la faire basculer, sans la libérer pour parvenir à la dominer. Mouvement un peu mal calculé, le souverain fit rouler l'adolescente jusqu'au bout du lit qui, arrivé trop rapidement, fut brusquement remplacé par le sol sur lequel il tomba avec son assaillante, coincée sous son corps à demi nu. Une fois positionnés ainsi, Azael chercha à la faire lacher son arme en resserant sa prise sur ses poignets, il verraitpour la tuer plus tard. *

Venzel
* Son costume déchiré, un peu à la Hulk, le beau roi reprît petit à petit forme humaine lorsqu'il vît à quel point la jeune femme perdait en force. Son énergie vitale déclinait, et Venzel n'aurait pas pu la forcer à vivre, même avec ses pouvoirs. Lorsque la seconde main s'affaissa et que les jambes lâchèrent, le roi avait repris forme humaine, seule la peau de couleur bleue pâle demeurait. Il desserra sa prise, surprit lui même par ce qu'il venait de faire, ainsi ses larmes ne firent que redoubler. Silencieux, il la laissa tomber à terre et recula de deux pas faibles, il vacilla et regarda ses mains. Avait-il a ce point perdue la raison ? Sans doute oui.
Sa majesté, ce gros connard, finît par jeter un regard horrifié en direction du corps de sa belle qui, inerte, venait peut-être de perdre la vie. Paniqué, il alla la soulever.
L'hybride avait la peau bleuie, violette autour du cou voire presque noire. Son amant avait serré si puissamment que l'on pouvait se demander comment il n'avait pas fait pour lui couper la tête simplement en pressant si fort. Il remonta les escaliers quatre à quatre et se dirigea directement dans sa chambre. Ces festivités étaient un véritable fiasco ! Pourquoi tous les problèmes attendaient ce genre d'événement pour se démultiplier ? Ou ne serait que s'annoncer ?! Dans sa suite, il la déposa sur son immense lit, le leur plus exactement, et il fît appeler le meilleur des médecins du château. Le démon priait pour que, de son côté, tout se passe bien pour Corvian, il n'avait aucune inquiétude pour Azael, bien qu'il aurait du.
Son coeur battait faiblement, ses cheveux, éparses autour de sa tête, soulignaient la pâleur de sa peau. Elle était livide, et les âpres du coupable ne faisaient que croître. Non de Dieu ! Pourquoi !
Elle veut te quitter, lui hurla une petite voix.
Elle veut rejoindre le démon de tout à l'heure, lui cria une autre.
Arrête toi pauvre con ! Tu l'as trompé ! Elle ne t'a jamais rien fait de mal ! C'est la seule qui t'ai jamais soutenu ! Tu lui as encore fait du mal ! Laisse la partir ! Laisse la choisir ! Laisse la vivre une vie digne de ce nom ! Elle est en droit d'avoir une existence emplie de rires, de joie, non pas une existence emplie de maux, de sang, de violence, et de trahison ! Elle mérite tellement mieux que toi ! lui répéta sa conscience.
Venzel savait qu'il n'était pas bon pour elle, il ne l'avait jamais été pour personne. Il avait toujours été de ce genre de personne à en chier pour s'entretenir soi-même, ce genre de gars qui profite des autres et qui laisse ses grands frères payer à sa place. Pas d'ordres, pas de responsabilités. Nada.
Alors il attendît, l'oreille contre la poitrine de sa chère et tendre, priant pour que les battements ne s'arrêtent pas. Elle pouvait se régénérer, elle n'était pas censée mourir à moins qu'on ne lui coupe la tête pas vrai ? A moins que son côté animal soit contraignant au point de lui infliger le droit de mourir de n'importe quelle mort ?
Le suzerain s'ouvrît le poignet et tenta de la faire boire, sans succès.
Il n'y connaissait rien en rien, en tout. Il l'avait tuée... *

Syan
* Le roi avait tout juste, hormis sur deux choses : d'abord, elle n'avait pas les cheveux noirs, mais possédait une chevelure brune relativement foncée aux légers reflets corbeaux, ensuite, elle n'était pas de ce genre de femme qui exprimait "trop" ses sentiments.
Syan n'avait pas le droit de donner son avis. Son père était un despote cruel et un démon froid qui n'aimait vraisemblablement pas son enfant. Ce genre d'immortel dégueulasse à l'apparence humaine d'un homme brun de 28 ans et qui n'aurait pas hésité un instant à violer sa fille s'il n'avait pas eu à créer une alliance avec la souveraineté maîtresse.
Allongée sur le dos, Syan vît ses efforts vains, le roi avait malheureusement plus de force qu'elle ne le pensait, malgré sa blessure qui ne cessait de saigner, lui saigner dessus par ailleurs, une flaque venait de se former sur sa poitrine dénudée. La jeune femme laissa échapper un gémissement suivît d'un cri de douleur lorsque sa victime, transformée maintenant en prédateur dangereux, lui brisa le poignet pour la faire lâcher l'arme qu'elle se refusait d'abandonner.
On entendît frapper à la porte. *
- Votre majesté ?! Tout va bien ?! Nous avons entendu crier !
* Le roi -selon elle- avait du leur ordonner de ne pas entrer, les gardes s'étaient tus et n'envisageaient pas d'ouvrir ni de défoncer la porte.
Concrètement, elle ne parlait pas le même langue qu'eux. Tandis que sa langue maternelle était l'arabe, la leur était le français, un dialecte qu'elle ne connaissait quasiment pas, seulement quelques mots lui étaient familiers, et encore. Elle retint ses larmes, le poignet en miette et lui donna un coup à la tempe avant d'être retenue une nouvelle fois. Il lui serrait si fort les poignets qu'elle cru que le deuxième n'allait plus tarder à lâcher. Elle lui hurla de la lâcher, qu'il méritait de mourir et qu'elle allait le tuer, mais il ne compris évidement pas... Il ne pourrait même pas communiquer avec elle...
Tout le poids du roi était concentré sur son petit corps frêle. Elle était toute petite, et lui si grand. Elle gémit de nouveau, l'arme fut écartée, mais elle se débattît encore, cherchant à le déloger de son bassin nu. Qui sait ce qu'il allait lui faire maintenant ? *

Aikia
* Ce connard regrettait il ? Culpabilisait il d'avoir blessé à nouveau cette femme qu'il disait si chère à ses yeux ? S'en voulait il de l'avoir trompé ? D'avoir attenté à sa vie ? Une partie de la jeune femme aurait aimé savoir que oui. L'autre ? Elle n'en avait plus rien a foutre. Celle ci avait déjà été tuée, morte, détruite à cause de toutes les difficultés encontrés en cet endroit. Plus rien ne pourrait jamais la ramener à la vie et à nouveau, si le roi désirait que tout redevienne comme par le passé, celui ci n'aurait plus d'autres choix que de la forcer à oublier, encore. Aikia ne désirait cependant rien oublier, préférant se rappeller de toutes ces horreurs plutôt que de risquer d'être brisée à nouveau, inutilement. Corps comme âme avaient soufferts de cette soirée et plus rien n'effaceraient ces stigmates, cicatrices ouvertes que le roi avait tailladé de ses propres mains. Ces blessures, coups portés en plein coeur, ne cesseraient jamais de la hanter, et à l'instant, alors que sa conscience peinait à refaire surface  et que sa poitrine continuaient de se soulever à un rythme anormalement lent, le déroulement des évènements lui revint en songe. Terrible cauchemar pourtant bel et bien réel, il ne fut cependant pas suffisant pour réveiller la jeune femme avant plusieurs heures, à peine après le levé du soleil. Le roi avait d'ailleurs déjà du être prévenu de l'accident de son frère ainé, mais peu en aurait importé à la panthère, celle ci se fichait désormais bien de tout ce qui concernait la royauté, elle n'en faisait plus partie.
Son réveil se passa en soi assez mal. Allongée sur le dos, du sang sur les lèvres pour attiser sa soif, la gorge en feu, la jeune femme ouvrit les yeux après avoir vécu pour la cinquième fois la découverte de la trahison de son amant. Un amant justement présent à sa droite, assis sur la couverture blanche et noire recouvrant la totalité du matelas, ses magnifiques yeux bleus rivés sur elle. En le voyant, Aikia n'eut aucun mal à se redresser malgré les étoiles qui dansèrent devant ses yeux puis elle se tourna vers la gauche pour s'échapper, encore. Déjà de dos, des larmes pleins les yeux, la panthère bascula ses jambes par dessus le vide et s’apprêta à se redresser pour partir. Il aurait mieux fait de la tuer, elle aurait préféré mourir que de perdre la seule personne qui existait dans sa misérable vie d'immortelle et à cet instant, elle n'avait plus qu'un désir. Retenir ses larmes suffisament longtemps pour réussir à trouver une arme et se trancher la gorge.
Tu savais que je n'avais plus rien. Les frères que j'ai pu avoir, je ne me souviens presque plus d'eux et ils sont sans aucun doute morts. Mes parents aussi. Je n'ai pas d'amis, pas de famille, pas de connaissances. Juste une vie d'esclave, enfermée dans ce château démoniaque où trois frères se sont amusés à jouer avec moi pendant plus d'un an et demi. La seule chose qui ne m'a jamais retenu de m'enfuir ou de mettre fin à mes jours fut l'homme que j'aimais. Sauf que tu viens de me faire comprendre que cet homme n'avais jamais existé, et si c'était le cas, je crains que tu ne l'ais anéanti. Je te déteste Venzel, d'avoir fait de ma vie un enfer, mais aussi d'avoir réussit à me le faire accepte contre des sentiments que j'avais toujours cru réciproques, puis de t'être amusé à m'apprendre que tout ce que je croyais avait été à jamais illusions, que tout ce que j'avais vécu aurait pu m'être évité si je m'étais enfuie avant de te faire confiance aveuglément, que tout ce que j'avais subit n'avait servit qu'à alimenter le plaisir pervers de souverains psychopathes. Oui, je te déteste, parce que comme une conne, j'ai cru que notre amour pourrait effacer tout ça, le surmonter. Alors qu'en fait, il n'y a jamais eu de '' notre '', rien que un '' mon ''. Putain. *

Azael
* Le roi n'allait rien lui faire. Rien qui aurait pu attenter à son corps sans aucun doute vierge, rien qui pourrait lui laisser la moindre marque. Quoi que de la même famille que Venzel Easus, Azael lui n'eut en aucun cas envie de s'en prendre à cette femme qui venait cependant d'essayer de le tuer pour la seconde fois. Contrairement à son cadet qui avait eu le nez brisé, lui avait eu plusieurs de ses organes internes perforés, et manqué de mourir à plusieurs reprises durant son sommeil mais pourtant .. Rien. Aucune profonde animosité ne réussissait à motiver le démon qui, encore au dessus d'elle, se contentait maintenant de l'observer, visiblement perdu et troublé. Maintenant que l'africaine avait été immobilisée et mise hors d'état de nuire, le souverain cherchait quoi faire d'elle, de cette gamine trop faible qu'il tenait sous son immense corps. Elle même semblait terrifiée, comme si elle craignait qu'il ne s'en prenne à elle, mais qu'aurait il fait ? A l'instar de Venzel, le savant avait été à la fois agressé et était tombé amoureux d'une autre femme, mais contrairement à lui, aucun besoin pervers de se soulager en elle ne le prit. Mettez cela sur le compte de son amour pour Sansa ou simplement de sa faiblesse physique, mais l'homme n'avait que faire de punir cette idiote qui avait essayé de le tuer. En grognant, il prit son poignard et la força à se relever, sans hésiter à presser son poignet brisé pour la convaincre de faire ce qu'il lui disait. Quoi que peu intéressé par le besoin de blesser, Azael n'en avait cependant rien à foutre de lui faire mal. J'ai bien mal moi, saloperie. Il ne le faisait cependant que pour arriver à ses fins, et non pas pour le plaisir.
Blessé, le roi mit un moment avant de parvenir à se remettre sur ses pieds mais il ne lâcha jamais la jeune femme qu'il eu cette fois tout le loisir d'observer. Comme il l'avait prévu, elle possédait un corps élancé, souple, garnit de formes pulpeuses qui lui permettaient une proportion intéressante sans être excessive. Sa peau hâlée prenait, comme ses yeux, des reflets dorés à la lumière et se tranchait parfaitement avec sa chevelure sombre, à l'intérieur de laquelle il décela une natte fine, unique. Certaines de ses mèches, qu'il avait d'abord pensé ébènes, n'étaient en vérité qu'une succession de teinte allant du brun au noir, le tout dans un dégradé parfaitement sublime. Petite, fine, le visage gracieux, le roi n'aurait pas donné plus de vingt ans à cette gamine qui possédait encore un corps parfait, dépourvu des moindres stigmates. Et il ne désirait en rien être le premier à laisser sa marque sur elle. Sentiment stupide, syndrome étrange, le souverain ne désirait que protéger cette enfant qui venait pourtant de l'attaquer et déjà, il appelait ses gardes pour qu'on aille l'habiller puis l'enfermer, en précisant qu'il désirait que rien ne lui soit fait. Il s'occuperait d'elle une fois qu'il aurait retrouvé la seule femme qui puisse posséder son coeur. *

Venzel
* Le jeune roi ne regrettait qu'à moitié. En vérité, tout ce qu'il aurait pu regretter aurait été de l'avoir tuée, mais puisque ce n'était pas le cas... Elle l'avait cherché, en soi, Venzel était persuadé que ce n'était pas de sa faute, mais de celle de toutes ces femmes tentatrices. Si la rebelle ne lui avait pas pété le nez, il aurait cessé, il ne l'aurait même pas pénétrée, il n'aurait pas eu l'idée de recommencer, et la jeune femme aurait évité toute cette torture inutile.
Aikia elle, l'avait poussé à se transformer contre son gré, il avait perdu le contrôle et s'en était pris à la petite amie du dragon qui arrivait. Tout ça n'était pas de sa faute, il le savait.
Il grogna lorsque la jeune femme se releva et tenta de lui échapper. Elle était encore trop faible pour bouger, et Venzel, encore sous l'emprise de la rage malgré qu'il se soit calmé depuis, avait emmagasiné trop de puissance pour avoir été doux à ce moment ci. Il posa sa grosse patte sur son épaule et la força à s'allonger de nouveau *
- Tu bouges pas.
* Sec, froid, c'était de leurs seules et unique faute à toutes les deux. Tout ça ne se serait pas passé sinon. Lorsqu'elle se débattît pour lui échapper il grogna plus fort et tînt bon. *
- Tu veux me quitter ? Alors que tout ça c'est ta faute ?!
* Il ne changerait pas d'avis, elle l'avait poussé à bout.
Il l'aimait, pourtant, le roi voulait la faire payer, mais il estimait qu'elle en avait déjà eu assez avec cette tentative de meurtre incontrôlée. Non, il la ferait quitter la ville, rejoindre Rasguar aurait pu être une bonne idée. Il enverrait quelqu'un avec elle pour la protéger, pourquoi pas Riim ? Ce démon était profondément bon et pouvait lui faire adopter une toute autre apparence sans pourtant l'en changer. Les illusions, c'était vachement pratique. Il fallait qu'il l'éloigne de lui, au cas où il aurait eu de nouveau envie de la tuer. *

Syan
* La jeune femme se débattît aussi fort qu'elle le pu, malgré son poignet brisé, malgré la peur. Elle savait que les pseudo rois de cette Terre soumise n'étaient que d'immondes bâtards cruels et sans sentiments, ils n'éprouvaient aucunes émotions. Au mieux, ils se forçaient à faire croire qu'ils en ressentaient pour paraître encore plus terrifiants.
Syan n'avait pourtant remarqué dans les yeux du roi aucun signe d'une envie quelconque de vengeance. Il semblait abattu, surpris, il n'avait pas eu ce besoin de faire le mal, il s'était simplement servi du fait de lui avoir brisé malencontreusement le poignet plus tôt pour sauver sa propre vie. Il est comme moi, il veut vivre... Non ! C'est un bâtard ! avait-elle pensé.
Lorsqu'il la releva, elle lui asséna un coup dans le genoux, en plein sur la rotule. Il avait oscillé mais ne l'avait malheureusement pas lâchée, avait resserré son étreinte sur son poignet. Elle retînt un gémissement malvenu, les larmes aux yeux, les sourcils froncés, et se força à garder la face. Elle ne pouvait pas s'effondrer maintenant. Lorsque, après cela, elle vît trois gardes pénétrer la chambre, elle pensa immédiatement qu'elle était foutue. Si son père n'arrivait pas en avance, soit, a) ils la vendraient b) ils la tortureraient c) ils s'amuseraient autrement avec elle d) au meilleur des cas, il la tueraient, mais elle tenait horriblement à la vie. Une fois de plus elle se rebella et frappa aussi férocement que ses petits bras le lui permettaient. Elle n'avait que 17 ans et était seule, mais avait la volonté de vaincre de tout un régiment endurcit de puissants démons d'au moins la quarantaine. En arabe de nouveau, elle leur hurla de la lâcher sinon quoi elle les tuerait tous.
Elle se tourna vers le souverain et lui cracha سأقتلك, soit qu'elle le tuerai. Elle fût emmenée, mais les gardes démons n'étaient que des porcs et une femme nue à la peau parfaite n'aurait pu que les exciter. Ils se retinrent de s'arrêter dans un coin pour la prendre, mais ne se privèrent pas pour faire glisser leurs grosses pattes griffues sur son corps. Peu importait, elle leur ferait la peau une fois son père arrivé, ou du moins si ce dernier avait la bonté de vouloir la délivrer. Pas mal inspirés, ils ne la vêtirent que d'une tenue ridiculement déshabillée et l'enfermèrent dans l'une de ces cellules moisie qui composait le sous-sol. Elle alla s'asseoir contre un mur, se changea en léopard, ne supportant pas ces... choses, qui la couvraient -à peine- et elle réfléchît de nouveau à un moyen de tuer ce roi sacrément bea... euh... résistant. *

Aikia
* La favorite serra les dents lorsqu'il la retint encore, sa main puissante sur son épaule nue, à la fois sous la colère et sous la tristesse. Ce simple mouvement pour la rallonger venait de suffire à faire couler ses larmes déjà difficilement retenues. Il l'empêchait de partir, encore, et cette résistance lui fit sortir les crocs. Des crocs aiguisés, affinés par la soif et la douleur qu'elle ne désirait plus que de plonger dans la gorge du souverain pour qu'il puisse la lâcher. Sans doute aussi menaçante qu'un chaton sauvage tenu par la peau du cou, la vampire ne parvint pas même à repousser sa main et poussa un grognement de rage, vite transformé en surprise choquée lorsqu'elle entendit les paroles du démon. *
- De MA faute ?!
* La jeune femme manqua de s'étrangler avec ses propres larmes, c'était la meilleure celle là. Voilà que la trahison du roi avait été poussée par l'hybride. Elle n'avait jamais désiré qu'une danse avec son souverain durant toute la soirée, et elle avait obtenu la tromperie du seul homme qu'elle aimait. La seule faute revenait au monarque qui n'était visiblement pas capable d'être fidèle à une femme dont il se disait amoureux. Homme vil, menteur, calculateur, traître. La jeune femme n'avait rien à voir la dedans. Ce connard n'était pas capable de retenir ses pulsions, et bien soit, mais qu'il ne dise pas qu'elle avait provoqué ses actes. S'il l'avait fait, c'était bel et bien qu'il en avait envie, voilà tout, et elle partait bien sur cette mentalité.
A ces mots, Aikia leva la main pour le gifler. Geste contrôlé qu'il ne put retenir, sans doute parce que persuadé qu'elle n'aurait jamais abaissé son bras, elle parvint ainsi à se redresser encore. Ses joues déjà rougies étaient déjà trempées de larmes, ses yeux avaient prit une teinte plus sombre, semblable à du sang, ses canines restaient apparentes. Elle le haïssait, le détestait, n'attendait plus que de se venger. Ce qu'il avait fait était impardonnable, et ce qu'il continuait de faire n'allait qu'en empirant les choses. *
- Arrêtes d'inverser les rôles Venzel, ce n'est pas moi qui était en train d'en baiser une autre !!
* Tout son être vibrait de rage. Une rage qui, pour le moment, remplacait son coeur détruit, propulsant son sang dans chacune de ses veines pour lui permettre d'exécuter tous ces mouvements qui ne visait qu'à blesser cet homme qui lui avait tout prit. *

Azael
* Le roi n'avait rien prévu pour elle qui puisse confirmer ses peurs. La torturer ? Il refusait qu'on lui fasse le moindre mal pour le plaisir. La violer ? Cela allait de pair, et il ne supportait l'idée que l'on puisse s'en prendre à son minuscule corps. La vendre ? Hors de question. Il l'avait dit à Eleven lorsqu'elle avait posé cette question d'appartenance. Ce léopard des sables est à moi, personne n'y touche. Il ne s'agissait à cet instant ni de la considérer comme son jouet, ni comme un animal de compagnie à qui il pourrait apprendre quelques tours. Pas plus d'une mascotte. Non, juste ... D'une compagne qu'il ne pensait d'abord qu'animale. Cette vision ne changeait pas malgré ses tentatives de meurtres vaines, allez d'ailleurs en savoir la raison. Le savant ne prévoyait donc ni de l'offrir à l'un de ses sujets, ni de la violenter, et encore moins de la tuer. Il fallait avouer qu'à l'instant, Azael ne prévoyait simplement .. rien pour elle. Quoi que résultant d'un sujet plutôt important, rien ne parvenait à lui faire oublier son amour qui, depuis maintenant une heure, continuait de manquer à l'appel. Sa décision fut donc prise de ne s'occuper de la féline que une fois rassuré et en présence de sa reine.
Décidé, Azael ne partit cependant pas immédiatement à la recherche de la vampire. Son combat avec l'égyptienne venait de voler le peu de force qu'il avait réussit à reprendre et sa blessure, déjà précaire, s'était rouverte de sorte que son torse, la bande et le sol soient déjà maculé de sang. Sa vision était floue depuis qu'il s'était relevée, sur laquelle brillaient de multiples points blancs ou noirs et ses gestes ne semblaient pas contrôlés. Trop lents, parfois même trop faibles. Le roi se laissa retomber sur le lit, d'abord assis, puis sur le dos, et visiblement sur le point de reperdre connaissance, l'homme appela un nouveau garde qu'il chargea difficilement de garder la porte et d'aller chercher un médecin. On devait le remettre sur pieds rapidement pour qu'il parvienne à réfléchir à tous ces évènements, et pour qu'il retrouve enfin Sansa ! *

Venzel
* dans son fort intérieur, Venzel était persuadé qu'elle en faisait juste des tonnes. Elle devrait pouvoir s'en remettre, et puis de toute façon son voeu de ne plus le voir serait très prochainement exaucé. Elle allait partir, elle ne le verrait plus et serait ainsi libre de se faire toucher par tous les gros cons qui voudraient la peloter. La colère et la rancoeur seules parlaient pour lui, il n'avait plus qu'une envie, la satisfaire. Enfin la satisfaire en l'envoyant ailleurs, loin de lui. Au fond, le jeune roi espérait qu'en la faisant partir elle regretterait, il espérait qu'elle reviendrait d'elle même, qu'elle le supplierait de la reprendre, parce qu'Aikia était ainsi, elle lui était entièrement soumise, autant qu'elle lui était dépendante.
Lorsque la main s'abattit sur sa joue bleue, Venzel retint un long grognement de franchir la barrière de ses lèvres, il ne pouvait pas encore la frapper, hors de question. Au lieu de cela, il la fît pour la troisième fois se recoucher, les dents serrées *
- T'inquiète pas ma grande, t'auras ce que tu veux plus tôt que tu ne le penses.
* Vexé qu'elle ait eu le culot de le quitter, parce que, comme il l'avait dit « On ne le quittait pas lui », Venzel n'admettrait jamais que tout avait été sa faute. Selon lui toujours, tout avait été de la faute de ces deux femmes, l'une l'avait tentée, l'autre l'avait cherché, elles ne méritaient que ce qui leur arrivait, et le jeune homme ne s'excuserait pas. Quel genre de souverain demanderait le pardon de deux esclaves ? *

Sansa
* Bien loin de se douter de l'agitation qui régnait au château, Sansa était loin d'imaginer que a) Venzel avait faillit tuer sa reine b) qu'Azael avait été agressé pour la seconde fois en moins de deux heures. Si la belle immortelle avait été au courant elle aurait trouvé un moyen de s'évader et serait aller tuer la garce qui avait attenté à la vie de son seul amour. Azael était trop important pour elle pour qu'elle ai pu laisser impunie de tels actes.
Pourtant la jeune femme était loin d'avoir pour le moment, et tout son esprit, et toutes ses capacités physique. La vampire ne contrôlait qu'à peine son corps pâle, elle ne faisait que marcher, vaciller, osciller entre la lucidité et la folie, bien qu'elle ait toujours été plus proche de la seconde. Tout n'allait pas bien, tout ne tournait pas rond, loin de là. Les voix se multipliaient, et une nouvelle venait de pénétrer ses pensées. Une jeune femme, une adolescente sans doute, qui maudissait quelqu'un en arabe. Sansa ne connaissait pas cette langue, ou plutôt ne savait pas la traduire, mais elle avait cru reconnaître "Azael" et "tuer" dans un français douteux. De toute façon ne pénétraient son esprit que les pensées ou paroles de femmes, d'autant que cela avait toujours un rapport avec son roi. *
- Sortez de ma tête ! Allez vous en ! Non ! Nooon !!!
* La tête entre les mains, Sansa, dont la folie faisait même fuir les gardes, se laissa tomber dans un coin de la pièce. Calée entre deux murs, elle se frappait le crâne du plat de la main, comme si ce qu'elle entendait aurait pu s'évanouir *

Aikia
* L'hybride fronca de plus belle les sourcils, il était odieux, elle ne supportait pas cela. Ou était passé l'amant amoureux et attentionné ? Quand avait il été remplacé par cet être abominable, refusant de ne serais-ce que culpabiliser face à son crime ? Un crime dont elle n'était responsable, mais il continuait de rejeter la faute sur son dos. C'était la meilleure. Qui avait trompé l'autre ? Qui avait manqué de la tuer ? Qui l'avait insultée ? C'était lui. Sa seule erreur fut d'essayer de le séduire à nouveau, et de s'y être mal prit. Mais elle s'en fichait. Que ce soit sa faute ou non, elle allait partir, le quitter, et cette fois ci, elle s'arrangerait pour perdre la vie avant de redevenir folle à cause du manque de sang. Serait il satisfait de sa connerie ? Toutes les douleurs n'avaient été supportées que par amour, tous ces combats pour éviter qu'on atteinte à sa vie, c'était pour le seul homme qui perdurait dans son existence. Cet homme perdu, c'était tout son être qui était brisé, tout son corps anéanti. Il l'avait tué à l'instant même où il avait pénétré la rebelle, au moment où elle l'avait prit sur le fait. Peu importe les projets du roi, ses espérances, elle ne lui pardonnerai pas, ce parce qu'elle n'en aurai jamais l'occasion. *
- De quoi tu me parles encore ?!
* La vampire serra le point sur le drap, elle n'avait qu'une envie, le frapper jusqu'à ce qu'elle ne s'effondre, épuisée, et qu'elle ne reprenne jamais connaissance. Il se fichait de ce qu'elle disait, refusait de répondre à ses accusations, soit parce qu'il se fichait qu'elle puisse lui en vouloir et qu'il la considérait fautive peut importe ses arguments, soit parce qu'il savait être en tord, et que là aussi, il s'en foutait. Aikia le détestait. *

Azael
* Si le souverain avait su l'état toujours plus alarmant de sa reine, il n'aurait sans aucun doute pas attendu que le médecin le rejoigne pour le soigner de nouveau, et ainsi éviter de s'effondrer en chemin. Il n'aurait pas attendu d'être plus présentable pour appeler sa vampire, par peur que tout ce sang ne la brise encore. Il n'aurait pas attendu que les heures passent inutilement, tandis que sa compagne ne cessait de hurler contre toutes ces voix, perverses, lubriques ou encore enragées dans sa tête. Peut-être que s'il avait su ce qu'elle ressentait ... Su dans le sens vécu .. Il aurait réagit encore plus rapidement. Sans doute aurait il mérité de pénétrer son esprits et subir à sa place toute ces douleurs, ces supplications, ces gémissements, ces cris de rage ou d'envie .. Non pas qu'il ne désirait pas le faire, et tout supporter à la place de Sansa, en aucun cas, mais Azael s'imaginait mal la douleur qu'elle ressentait, n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait entendre, et à quel point c'était horrible .. Garder son esprit ouvert, il l'avait déjà fait, et accéder aux pensées de tous en un instant était une expérience à la fois enrichissante et traumatisante, mais le faire contre son gré lorsque toutes les idées vont vers une seule et même personne dont on est tombé amoureux ... Lui même, ce savant, avait à la fois du mal à s'en rendre compte. Il prévoyait cependant toujours bien de prendre soin de la jeune femme, de la soigner et la ramener au présent, préservée de toutes ces femmes. Le problème ? Le garde qu'il avait envoyé cherché la vampire n'avait pas saisi l'ordre, et lorsqu'il redemanda à ce que l'on aille la chercher, une fois rétabli, déjà plusieurs heures étaient passées, parmi lesquelles il avait perdu à nouveau connaissance. Vers 14 heures donc, le monarque se releva, aussi mal que la première fois, et manda immédiatement un garde, pour que l'on lui emmène sa favorite. Tout son être réagissait à sa disparition, et dès qu'il ouvrit les yeux, le premier mot fut bel et bien le prénom de sa belle, qu'il cria presque. On devait la lui emmener, peut importait ses blessures et son état. *

Venzel
* Peu importait les douleurs subies, de toute façon maintenant elle allait partir. Il se garderait bien de lui avouer que les premières violences venaient de lui, que les marques qu'elle aurait à jamais sur la peau étaient les siennes, hormis peut-etre celle sur sa gorge, cette longue cicatrice, qui n'était là qu'à cause de son frère aîné. Venzel se fichait de tout à présent, de ce qu'elle pouvait penser de lui, qu'elle lui en veuille, qu'elle le haïsse, il n'était plus question que d'une chose, son départ imminent. Le jeune roi enverrait quelqu'un de confiance avec elle, il avait déjà pensé à qui, pourquoi par Riim, ce gentil démon, qui devrait veiller sur elle et l'empêcher de se donner la mort. Il réussirait à la nourrir grâce à ses formidables pouvoirs d'illusions, et il la ramènerait lorsque ladite jeune femme mourrait de son amant. Il commettrait plus aucune erreur lorsque le ara perdrait la vie, elle, ainsi que son ami le dragon. A partir de là, Venzel aurait une créature à torturer chaque jour, sans relâche. Il jouerait avec Cain comme un chat avec une pelote de laine, la cruauté en plus *
- Tu vas partir.
* Calme, un calme froid, sec, le genre de paroles posées qui font davantage de mal que des mots hurlés *

Sansa
* Elle avait le coeur en larme, l'âme en miette. Ces gémissements, ces cris, ces tortures, ça ne pouvait plus durer. Quand le garde s'approcha d'elle pour la soulever, alors qu'elle se trouvait allongée sur le sol froid de sa cellule vierge et sombre, Sansa le griffa, hors d'elle. Son esprit n'était plus, ses yeux étaient d'une rondeur pâle, écarquillés, son regard vide. Tout ce qui l'approchait n'était que danger, ennemi.
Humaine de naissance, Sansa avait été transformée par un vampire plus d'un siècle en arrière. Plongée dans un profond sommeil trop tôt, par une personne quelconque, la jeune femme s'était réveillée à notre époque les veines asséchées, sans avoir pu tester ses pouvoirs qui ne s'étaient pas réveillés. L'éveil des dons d'un vampire se fait progressivement, cela s'adapte à la personne, mais à son réveil, Sansa dû faire face à une arrivée massive de pouvoirs. La "glissade", qui permet à un vampire de se téléporter, l'invisibilité, la lecture des pensées, la rapidité, la force, l'irrépressible besoin sexuel... la soif de sang... La jeune femme avait dû emmagasiner toutes ces forces trop rapidement, d'un coup, et son cerveau avait finalement mal réagit. Sur l'un de ses dons, il avait fallut que celui de la lecture des esprits déconne, et voilà qu'elle devenait folle d'être un vampire. Incapable désormais de fermer son conscient et son inconscient au monde l'entourant, Sansa perdait la tête, tout simplement... Le plus gros des problèmes ? Cela ne pourrait pas s'arranger, et un vampire fou était un vampire dangereux, il faudrait l'abattre. *

Aikia
* Et que ferait-il lorsqu'elle reviendra ? Il recommencera depuis le début, on efface tout et on recommence ma puce ? Hors de question, elle ne voulait pas de cela, pas d'un homme qui décide pour elle, pas d'un être qui choisit à sa place ce qu'elle peut accepter ou non. La vampire ne voulait pas de ces chaînes qui entravaient ses mouvements, pas de cette prison qui lui imposait le mode de pensée d'un autre. Et là encore, il prenait décision à sa place. Aikia voulait partir, certes, mais elle le voulait à la fois pour s'échapper de lui, et à la fois en espérant que ça le blesse, qu'il regrette. Mais voilà que en plus de cela, ce connard la foutait à la porte. Nouvelle gifle. La panthère retint de peine un sanglot. Une partie d'elle priait pour qu'il l'aime encore, mais il venait de lui prouver une quatrième fois que non. Quelle conne, d'être tombée amoureuse de ce démon. Quelle conne, d'avoir cru qu'il ressentait quelque chose en retour. Mais non, même pas. 1 ans et demi qu'elle se complaisait dans cette relation finalement à sens unique, s'en rendre compte maintenant la détruisait.
Son gémissement retenu, elle ne pu cependant pas empêcher de nouvelles larmes glisser le long de ses joues, à la verticale jusque ses oreilles, sa mâchoire se remettre à trembler, son poing de se resserrer de nouveau. Il refusait de tirer de ses épaules ces grosses mains bleue de démon reptilien, les même qui avaient arrachés les vêtements à cette femme, les même qui s'étaient furieusement refermées sur sa gorge ... Tu aurais du me tuer Venzel ... Mon Dieu, j'aurais tellement préféré mourir ...
Plutôt que de s'opposer à ce départ qu'au fond, elle demandait, la jeune femme ouvrit les lèvres pour poser une unique question, la seule qui au fond, l'importait ... *
- Qu'est ce que tu ressens pour moi Venzel .. ?
* Aikia n'y voyait plus rien et rechercha à nouveau à se redresser pour parvenir à calmer ses sanglots. Dis moi que tu m'aimes .. Dis moi que tu ressentais vraiment quelque chose pour moi ... J't'en prie .... !! *

Azael
* L'achever ? Non, même pas en rêve !! Il ne la tuerai pas, que ce soit de ses mains ou de celles d'un autre, il trouverait une solution ! Azael était l'homme qui avait sans doute le plus de connaissance sur cette planète, même si tout ce savoir ne lui a peut-être pas apporté la sagesse, il lui a apporté le pouvoir, il trouverai forcément ! Mais il refusait que Sansa puisse perdre la vie, pas à cause d'un sommeil qu'elle ne lui avait d'ailleurs jamais expliqué, pas à cause d'un putain de vampire qui n'avait jamais fait son travail !!
Encore allongé sur ses draps écarlates, Azael se redressa soudainement lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Garde seul et déjà blessé. Le roi grogna, demandant où était donc la jeune femme, pourquoi elle n'était pas avec lui. Là, on lui annonça - enfin - que sa reine était enfermée aux cachots, et qu'elle perdait la tête. *
- Quoi ?!Mais qu'est ce qu'elle fou la bas bordel ?!!
* Le seigneur vit soudain rouge et descendit de son lit d'un bon. Peu importait sa blessure, peut importait ses jambes trop faibles, il allait faire exécuter l'enfoiré qui avait décidé de mettre sa promise derrière les barreaux sans la moindre raison, et il allait tuer cet incapable qui n'avait même pas réussit à l'en extraire. *
- Et vous n'auriez pas pu m'en parler avant ?!!!
* Azael s'avança vers le garde. Celui ci, quoi que imposant, n'avait bien sûr en rien l'autorisation de s'opposer à son souverain, et lorsque le premier coup de poing s'habitue sur son nez grotesque, le démon ne répondit rien et encaissa. Le sang coula immédiatement, nez cassé. Mais Azael, tout comme son frère, aurait cette fois aimé qu'il se débatte, pour qu'il puisse se soulager. Mais manque de temps, il allait devoir attendre et déjà, sa conscience le rappela à l'ordre. Ce meurtre pouvait bien attendre, il devait aller chercher sa femme, l'aider, elle allait mal ...
Le roi était enragé rien qu'à l'idée de son corps affaibli effondré dans l'une de ces cellules humide, l'image ténébreuse de sa reine enfermée pour rien à perdre la raison, alors que lui était allongé dans son lit, tranquillement à l'attendre. Tout son corps vibrait de colère, contre ces incapables, contre lui .. Il devait aller la chercher. Aussitôt, Azael sortit de la pièce et se précipita jusqu'aux sous sols, il allait saigner à nouveau, mais il s'en contrefichait, Sansa en valait largement la peine. *