Asveth était un homme sage qui prit le parti des autres races lorsque vint la Purge. Considéré comme un traître par ses pairs, il fut condamné à mort mais parvint fort heureusement à échapper au gibet grâce à d'autres de ses semblables que le vice n'avait pas totalement pervertit. Ils s'en retournèrent dans ce pays que leur avait accordé leur Père et fondèrent sur ces terres fertiles de verdures étendues une civilisation basée sur le respect des autres, des coutumes et de la vie. Les vestiges de cette civilisation d'où proviennent les seuls récits de la véritable histoire humaine sont maintenant occupés par le fiel et les maux. Le pays a cependant gardé le nom de celui qui mena les siens vers une existence de bontés plutôt que de massacres.
Quare talis improborum consensio non modo excusatione amicitiae tegenda non est sed potius supplicio omni vindicanda est, ut ne quis concessum putet amicum vel bellum patriae inferentem sequi; quod quidem, ut res ire coepit, haud scio an aliquando futurum sit. Mihi autem non minori curae est, qualis res publica post mortem meam futura, quam qualis hodie sit.